État des lieux de la Santé Mentale en Afrique de l’Ouest

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 72-72
Author(s):  
C. Bergot

Les troubles mentaux affecteraient, selon les données officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [1,2] 450 millions de personnes dans le monde. L’incidence de ces troubles est en tout lieu similaire à celle des pays européens, du moins pour les principales pathologies chroniques (schizophrénie et trouble bipolaire notamment), mais il existe des spécificités épidémiologiques propres à l’Afrique Subsaharienne. Ces données sont difficilement interprétables, en regard du contexte socioculturel des pays concernés, où la maladie mentale est encore souvent interprétée comme une faiblesse de caractère, un châtiment causé par des esprits surnaturels, voire même comme un mal dangereux et contagieux. La maladie mentale y est donc peu prise en compte, d’autant plus que pour faire face à ces représentations, les programmes nationaux de développement de soins en santé mentale sont quasiment inexistants. La disparité des moyens octroyés par les différents états dans le monde est abyssale, tant sur le plan financier, que sur le plan des moyens matériel et humain. De même, les initiatives non gouvernementales se détournent le plus souvent des prises en charge pérennes, au profit de la gestion de crises humanitaires et du traumatisme psychique. L’exemple plus particulier du Bénin appuie ces données communes aux pays d’Afrique de l’Ouest. Il n’y existe qu’un seul centre hospitalier psychiatrique public pour tout le territoire, pour lequel il manque cruellement de main d’œuvre soignante (médecins, infirmiers, psychologues, travailleurs sociaux,…). Les frais à la charge des familles, lorsqu’elles parviennent à consulter, sont colossaux, et ne peuvent être assurés de façon continue. Ainsi, la crainte, l’impuissance et la pauvreté poussent les familles à abandonner leurs parents, qui se retrouvent isolés de la société, errants dans les métropoles, enchaînés à des arbres ou accaparés par des sectes. Les maltraitances qu’ils subissent sont peu connues, et d’autant plus fréquentes, qu’à de rares exceptions près, elles s’inscrivent dans une absence de cadre juridique approprié.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-73
Author(s):  
W. Alarcon

L’association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest a été créée par des soignants de l’hôpital psychiatrique du centre hospitalier Mas Careiron à Uzès dans le Gard. Son objectif est de nouer des partenariats avec des structures de soins psychiatriques en Afrique (ONG, Hôpitaux publics, Associations,…) et de sensibiliser la communauté psychiatrique à la nécessité de développer de véritables politiques de santé mentale à l’échelle du continent. La faiblesse des politiques publiques, le faible niveau d’équipement et de formation psychiatrique dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne obligent à penser des modèles d’organisation sanitaire adaptés à la réalité du terrain [3]. Nous prendrons pour exemple le partenariat passé entre SMAO et l’ONG Ivoiro-béninoise Saint-Camille de Lellis qui depuis trente ans, œuvre à la mise en place de soins et d’outils de réinsertion pour les malades psychiatriques dans ces deux pays. À ce jour, ce sont huit centres d’hospitalisation, autant de centres de consultation et sept centres de réhabilitation par le travail qui y ont vu le jour. Le modèle de soins proposé par l’ONG St-Camille repose essentiellement sur la compétence infirmière du fait d’une carence réelle sur le plan médical. L’idée des soins proposés par cette association est intéressante car elle rappelle par bien des points la naissance de la sectorisation psychiatrique en France : modicité et accessibilité des soins, maillage territorial, volonté de déstigmatisation de la pathologie psychiatrique dans un environnement culturel chargé de représentations négatives [2]. Il apparaît cependant nécessaire d’imaginer à court et moyen termes des aides plus importantes sur la question de l’aide à l’achat des traitements psychotropes, et ce d’autant que le coût moyen d’un traitement annuel par patient reste très modique au regard d’autres traitements (ex VIH) pour lesquels la communauté internationale a su se mobiliser [1].


