Réflexions sur notre prise en charge conjointe ORL et acupuncture sur le système nerveux végétatif et l’axe cervical chez les patients porteurs d’un acouphène chronique invalidant

2000 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 36-39
Author(s):  
Martine Ohresser ◽  
Philippe Jeannin
2011 ◽  
Vol 167 (10) ◽  
pp. 721-728 ◽  
Author(s):  
A. Gonzalez-Aguilar ◽  
C. Houillier ◽  
C. Soussain ◽  
K. Hoang-Xuan

Author(s):  
N. de Suremain ◽  
T. Lecarpentier ◽  
R. Guedj

Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 571-571
Author(s):  
P.-M. Astorg ◽  
A. Moroy ◽  
S. Lamy ◽  
L. Jehel ◽  
J.-M. Sigward

ContexteLes malades de psychiatrie meurent 25 ans plus tôt que la population générale, en particulier de maladies cardiovasculaires dont un des facteurs de risque est le syndrome métabolique. Les psychiatres sont souvent les seuls médecins à prendre en charge les patients hospitalisés dans des services psychiatriques, avec une approche somatique limitée.MéthodologieNous avons réalisé une étude observationnelle de novembre 2013 à juillet 2014 afin d’établir un profil des sujets pris en charge en psychiatrie au CHU de Martinique (CHUM).ObjectifNotre objectif principal est de décrire le profil des personnes hospitalisées dans le service de Psychiatrie du CHUM : comorbidités somatiques (dont syndrome métabolique) et psychiatrique, niveau socio-économique, histoire de vie (avec recherche de traumatisme).RésultatsCent quarante-quatre dossiers ont été documentés ; 62 % de femmes et 38 % d’homme avec une moyenne d’âge de 46 ans [18 ; 79]. 68 % de la population est créoles martiniquais et 17 % métropolitains. 85,7 % présentent des troubles somatiques (moyenne 2,2) et se répartit comme suit : 31 % problème cardiaque, 26 % endocrinologique, 16 % respiratoire, 25 % appareil locomoteur, 17 % maladie du système nerveux, 16 % appareil génito-urinaire et 28 % autres. 18 % présentent un syndrome métabolique. Nous ne retrouvons pas dans cette étude préliminaire de maladies psychiatriques prédisposantes pour développer un syndrome métabolique. Nous ne retrouvons pas non plus de lien entre l’histoire de vie traumatique avec diagnostic d’état de stress post-traumatique et la présence d’un syndrome métabolique (Chi2 et tests exact de Ficher).ConclusionsCes résultats soulignent la nécessité de sensibiliser les professionnels en psychiatrie sur la nécessité d’identifier les facteurs de risque de pathologie somatique (notamment métabolique et cardio-vasculaire) et de développer un réseau de prise en charge multidisciplinaire pour les patients hospitalisés en psychiatrie.


2018 ◽  
Vol 64 (3) ◽  
pp. 220
Author(s):  
H. Abdourafiq ◽  
M. Abdoun ◽  
A. Bentebaa ◽  
A. Aitelqadi ◽  
K. Aniba

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 38-39
Author(s):  
H. Nabi

Le stress (psychologique) est de plus en plus considéré comme un facteur de risque important et potentiellement modifiable de maladies cardiovasculaires. Le stress peut intervenir à différentes étapes du processus de développement de ces maladies : de l’exposition aux facteurs de risque cardiovasculaires (sédentarité, hypertension, tabagisme, etc.) à la manifestation préclinique et à l’issue de la maladie (récurrence d’évènements et mortalité) en passant par le développement à long terme de l’athérosclérose. Le concept de stress a beaucoup évolué au cours du XXe siècle et il est généralement admis aujourd’hui qu’un état de stress survient « lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ». Même si plusieurs travaux ont montré que des situations de stress aigu (catastrophes naturelles par exemple) peuvent agir comme un déclencheur d’évènements cardiaques chez des personnes atteintes d’athérosclérose, c’est sur l’impact du stress chronique sur ce risque que se concentre l’essentiel de la recherche de type épidémiologique. Le stress au travail, qui a fait l’objet de plusieurs conceptualisations (modèles de Karasek et de Siegrist), constitue l’un des modèles de stress chronique le plus étudié, avec la mise en évidence d’augmentation du risque de maladie coronarienne variant de 30 à 60 % chez les personnes exposées à ce stress. Parmi les mécanismes pathophysiologiques privilégiés pour expliquer l’effet de stress sur le risque cardiovasculaire figurent les dysfonctionnements du système nerveux autonome (p.ex. hausse de la presse artérielle, baisse de la variabilité du rythme cardiaque), endocrinien (p.ex. sécrétion importante de cortisol) et immunitaire (p.ex. sécrétion importante de cytokines). Bien que l’importance de la prise en charge du stress ait été soulignée dans les directives européennes en matière de prévention des maladies cardiovasculaires, son application en clinique semble assez limitée.


2021 ◽  
Vol 13 (3) ◽  
pp. 111-115
Author(s):  
C. Donner ◽  
A. Holoye

Les études à propos de la douleur fœtale et de ses conséquences font suite à celles menées à propos de la douleur néonatale et de sa prise en charge dans les années 1980. Les définitions classiques de la douleur ne peuvent pas être appliquées au foetus. La douleur fœtale est définie actuellement comme la réponse à une stimulation nociceptive. Les nocicepteurs sont largement présents au niveau cutané chez le foetus. La stimulation nociceptive ne veut pas dire que le foetus a la capacité de « ressentir ». Le foetus possède l’équipement nécessaire pour percevoir des stimulations nociceptives, la question est de savoir si ce système est opérationnel. La maturation du système nerveux central est un processus complexe et difficile à étudier. La pratique de gestes invasifs potentiellement douloureux pour le foetus a activé la recherche à propos de l’analgésie fœtale dès les années 1990. Différentes situations ont été identifiées comme potentiellement douloureuses pendant la période anténatale. Même si le foetus n’expérimente pas la douleur comme un être conscient, il manifeste une réponse adaptée au stress lors d’une stimulation nociceptive entraînant des modifications hémodynamiques et hormonales. Ces modifications, si elles surviennent à un stade critique du développement du SNC, pourraient entraîner des conséquences immédiates mais peut-être aussi à long terme. Les nouvelles techniques d’imagerie ouvrent des voies de recherche dans la précision du développement cérébral à chaque âge gestationnel mais aussi dans une approche fonctionnelle. La complexité du développement cérébral et la compréhension des conséquences de l’environnement foetal, les conséquences des différents stimuli dont la douleur, nécessitent une recherche transdisciplinaire.


2020 ◽  
Vol 10 (6) ◽  
pp. 391-397
Author(s):  
N. de Suremain ◽  
T. Lecarpentier ◽  
R. Guedj

Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.


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