facteurs climatiques
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2021 ◽  
Vol 157 ◽  
pp. 16237-16253
Author(s):  
Avaligbé Yasminath Judith Follone ◽  
Gnanglè Césaire Paul ◽  
Yabi Ibouraima ◽  
Bello Orou Daouda ◽  
Ahoton Essèhou Léonard ◽  
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Objectifs : l’objectif de la présente étude était d’analyser les perceptions des gestionnaires des parcs à karité sur les effets du changement climatique sur la productivité des arbres de karité tout le long du gradient climatique au Bénin. Méthodologie et Résultats : 420 gestionnaires des parcs à karité dans les communes de Bohicon (au sud), Savè (au centre), Parakou, Bembèrèkè et Kandi (au nord) ont été soumis à un questionnaire semi-structuré relative aux caractéristiques sociodémographiques des personnes enquêtées, aux tendances des facteurs climatiques, aux indicateurs d’appréciation de l’effet des changements climatiques sur la productivité du karité et aux stratégies d'adaptation développées. Une analyse en composante principale suivi d’une analyse factorielle des correspondances ont été faites. Ensuite, une régression logistique polychotomique ordinale a été utilisée en vue d’étudier les déterminants de l’adoption des stratégies d’adaptation aux effets du changement climatique par les gestionnaires des parcs à karité. Les résultats ont montré que la température (38,65%), la pluviométrie (50,27%) et les vents violents (2,43%) sont les facteurs climatiques affectant négativement la productivité des arbres selon personnes enquêtées. L’association du karité avec les cultures annuelles et l’entretien périodique des peuplements ont été les principales stratégies d’adaptation au changement climatique développées respectivement par 98,33% et 48,55% des personnes enquêtées. La zone agroécologique, le sexe des gestionnaires des parcs à karité, l’appartenance à une organisation paysanne et la densité des arbres de karité ont influencé significativement (p < 0,05) le choix des stratégies d’adaptation développées. Conclusion et Application des Résultats : La variation des facteurs climatiques a provoqué selon les personnes enquêtées l’avortement des fleurs et par conséquent une diminution du rendement en noix des arbres. Le choix des stratégies d’adaptation par les gestionnaires des parcs à karité aux changements climatiques est fonction de la zone agroécologique, du sexe des gestionnaires des parcs à karité, de l’appartenance à une organisation paysanne et de la densité des arbres de karité. L’étude suggère une Avaligbé et al., J. Appl. Biosci. 2021 Tendances climatiques, perceptions des gestionnaires des parcs à karité sur la productivité du karité (Vitellaria paradoxa) au Bénin. 16238 analyse de l’efficacité de ces stratégies d’adaptation afin de mettre en place des paquets technologiques garantissant la durabilité de ce système agroforestier. Mots clés : Stratégie d’adaptation, facteurs climatiques, phénologie des arbres, systèmes agroforestier. Climate trends, perceptions of the shea park managers on the productivity of shea (Vitellaria paradoxa) in Benin. ABSTRACT The objective of the present study was to analyze the perceptions of shea park managers of the effects of climate change on the productivity of shea trees along the climatic gradient in Benin. Methodology and Results: 420 shea-park managers in the municipalities of Bohicon (located in the south), Savè (located in the centre), Parakou, Bembèrèkè and Kandi (located in the north) were subjected to a semistructured questionnaire. Socio-demographic characteristics of the people surveyed, trends in the climatic factors, criteria used to appreciate effect variability of climate parameters on shea trees’ productivity and the adaptation strategies developed were data collected. These data were analyzed using principal component analysis and correspondence factorial analysis. Then, an ordinal polychotomic logistic regression was used to assess the determinants of the adoption of the adaptation strategies to climate change by shea park managers. The results showed that temperature (38.65% of the respondent), rainfall (50.27% of the respondent) and wind (2.43% of the respondent) are climatic factors affecting negatively trees’ productivity. Intercropping of shea tree with annual crops and regular maintenance of the trees were the main adaptation strategies to climate change developed by 98.33% and 48.55% of the respondents respectively. The agroecological zone, gender of the shea park managers, membership of farmer organization and density of shea trees significantly influenced (p < 0.05) the choice of the adaptation strategies developed. Conclusion and Application of Results: The variation in climatic factors caused, according to the people surveyed, abortion of flowers and consequently a decrease in the trees’ nut yield. The choice of an adaptation strategies by shea trees park managers to climate change depends on the agroecological zone, gender of the managers, membership of farmers’ organization and density of shea trees. We suggested an analysis of the effectiveness of these adaptation strategies in order to develop crop management technology that guarantee the sustainability of this agroforestry system. Keywords: Adaptation strategy, climatic factors, tree phenology, agroforestry systems