2012 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 47-63

Certaines personnes atteintes de troubles mentaux présentent des problèmes d’itinérance, de toxicomanie ou de prostitution, surtout en milieu urbain. Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont établi un protocole d’entente afin de mieux intervenir auprès de cette clientèle et d’éviter des conséquences malheureuses liées à la violence. Les défis sont toutefois nombreux. Santé mentale au Québec a rencontré M- Sandra D’Auteuil, adjointe au directeur des services professionnels et directeur adjoint aux affaires médicales et académiques du CHUM et Geneviève Gonthier, agente sociocommunautaire du SPVM.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 641-642
Author(s):  
C. Bergot

La santé mentale, notamment la dépression et le suicide, est l’un des troubles majeurs du 21e siècle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), par son plan d’action pour la santé mentale 2013–2020 [1], préconise de renforcer les dispensateurs de soins non spécialisés, afin qu’ils intègrent la santé mentale à leur prise en charge, permettant l’utilisation de moyens à faible coût, à grande échelle, et ce dans un cadre communautaire. L’OMS insiste également sur la nécessité d’articuler santé physique et santé mentale, pour une prise en charge globale et multidimensionnelle de l’individu.Pour ce faire, santé mentale en Afrique de l’Ouest (SMAO) développe avec son partenaire l’ONG Saint-Camille de Lellis, au Bénin, un réseau de centres relais de santé mentale, organisés en première ligne de la prévention et la prise en charge des maladies psychiatriques, dont le suicide.Un programme de formation d’agents de santé communautaires (infirmiers de soins généraux) est mis en place sur 3 années, dont le but est de les sensibiliser à la pratique psychiatrique. Un pré-requis à ce travail est de briser le tabou autour du suicide, qui peut concerner toute personne quels que soient son sexe, son âge, sa culture et sa religion. Destigmatiser le suicide autorisera les patients à en parler, et permettra aux soignants de leur porter un regard non jugeant et non culpabilisant, donnant accès à une évaluation plus fine, notamment par le biais d’échelles d’évaluation simples. Le patient, si besoin, pourra être revu rapidement en consultation au centre relais. Ce système, en offrant une alternative à l’hospitalisation, permet aux patients et aux familles l’accès aux soins à moindre coût.Ce réseau tend à se généraliser au Bénin, et l’on peut espérer que les services de soins en santé mentale seront prochainement répartis équitablement sur tout le territoire.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 85-85
Author(s):  
W. Alarcon ◽  
V. Bergot ◽  
L. Surig ◽  
S. Simon ◽  
E. Jacques ◽  
...  

L’Association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest est née d’une collaboration avec l’ONG Béninoise « Saint-Camille ». Cette association fondée par Grégoire Ahongbonon œuvre depuis près de 30 ans, en Côte d’Ivoire et au Bénin pour soustraire les malades psychiatriques au sort qui leur est le plus souvent réservé en l’absence de soins : l’errance pathologique dans les métropoles du continent et l’enchaînement physique à des arbres ou des murs à l’écart des villages dans les campagnes. La maladie mentale reste en effet un sujet tabou dans ces sociétés marquées par des croyances séculaires autour de la sorcellerie et de l’envoûtement. L’action de l’ONG Saint-Camille s’inscrit aussi dans un contexte de pénurie de structures soignantes (un seul hôpital psychiatrique au Bénin par exemple). On peut ainsi regretter la quasi-absence de politiques de développement de réseaux de soins psychiatriques en Afrique de l’Ouest, tant du point de vu des gouvernements que des grandes ONG médicales internationales, pour qui la psychiatrie n’est pas une priorité. Aujourd’hui ce sont plus de 20 000 malades qui ont été accueillis dans les 8 centres de soins d’ONG St-Camille en Côte d’Ivoire et au Bénin, et qui ont pu être réinsérés dans leurs familles, au prix d’une lutte incessante contre les représentations de la maladie mentale encore en cours dans cette partie du monde. L’association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest, organisée autour de soignants du centre hospitalier Le Mas Careiron à Uzès (30) est engagée dans un partenariat avec l’ONG Saint-Camille et développe les actions suivantes :– soutien financier envers ses partenaires africains pour l’achat de médicaments psychotropes ;– aide à la formation en santé mentale ;– organisation de missions de bénévolat en santé mentale en Afrique de l’Ouest ;– organisation de rencontres et débats autour du thème de la santé mentale en Afrique.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S93-S93
Author(s):  
J.C. Bernard

