Système de filtration décolmatable utilisé pour préserver la qualité de l'eau potable en industrie alimentaire ou pharmaceutique

Author(s):  
S. Guillou ◽  
V. Gin ◽  
J.-Y. Leveau
Keyword(s):  
Author(s):  
F. Zidane ◽  
B. Lekhlif ◽  
A. Boulanger ◽  
S. Chenguiti ◽  
R. Hachim
Keyword(s):  

2019 ◽  
pp. 39-50
Author(s):  
G. Attard ◽  
Y. Rossier ◽  
J. Bardonnet ◽  
L. Eisenlohr

En France, plusieurs milliers de captages d’eau potable présentent une dégradation avérée de la qualité de l’eau due aux pollutions diffuses, par exemple liée aux nitrates ou aux micropolluants. Une bonne partie d’entre eux exploite une ressource de nappe libre, en milieu poreux. Les gestionnaires de ces captages ont besoin de connaître les secteurs sur lesquels agir en priorité pour améliorer la qualité de l’eau prélevée et le temps de retour sur investissement des actions engagées sur les aires d’alimentation de captage (AAC). Cet article présente une méthode cartographique simple d’utilisation permettant d’optimiser les programmes d’actions consacrés à la reconquête qualitative de ces captages. Cette méthode repose sur le choix, la projection et le traitement dans un système d’information géographique (SIG) d’abaques mis à disposition par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Ces abaques ont été élaborés par modélisation numérique déterministe en résolvant l’équation d’advection-dispersion en écoulement inversé. Les données nécessaires pour l’application de cette méthode sont : une cartographie de l’AAC avec la localisation du captage, une carte piézométrique de l’aquifère et sa perméabilité, la recharge pluviométrique de la nappe et le débit du captage. La projection d’un abaque sur une AAC permet d’obtenir une cartographie des parcelles qui ont la plus forte contribution à l’alimentation du captage ainsi que les temps de transit de l’eau souterraine jusqu’au captage les plus courts. Ainsi, la méthode proposée constitue une aide à la décision pour la construction des programmes d’actions destinés à reconquérir la qualité des captages d’eau potable et permet le suivi et l’analyse des actions déjà mises en œuvre.


2013 ◽  
Vol 27 (4-5) ◽  
pp. 443-469
Author(s):  
Véronique Masson ◽  
Florimond Ployette ◽  
Marie-Odile Cordier ◽  
Chantal Gascuel-Odoux ◽  
Ronan Trépos
Keyword(s):  

1992 ◽  
Vol 208 (1) ◽  
pp. 30-36 ◽  
Author(s):  
Eduardo Chia ◽  
Jacques Brossier ◽  
Marc Benoit
Keyword(s):  

2020 ◽  
pp. 113-128
Author(s):  
Y. QIAO ◽  
B. DE GOUVELLO ◽  
M. SAAD ◽  
B. TASSIN

Dans un système de récupération et d’utilisation de l’eau de pluie, le premier volume de ruissellement de toiture pendant l’événement pluvial est susceptible de contenir la plus grande partie des éléments polluants. Pour confirmer cette assertion, il est nécessaire d’étudier la qualité initiale et l’évolution de la qualité au cours de l’événement de pluie. À cet effet, un dispositif de collecte fractionnée par succession de récipients a été construit et mis en place sur des portions de toit de deux maisons situées dans différentes zones de la région Île-de-France (France) et 30 événements pluvieux ont été suivis pendant 2 ans. La qualité de l’eau de pluie a été analysée au travers des paramètres suivants: pH, conductivité, matières en suspension (MES), turbidité, carbone organique dissous (COD), entérocoques, Escherichia coli, flore totale à 22°C et à 36°C. Les résultats montrent que la différence de la qualité de l’eau de ruissellement de toiture entre les deux sites d’étude est importante en raison de divers facteurs (les caractéristiques intrinsèques du toit, l’environnement de la collecte, les facteurs météorologiques…). Du point de vue de la turbidité et de la conductivité, une part des événements de collecte montre une tendance décroissante. Cela confirme que l’amélioration de la qualité des eaux de toiture en cours d’événement est susceptible d’être observée. En revanche, les évolutions de tous les paramètres microbiologiques sont hétérogènes et cela témoigne du fait que cette amélioration n’est pas systématique.