Author(s):  
Lucas Facco ◽  
Laura Wanessa Madeira ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Maria Helena Mendonça de Araújo ◽  
Euzébio de Oliveira ◽  
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La dengue est causée par un virus à RNA, qui présente 4 variations identifiées dans l’environnement humain. Ses principales manifestations symptomatologiques comprennent la fièvre, les douleurs musculaires (myalgie), les douleurs oculaires rétro, les douleurs articulaires (arthralgie), les maux de tête (maux de tête), les nausées, les vomissements et autres, tels que les éruptions cutanées. Cet article vise à montrer le nombre de cas confirmés de dengue au Brésil entre 2008 et 2012. Au Brésil, la dengue est caractérisée comme un problème majeur de santé publique, étant l’une des maladies de nature infectieuse très présente. Certains facteurs, tels que le climat (principalement tropical), les infrastructures déficientes de l’environnement urbain, en plus de l’expansion démographique, qui se produit de manière désordonnée, peuvent provoquer et éventuellement justifier ce scénario national. Il représente un problème majeur de santé publique, car le contrôle de la maladie dépend de la lutte contre son vecteur, qui se propage très facilement dans le pays, en raison de facteurs climatiques et anthropiques. Pour que la maladie soit combattue efficacement dans le pays, la méthode la plus efficace consiste à lutter contre le vecteur. Les déchets et les matériaux doivent être efficacement séparés et stockés dans des endroits appropriés pour un recyclage ultérieur, afin qu’ils n’accumulent pas d’eau et ne deviennent pas des sites de reproduction des moustiques.


2020 ◽  
Vol 14 (4) ◽  
pp. 1470-1478
Author(s):  
Djabri Hassimiou Halidou ◽  
Maman Manssour Abdou ◽  
Zoubeirou Alzouma Mayaki

La dégradation des sols résultants des facteurs climatiques et anthropiques constitue l’un des problèmes majeurs de l’agriculture au Niger. En réponse à ce phénomène, les agroécosystèmes s’adaptent à travers la mise en oeuvre des techniques de gestion intégrée des eaux et des sols dont notamment le reboisement des terres dégradées. C’est ainsi que cette étude a été menée avec pour objectif de caractériser le sol dégradé du site de Sakey koira Tegui en vue d’un meilleur reboisement avec Acacia senegal. A cet effet, des profils pédologiques ont été ouverts et décrits suivant la topo-séquence du site. Des échantillons de sol ont été prélevés au niveau de chaque profil et analysés au laboratoire. Les résultats ont montré que la texture de sols est de type sableuse (72,32%) et limoneuse (45%). Quant aux caractéristiques chimiques des sols, le pH est acide variant de 5,1 à 5,53 sur l’ensemble des horizons avec une conductivité électrique de l’ordre de 13, 00 à 33, 00 μs/cm. Ces résultats montrent que ce sol de faible fertilité chimique, avec une prédominance sableuse pourrait être récupéré et reboisé avec Acacia senegal, sol de prédilection de cette espèce. Mots clés : caractéristiques chimiques, textures, terres dégradées, Acacia senegal, Niger.   English Title: Soil characterization of the degraded site of Sakey koira Tegui in Niger for better reforestation with Acacia senegalSoil degradation resulting from climatic and anthropogenic factors is one of the major problems of agriculture in Niger. In response to this phenomenon, agro-ecosystems are adapting through the implementation of integrated water and soil management techniques, including reforestation of degraded land. Thus, this study was conducted with the objective of characterizing the degraded soil of the Sakey koira Tegui site for better reforestation with Acacia senegal. To this end, soil profiles were opened and described according to the topo-sequence of the site. Soil samples were taken from each profile and analysed in the laboratory. The results showed that the soil texture is sandy (72.32%) and silty (45%). As for the chemical characteristics of the soils, the pH is acidic ranging from 5.1 to 5.53 over all horizons with an electrical conductivity of 13.00 to 33.00 μs/cm. These results show that this soil of low chemical fertility, with a sandy predominance, could be recovered and reforested with Acacia senegal, the soil of predilection of this species.Keywords: Chemical characteristics, textures, degraded soils, Acacia senegal, Niger.  