L’association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest (SMAO) a noué un partenariat depuis 2012 avec l’ONG béninoise Saint-Camille de Lellis (SCL). Celle-ci se bat pour changer la condition des personnes souffrant de troubles psychiques (dont la schizophrénie) en Afrique Sub-Saharienne et développe notamment un réseau de centres relais de santé mentale au Bénin, permettant une prise en charge précoce. Ce modèle d’organisation sanitaire est adapté à la réalité du terrain et conforme au plan d’action pour la santé mentale 2013-2020 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La condition de personnes souffrantes de schizophrénie au Bénin ainsi que leur prise en charge seront illustrées par de courtes vidéos. Un programme de formation d’agents de santé communautaires (infirmiers de soins généraux) est mis en place sur 3 années. Le but est de les former à la pratique psychiatrique, pour qu’ils puissent ensuite accueillir les personnes concernées. Désenchaînées, ramenées à leur condition humaine, elles sont prises en charge médicalement dans le but de soulager leurs souffrances et celles de leurs familles. En période de crise, elles peuvent être revues rapidement en consultation au centre relais. Ce système, en offrant une alternative à l’hospitalisation (option par ailleurs souvent inexistante), permet aux patients et aux familles l’accès aux soins à moindre coût. Parallèlement, l’action tend à réinsérer la personne dans sa communauté. On peut espérer que ce réseau se généralise au Bénin, avec des centres relais répartis équitablement sur tout le territoire. Il apparaît cependant nécessaire d’imaginer des aides plus importantes, notamment pour l’achat des traitements psychotropes. Quand la communauté internationale va-t-elle se mobiliser pour cet enjeu majeur de santé publique, comme elle a pu le faire dans le champ infectieux avec les trithérapies anti-VIH ?


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 597-598
Author(s):  
L. Silva ◽  
M. Celhay ◽  
M. Chaussin ◽  
S. Monneraud ◽  
P. Godart

Les jeunes en difficulté constituent un problème important de société et de santé publique. Une étude a été conduite par les Centres d’Examens de Santé de l’Assurance Maladie et les Missions Locales pour mieux connaître la santé mentale des jeunes [1]. Cette étude établit l’existence de fortes corrélations entre la précarité, des traumatismes vécus dans l’enfance et des troubles psychiques. Elle souligne l’importance de considérer la souffrance des jeunes dans une approche globale de leurs difficultés. Plus le jeune est en souffrance, moins il semble enclin à demander de l’aide. Les manifestations de sa souffrance et de ses troubles se déposent dans les lieux dits du social, ou bien souvent, restent enkystées dans sa famille. Dans la filiation des EMPP [2], une Équipe Mobile pour les Jeunes en Souffrance Psychique (EMJSP) a été crée et mise en place dans l’établissement psychiatrique du Centre Hospitalier des Pyrénées de Pau (64), en juin 2013. Cette équipe pluridisciplinaire – composée d’une psychiatre, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’une infirmière – intervient auprès des jeunes (18–25 ans) qui sont en situation de précarité et/ou qui présentent des troubles psychiques. L’EMJSP rencontre le jeune dans son environnement (institution, rue, famille), dans une posture de proximité, là où il a été identifié par un partenaire ou par sa famille. Les objectifs sont alors de prévenir l’émergence des troubles psychiques, de faciliter l’accès aux soins et de préserver le risque de rechute. Les jeunes accompagnés vers le soin présentent des troubles mentaux, des troubles de la personnalité et du comportement. Il s’agit donc d’expliciter les premiers pas d’une équipe mobile spécialisée pour les jeunes et conçue pour répondre à la complexité de leur situation intriquant des problématiques sociales, éducatives, familiales et psychiatriques ; tout comme l’a développé le Dr Tordjman [3] pour les adolescents.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 640-641
Author(s):  
P. Legrand

