scholarly journals La prise en charge à long terme de l’asthme chez les enfants inuits et des Premières nations : un outil de transfert du savoir fondé sur les lignes directrices canadiennes pour l’asthme pédiatrique, conçu pour être utilisé par les professionnels de la santé de première ligne qui travaillent dans des communautés isolées

2013 ◽  
Vol 35 (6) ◽  
pp. 554-558
Author(s):  
Don Wilson ◽  
Sandra de la Ronde ◽  
Simon Brascoupé ◽  
Alisha Nicole Apale ◽  
Lucy Barney ◽  
...  

2016 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 51-58
Author(s):  
Karine Bertrand

Pendant de nombreuses décennies, les Premières Nations furent un sujet de prédilection pour les cinéastes qui se présentèrent comme les médiateurs d’une culture envisagée selon un point de vue extérieur. La récente prise en charge de leur représentation par les autochtones eux-mêmes a permis un renversement des rôles, la mise en image de leur culture passant par une revitalisation de la mémoire ancestrale et par la création d’une nouvelle communauté audiovisuelle rassemblée autour du film. Cet article tente de démontrer comment, au sein d’oeuvres telles que Le jour avant le lendemain (2008) et Atanarjuat (2001), la figure du médiateur blanc devient à son tour « tiers absent », sa présence étant suggérée de façon tacite à l’intérieur de la diégèse ainsi qu’à travers l’appropriation d’un médium étranger. L’auteure montre également comment le film et ses participants se présentent à leur tour comme des passeurs de mémoire, à travers la relation qui se crée entre l’oeuvre et les spectateurs lors des projections organisées dans les communautés.


Author(s):  
André-Gilles Bourassa

« L’Orphée rouge » est placé sous l’égide d’une stèle de couleur ocre, représentant un prince qui danse à la porte de l’enfer où il a vaincu la mort. Différents artefacts, semblablement rattachés à des légendes et des rituels, sont étudiés par rapport à leur théâtralité : masques, partitions, pétroglyphes et sculptures. À l’aide d’études paléographiques récentes et de récits d’observateurs de l’époque, cet essai entend jeter un peu de lumière sur certaines « actions » des Premières Nations de la Nouvelle-France, leur déroulement, leurs lieux et leurs thèmes.


2006 ◽  
Vol 39 (3) ◽  
pp. 715-717
Author(s):  
Erik Martel

Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones., OTIS, Ghislain (sous la direction de), Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2004, 197p.Les relations entre les peuples autochtones et les pouvoirs politiques canadiens n'ont pas toujours été—et ne sont pas forcément aujourd'hui—salutaires. Historiquement, une litanie de conflits et d'interminables procès attestent que le gouvernement fédéral a souvent fait preuve d'une profonde incompréhension envers les revendications et les pratiques ancestrales des Premières nations. Malgré des séries d'événements regrettables, le gouvernement canadien semble aujourd'hui faire preuve d'une volonté politique visant à apporter des changements de fond dans l'état de ses relations avec les peuples autochtones, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de vie. Depuis le rapatriement de la constitution et avec l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, plus précisément de son article 35 qui assure une reconnaissance des droits des peuples autochtones, d'autres événements ont renforcé cette perception de volonté politique. Notons d'une part la publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones, publié en novembre 1996 et présentant une série d'environ 440 recommandations qui ont pour objectif une modification manifeste des relations entre les Autochtones, les allochtones et le gouvernement; et d'autre part celle du Guide de la politique fédérale sur l'autonomie gouvernementale des Autochtones, qui propose la création d'un partenariat historique permettant la négociation d'ententes visant l'autonomie gouvernementale.


Author(s):  
Dorothy Forbes ◽  
Catherine Blake ◽  
Emily Thiessen ◽  
Sara Finkelstein ◽  
Maggie Gibson ◽  
...  

RÉSUMÉCet article discute l’échantillon d’une étude des Premières Nations plus vaste sur les décisions de soins de la démence et le partage des connaissances. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre le processus de partage des connaissances entre les praticiens de la santé (PS), les partenaires de soins, et les personnes atteintes de démence (PAD) au sein d’une communauté rurale des Premières Nations. Une méthodologie de la théorie constructiviste ancrée a été utilisée. Dix-neuf entrevues ont ete menées à trois reprises avec deux réseaux de soins de la démence qui comprenait deux PAD, trois partenaires de soins, et deux PS. Un modèle, “Partage des connaissances sur les soins de la démence,” a été conçue, centrée sur les PAD et leurs partenaires de soins. Trois grands thèmes du partage des connaissances sont representées dans le modèle: (1) le développement des relations de confiance, (2) l’accès et l’adaptation aux informations, et (3) application des informations. Des approches sensibles à la culture sont essentiels pour le développement des relations de confiance. Une fois que les relations ont été développées, le partage des connaissances grâce à l’accès, l’adaptation et l’application des informations est devenu possible.


Author(s):  
Don J. Manderscheid

RésuméCet article analyse la relation fiduciaire, ou de trust, créée entre les membres d'un conseil de bande de Premières Nations et ceux de la bande. La discussion porte notamment sur le fait qu'en tant que forme gouvernementale locale, le conseil de bande est analogue à un conseil municipal, dans sa composition et son mode de fonctionnement. La nature et la portée respectives de cette relation fiduciaire sont étudiées en détail, tant pour le conseil de bande que le conseil municipal. Le concept de relation fiduciaire est important dans la mesure où le modèle municipal de gouvernement autonome semble être la voie choisie par les peuples des Premières Nations pour atteindre l'autonomie. L'auteur identifie toutefois des manquements statutaires d'une telle forme de gouvernement autonome qui n'arrive pas à reconnaître ni à tenir compte de cette relation fiduciaire, et qui compromettraient l'établissement d'un gouvernement autochtone autonome fonctionnel.