2020 ◽  
Vol 60 (4) ◽  
pp. 330-331
Author(s):  
M. Triki ◽  
S. Debbich ◽  
F. Yangui ◽  
H. Cherif ◽  
K. Chaabi ◽  
...  
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 22
Author(s):  
Fiacre Hermann Adifon ◽  
Ibouraïma Yabi ◽  
Pierre Vissoh ◽  
Ibouraïman Balogoun ◽  
Joseph Dossou ◽  
...  

Cette revue de littérature couvre la botanique, la domestication, l’écologie, les systèmes de culture, la transformation ainsi que les contraintes et perspectives pour une production durable des ignames en Afrique tropicale. L’igname est un taxon d’espèces essentiellement tropicales qui nécessitent des températures élevées. Ainsi, la germination est optimale entre 25 et 30 °C, alors que des températures inférieures à 15 °C ou supérieures à 35 °C la retardent. La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800 mm ; toutefois, il est possible de cultiver l’igname avec une pluviométrie de 600 mm mais le rendement reste faible. L’igname, pour la croissance végétative et une bonne tubérisation, préfère des sols limono-sableux ou sablo limoneux, ayant une conductivité hydraulique de 15 cm/h, une densité apparente comprise entre 1,1 et 1,6 g.cm−3 et surtout légers, profonds (> 0,6 m), bien drainés, riches en matière organique, en azote, en potasse, en magnésium et en calcium ; un pH compris entre 5 et 7 est aussi propice à une bonne culture d’igname. Au-delà des paramètres édaphiques et des facteurs climatiques, les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames. Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées par les producteurs sont principalement : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies rituelles.


2019 ◽  
Vol 36 ◽  
pp. A87
Author(s):  
N. Mbarek ◽  
M. Triki ◽  
F. Yangui ◽  
S. Bousselmi ◽  
H. Rejeb ◽  
...  
Keyword(s):  

2018 ◽  
Vol 335 ◽  
pp. 3
Author(s):  
Naïma Ifticene-Habani ◽  
Fatiha Abdoun

En Afrique du Nord, l’aire de répartition du pistachier de l’Atlas s’étend depuis l’Atlas tellien, où il se mêle au cèdre de l’Atlas, jusqu’au Sahara central où il côtoie l’acacia. Il possède une amplitude écologique remarquable et paraît candidat à une extension spatiale, à la faveur du réchauffement climatique. Après avoir rendu compte, dans un précédent article, des relations cerne-climat de cet arbre selon un gradient d’aridité, le présent travail concerne le déterminisme climatique de sa croissance radiale en milieu forestier, sous bioclimat subhumide. L’étude a été réalisée à Djebel Meddad sur deux expositions (nord et sud). L’analyse de la réponse aux événements climatiques extrêmes par le calcul des années caractéristiques révèle que le pistachier de l’Atlas est plus sensible aux événements extrêmes dans les expositions chaudes que fraîches, plus particulièrement aux événements qui inhibent la croissance. Les sensitivités moyennes sont très proches sur les deux versants mais restent faibles par rapport à celles obtenues dans les régions arides et semi-arides. L’analyse des indices de croissance montre que tous les cernes minces ou épais correspondent à des conditions particulièrement sèches ou pluvieuses. Les températures moyennes annuelles n’ont qu’un effet complémentaire. Aucun cerne extrêmement mince n’est enregistré au niveau des deux versants. Les fonctions de réponse montrent que les facteurs climatiques de l’année en cours jouent un rôle majeur dans la construction du cerne.  