1977 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
pp. 51-76
Author(s):  
B. Bobée ◽  
D. Cluis ◽  
A. Tessier

Abstract A water quality sampling programme for James Bay territory established in a previous study has been carried out for the Department of Natural Resources of the Province of Quebec. The network is composed of 5 base-stations, sampled every fortnight to determine the variability with time of the parameters and 16 satellite-stations, sampled five times yearly with a view to determine the spatial variability. The data (major ions and certain nutrients) gathered during the 1974–1975 field survey are subjected to an analysis by a multivariate technique (correspondence analysis) in addition to certain classical statistical methods. The latter have shown that the mean values obtained at satellite stations were representative of the annual mean. In addition, the results permit the determination for a given parameter, of the relationship between stations and, for a given station, the relationship between parameters. In both cases, the formulation of predictive equations was attempted. An overall evaluation of the data by correspondence analysis has permitted: - a more precise definition of the qualitative behaviour of the different sub-basins of the James Bay territory and characterization of their waters;- a proof of the existence of gradual concentration changes in both East-West and North-South directions. Within the original objectives of the network, the results of the study have led to the following recommendations: - to continue synchronised samplings;- to transform a base station with a low information content into a satellite station;- to create a new base station in the eastern part of the territory.


2005 ◽  
Vol 11 (4) ◽  
pp. 537-554
Author(s):  
F. Denizeau ◽  
A. C. Ricard

Le modèle CHIMIOTOX a été mis au point comme outil de gestion dans le but de réduire de façon importante la quantité de substances toxiques déversées dans le fleuve Saint-Laurent. Ce modèle effectue un calcul dont le résultat est une valeur numérique qui se veut représentative de la charge toxique présente dans un effluent industriel. Pour ce faire, le modèle attribue à chaque substance toxique une constante de toxicité, le facteur de pondération toxique (Ftox), dont la valeur est déterminée à partir des critères de qualité de l'eau du ministère de l'Environnement du Québec. Le Ftox sert à calculer l'unité CHIMIOTOX (UC) qui est le produit de Ftox par la charge journalière du polluant (kg/jour). La sommation des UC de toutes les substances ciblées donne l'indice CHIMIOTOX (IC) qui doit représenter le potentiel toxique de l'effluent. Dans la présente étude, le modèle CHIMIOTOX a été analysé du point de vue de ses implications au plan toxicologique. Les résultats de cette analyse montrent les faits saillants suivants. En premier lieu, le calcul du potentiel toxique théorique se fait selon l'équation d'une droite de pente Ftox. Ceci implique que le potentiel toxique calculé est directement proportionnel à la quantité de la substance, et cela, quel que soit le niveau supposé d'exposition. Cette démarche n'est pas compatible avec le concept fondamental de la dose-réponse, basé sur l'observation expérimentale. À cette étape du modèle, l'estimation du théorique risque de s'écarter considérablement de la réalité. En second lieu, l'UC est calculé en utilsant la charge journalière moyenne de l'effluent à partir de mesures effectuées sur trois jours. Le modèle fait abstraction des variations ponctuelles dans le temps, variations qui peuvent influencer de manière significative le profil d'exposition des organismes, et par conséquent, la toxicité. En troisième lieu, l'IC, qui est la sommation des UC, ne tient pas compte des interactions toxiques pouvant survenir dans le cas d'un mélange de substances, ni de la bioaccumulation dans la chaîne trophique. Une comparaison du CHIMIOTOX avec le modèle des TEF (Toxic Equivalency Factor) développé pour les dibenzo-p-dioxines et les dibenzofurannes polychlorés, a été effectuée afin de souligner la difficulté d'obtenir des valeurs théoriques prédictives de la toxicité de mélanges complexes, même lorsque ses composants possèdent un mécanisme d'action commun, ce qui n'est pas le cas pour la plupart des substances considérées par le CHIMIOTOX. Au total, le modèle CHIMIOTOX génère une incertitude qui s'accroît à chaque étape du calcul. Ceci l'empêche d'avoir une véritable valeur quantitative et limite considérablement son utilité dans l'évaluation du rique environnemental associé aux substances toxiques.