2004 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 33-57 ◽  
Author(s):  
Andrée Lajoie ◽  
Éric Gélineau ◽  
Stéphanie Lisa Roberts ◽  
Alisa Kinkaid

Résumé Aboutissement d’une réforme importante, la Loi portant ratification de l’Accord-cadre relatif à la gestion des terres des premières nations et visant sa prise d’effet soulève la question de savoir dans l’intérêt de qui elle a été conçue. Émane-t-elle de revendications des Premières Nations ou a-t-elle été imposée pour satisfaire les besoins de la majorité canadienne ? La réponse à ces questions conditionnera la légitimité et, sans doute, l’effectivité des mesures adoptées. Au terme de cette étude, il appert qu’il ne s’agit ni d’une réforme imposée d’en haut par un législateur représentant une population unanime, ni d’une réforme réclamée par une base autochtone unie. Ce serait plutôt une entente conclue entre, d’un côté, une minorité de groupes d’Autochtones désireux de s’engager dans l’économie de marché et, de l’autre, des autorités fédérales recherchant le désengagement de l’État et répondant aux désirs des banques en faveur d’un nouveau régime foncier conforme aux exigences de cette économie de marché. Ceci rend difficile la qualification de ces codes fonciers, qui ne se rangent ni dans le droit « local » canadien ni dans le droit « populaire » autochtone.


2011 ◽  
Vol 31 (4) ◽  
pp. 182-185
Author(s):  
SL Mills ◽  
E Vanden

Une table ronde internationale sur le soutien à l’auto-prise en charge des personnes atteintes d’une affection chronique s’est tenue en juin 2009 à Vancouver (Canada). Cette table ronde, à laquelle ont participé 23 experts (chercheurs, décideurs, professionnels de la santé et consommateurs) provenant du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, a favorisé un examen critique des démarches en matière de soutien à l’auto-prise en charge et l’établissement d’un consensus sur la manière de progresser dans le domaine de l’auto-prise en charge. Les discussions ont mené à l’ébauche d’un cadre international posant les principales définitions ainsi que les grands principes et les orientations stratégiques, et fournissant des exemples de stratégies destinés à guider les personnes appelées à renforcer les capacités relatives au soutien à l’auto-prise en charge aux échelles locale, régionale ou nationale. Ce cadre constitue un mécanisme de transfert des connaissances qui, si tout va bien, servira de catalyseur de changement dans les orientations des politiques, les pratiques et la recherche en matière de soutien à l’auto-prise en charge, afin de mieux répondre aux besoins de toutes les personnes aux prises avec une affection chronique. Plus de 400 intervenants, travaillant à divers paliers, aussi bien au Canada qu’au sein de la communauté internationale, ont été invités à réviser le cadre au moyen d’une consultation en ligne. La publication de la version définitive du cadre est prévue pour la fin de l’automne 2011.


2021 ◽  
Vol 69 (3) ◽  
pp. 813-827
Author(s):  
Audrey Boissonneault

La Loi sur la gestion financière des premières nations (LGFPN) délègue aux conseils de bande le pouvoir de prélever l'impôt foncier. Le présent article décrit et analyse l'efficacité de la délégation de pouvoir comme outil d'autonomie gouvernementale. L'article 5(1) de la LGFPN permet aux conseils de bande de prélever l'impôt foncier afin d'améliorer leur situation économique — en leur fournissant une source de revenus — et d'améliorer leur autonomie gouvernementale. Toutefois, il comporte de nombreuses restrictions. Celles-ci incluent l'obligation de se conformer aux normes de gestions financières prévues par la Loi, ainsi que l'homologation des lois concernant l'impôt foncier par la Commission sur la fiscalité des premières nations (CFPN) (dont la majorité des membres sont nommés par le gouvernement fédéral). L'impôt foncier doit également respecter les règlements pris par le gouverneur en conseil en vertu de la Loi, qui concernent présentement l'évaluation des propriétés (incluant les appels concernant celle-ci), les intérêts et pénalités ainsi que l'inspection des propriétés. Les contribuables ont déposé à deux reprises des demandes en contrôle judiciaire visant à faire invalider les décisions de la CFPN. Considérant que ces deux tentatives se sont soldées par un échec, il importe de mitiger les critiques liées aux restrictions à l'autonomie gouvernementale qui semblent être imposées par le texte de la LGFPN. Il n'en demeure pas moins que le gouvernement fédéral conserve un contrôle important sur le processus législatif des Premières Nations en ce qui concerne l'impôt foncier. Lorsqu'il prend la forme de règlement, ce contrôle est direct, mais le gouvernement conserve également un contrôle indirect de par la présence de la CFPN. Une réforme s'impose : les pouvoirs doivent être véritablement délégués afin d'atteindre l'objectif d'améliorer de façon significative l'autonomie gouvernementale des Premières Nations participantes. Le pouvoir de prélever l'impôt foncier est délégué aux conseils de bande depuis la Loi sur les indiens de 1951. Il est temps que les Premières Nations puissent exercer ce droit sans ingérence fédérale. Une protection constitutionnelle de l'autonomie gouvernementale doit être l'objectif ultime.


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