Malgré un manque d’études et de statistiques officielles, la progression de la clinique suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide et suicide) en Afrique Sub-Saharienne semble incontestable sur le terrain. Cette avancée de l’intentionnalité de se donner la mort, s’explique sans doute en partie par les profondes mutations que les sociétés africaines vivent actuellement dans le cadre de la globalisation économique et culturelle.De ce point de vue, cette augmentation semble donner raison au postulat du sociologue Émile Durkheim selon lequel le fait social serait au moins aussi important que le déterminisme individuel dans l’explication du suicide [1].Dans une première partie, nous tenterons d’analyser l’évolution des sociétés contemporaines africaines au filtre des concepts Durkheimiens de « régulation » et d’« intégration » pour tenter de donner une ébauche sociologique du suicide en leur sein.Nous envisagerons dans une seconde partie, de donner un cadre épidémiologique et sémiologique à la clinique suicidaire africaine contemporaine et comment celle-ci a pu naître et évoluer par rapports aux représentations traditionnelles qui y étaient rattachées [2,3].Nous terminerons par la présentation de l’action que l’association santé mentale en afrique de l’Ouest (SMAO) développe à travers la mise en place de centre-relais de santé mentale avec son partenaire, l’Ong Saint-Camille de Lellis, au Bénin. Ce programme de formation sur trois années permet de sensibiliser les acteurs de santé de première ligne (infirmiers de soins généraux) à cette clinique du suicide qui reste encore taboue et difficile à appréhender, tant sur le plan culturel que religieux [4].


2011 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 141-147
Author(s):  
AG Bulloch ◽  
S Currie ◽  
L Guyn ◽  
JV Williams ◽  
DH Lavorato ◽  
...  

Introduction Des estimations précises de la charge de morbidité sont nécessaires pour offrir des services de santé mentale adaptés à la population. Méthodes Nous avons évalué la prévalence des cas de trouble bipolaire traités par les services de santé mentale dans la zone de Calgary, circonscription hospitalière albertaine comptant une population de plus d’un million d’habitants. Nous avons utilisé les données administratives conservées dans un dépôt central fournissant les renseignements sur les contacts pour des soins de santé mentale d’environ 95 % des services de santé mentale financés par l’État. Nous avons comparé cette prévalence des cas traités aux données autodéclarées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : Santé mentale et bien-être de 2002 (ESCC 1.2). Résultats Sur les 63 016 personnes âgées de 18 ans et plus traitées dans la zone de Calgary en 2002-2008, 3 659 (5,81 %) ont reçu un diagnostic de trouble bipolaire de type I et 1 065 (1,70 %), de trouble bipolaire de type II. On estime que la prévalence des cas traités de ces troubles s’établit à 0,41 % dans le premier cas et à 0,12 % dans le second. Nous avons estimé, d’après les données de l’ESCC 1.2, qu’entre 0,44 % et 1,17 % de la population canadienne était traitée par des psychiatres pour un trouble bipolaire de type I. Conclusion Dans le cas du trouble bipolaire de type I, l’estimation fondée sur les données administratives locales est proche de la borne inférieure de la fourchette de l’enquête sanitaire. Le degré de concordance dans nos estimations prouve l’utilité des dépôts de données administratives dans la surveillance des troubles mentaux chroniques.


2015 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 205-227 ◽  
Author(s):  
Isabelle Paquette ◽  
Arthur Amyot ◽  
Geneviève Létourneau

La gérontopsychiatrie est une surspécialité de la psychiatrie qui s’intéresse à l’évaluation, au diagnostic et au traitement des troubles mentaux complexes chez les personnes âgées. Fait méconnu, son histoire encore jeune est fortement liée, au Québec, à celle du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal (UdeM) et son réseau d’hôpitaux d’enseignement : dès la fin des années 1970, le premier service de gérontopsychiatrie a vu le jour à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et la première clinique externe au Pavillon Albert-Prévost. Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal ont développé par la suite des services de gérontopsychiatrie à leur image. Le département de psychiatrie de l’UdeM est aussi le premier au Québec à offrir un programme de résidence en gérontopsychiatrie agréé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, et ce depuis 2014. La gérontopsychiatrie est un domaine en plein essor, et les défis sont multiples dans le contexte démographique actuel. Pourtant, des obstacles majeurs freinent son développement sur le plan clinique, de l’enseignement et de la recherche, en particulier l’absence de postes spécifiques et protégés en gérontopsychiatrie. La restructuration majeure du réseau de la santé au Québec en 2015 est un autre point d’incertitude. Ce cinquantenaire du département de psychiatrie est une occasion de souligner l’apport majeur de l’UdeM au développement de la gérontopsychiatrie au Québec, et d’insister sur la spécificité des besoins des aînés en matière de soins et de services en santé mentale.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


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