2005 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 371-395 ◽  
Author(s):  
B. Pinel-Alloul ◽  
D. Planas ◽  
R. Carignan ◽  
P. Magnan

Cet article présente une première synthèse comparative des impacts des feux et des coupes forestières sur la qualité des eaux et les communautés aquatiques des lacs de l'écozone boréale de l'est du Canada. La recherche a été réalisée de 1996 à 1998 dans le cadre d'un projet du Réseau de centre d'excellence sur la gestion durable des forêts (RCE-GDF) et porte sur 38 lacs du Bouclier Canadien du Québec. Les changements dans la qualité de l'eau ainsi que dans la diversité, la biomasse et la structure des communautés de plancton et de poissons ont été suivis pendant trois ans dans 20 lacs dont les bassins versants étaient non perturbés, dans 9 lacs qui avaient subit des coupes forestières et dans 9 lacs qui avaient subit des feux de forêt. Notre étude montre que les feux et les coupes ont des impacts significatifs qui diffèrent selon le type de perturbation. En général, les lacs affectés par les coupes et les feux ont des concentrations de phosphore 2 à 3 fois plus élevées que les lacs de référence. Toutefois, les lacs affectés par les feux montrent des concentrations en nitrates beaucoup plus élevées tandis que les lacs affectés par les coupes sont moins transparents et ont des eaux plus colorées, très riches en carbone organique dissous. Les feux et les coupes affectent aussi de façon différente la minéralisation des eaux et les concentrations des ions majeurs. Les feux et les coupes n'ont pas d'effet sur la biodiversité des communautés planctoniques, sauf dans les lacs ayant un grand bassin versant et plus de 40 % de perturbation. Aucune différence n'a été observée entre les lacs de référence et les lacs perturbés au niveau de l'occurrence, l'abondance et la croissance des espèces de poissons. En revanche, les feux et les coupes affectent la production et la structure des communautés aquatiques. Dans les lacs affectés par les feux, l'enrichissement en azote et phosphore provoque une hausse de la concentration en chlorophylle a, et de la biomasse du phytoplancton et du limnoplancton (seston > 53 µm), en particulier des diatomées, des rotifères et des gros crustacés, pendant deux à trois années après les feux. En revanche, dans les lacs affectés par les coupes, l'enrichissement en phosphore n'entraîne qu'une augmentation très faible et limitée à un an de la biomasse des algues et pas de changement dans les biomasses du limnoplancton, en raison de la forte couleur et de la transparence réduite des eaux, qui limite la production biologique. Les coupes ont un impact négatif sur les copépodes calanoïdes, un groupe de zooplancton caractéristique des lacs oligotrophes et transparents. Une diminution significative de la proportion des individus de petite taille a été observée chez les populations de perchaude et de meunier noir des lacs perturbés (lacs de coupe et de feux formant un seul groupe). Les impacts observés dans la qualité des eaux et la production du plancton augmentent avec l'importance relative des perturbations au niveau du bassin versant. Cependant, la variabilité dans les caractéristiques des bassins versants et des lacs, en particulier le rapport de drainage et le temps de résidence des eaux, a des effets confondants sur les réponses des écosystèmes lacustres aux perturbations par les feux et les coupes.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document