2017 ◽  
Vol 329 (329) ◽  
pp. 3 ◽  
Author(s):  
Naima Ifticene-Habani ◽  
Mahand Messaoudene

Le pistachier de l’Atlas, Pistacia atlantica Desf., est assez peu étudié alors qu’il occupe une place importante dans les écosystèmes steppique et saharien algé- riens (Ahaggar : Sahara central). L’espèce constitue un cas écologique et biogéo- graphique particulier ; son association  à d’autres espèces caractéristiques des milieux saharien, aride et semi-aride indique sa très grande résistance aux changements globaux, notamment cli- matique. La question posée est de savoir comment réagit cet arbre aux change- ments climatiques actuels suivant un gradient d’aridité. Une étude dendro-éco logique a été entreprise pour identifier les facteurs climatiques régissant la croissance radiale de cette espèce. Cette approche permet de préciser à diffé- rentes échelles spatiales et temporelles la relation entre  variabilité  climatique et variabilité de la croissance radiale du pistachier de l’Atlas. La réponse du pis- tachier de l’Atlas aux évènements clima- tiques extrêmes a été étudiée par l’ana- lyse des années caractéristiques. L’étude a porté sur quatre populations installées dans deux régions : la région des hautes plaines steppiques de Djelfa et la région présaharienne de Béchar. L’analyse révèle que les années caractéristiques dépendent fortement des conditions hydriques (précipitations moyennes annuelles) et thermiques (températures moyennes annuelles). Les années de forte croissance correspondent à des annéeshumides. Enrevanche, lesannées de faible croissance correspondent à des années sèches. La réponse du pistachier de l’Atlas à la grande variabilité clima- tique est traduite par les valeurs élevées du coefficient de sensitivité moyenne. L’analyse des fonctions de réponse montre l’importance des précipitations dans la croissance radiale du pistachier de l’Atlas, et le rôle moindre joué par les températures dans des conditions modu- lées par le biotope.


Author(s):  
L Dembele ◽  
I Konate ◽  
D Goita ◽  
AA Oumar ◽  
S Sangare ◽  
...  

Objectif : Notre travail consiste à :Déterminer les périodes de risque pour la méningite et le paludisme à Bamako;Etablir une corrélation entre :-       d'une part les paramètres météorologiques (température de l'air, humidité relative de l'air, pluviométrie, insolation et vitesse du vent) et la fréquence des occurrences de paludisme ;-       d'autre part les mêmes paramètres pour la méningite.Méthode : Nous avons fait une étude rétrospective de l'évolution du paludisme et de la méningite en fonction de la variation des paramètres météorologiques (température de l'air, humidité relative de l'air, pluviométrie, insolation et vitesse du vent) à  Bamako.Résultats : Le  paludisme, rare au 1er et 2èm trimestres, est très fréquent au 3è trimestre et au 4è trimestre.  Quant à la méningite elle est fréquente au premier semestre et rare pendant le reste de l'année. La fréquence du paludisme est liée à la température moyenne de l'air, à la grande humidité de l'air, à la pluviométrie abondante, à la faible insolation et à la faible vitesse du vent. La fréquente de la méningite est liée à la haute température de l'air, à la faible humidité de l'air, à la faible pluviométrie, à la forte insolation  et à la grande vitesse du vent.Conclusion : La fréquence du paludisme est liée à la grande humidité, et à la faible insolation. Quant à la méningite, sa fréquence est liée à la haute température, à la grande vitesse du vent  et à la forte insolation.Mots-clés : Facteurs climatiques - méningite – paludisme- Bamako.


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