scholarly journals Survie et facteurs pronostiques des patients opérés pour cancer broncho-pulmonaire envahissant la paroi thoracique à l’hôpital Ibn Sina de Rabat (Maroc)

2020 ◽  
Vol 2 ◽  
Author(s):  
Lamdoni Damsane ◽  
Hicham Fenane ◽  
Rachid Taoufiq ◽  
Safa Sabur ◽  
Mohamed Caidi ◽  
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Les cancers broncho-pulmonaires non à petite cellule (CBNPC) envahissant la paroi thoracique sont des cancers opérables au prix d’un sacrifice pariétal. Leur survie est estimée à 15 % à 5 ans dans la littérature. Les facteurs de mauvais pronostic notamment de récidive ont été diversement étudiés dans la littérature. L’objectif de notre travail est de décrire la survie globale et la survie sans récidive des patients opérés dans notre service pour cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules envahissant la paroi thoracique (plèvre pariétale et paroi osseuse) et d’évaluer les facteurs pronostiques. Matériel et méthodes : Nous avons procédé à une étude rétrospective sur une série de cas de cancer broncho-pulmonaire envahissant la paroi thoracique opérée dans notre service entre 2010 et 2014. Nous avons analysé la survie globale et sans récidive selon la méthode de Kaplan-Meier selon plusieurs paramètres. Résultats : vingt neuf patients ont été opérés, tous étaient de sexe masculin, avec une moyenne d’âge de 57 ans. Le principal signe clinique retrouvé était la douleur thoracique.  L’atteinte osseuse était retrouvée chez 7 patients 22 patients présentaient un envahissement de la plèvre pariétale seule. La résection a été en monobloc emportant le parenchyme pulmonaire et la paroi  chez 23 patients. Les résections parenchymateuses étaient dominées par la lobectomie effectuée chez 23 patients (79,31%). Six patients ont été perdus de vue au cours du suivi. La survie globale des patients est en moyenne de 34 +/- 4,9 mois et la survie sans récidive est de 24 mois+/-5,53 mois chez 9 patients qui n’ont pas présenté de récidive (39,1%). Nous avons analysé la survie globale en fonction de l’atteinte osseuse, de la résection en monobloc et l’association à un traitement périopératoire.Le test de khi 2 était respectivement de p =0,659 ; p=0,194 ; p=,402. La survie sans récidive a été analysé selon les memes paramètres avec p = 0,197 ; p=0,055 ; p= 0,036 . Conclusion :Les CBNPC envahissant la paroi thoracique ne sont pas des limites à la résection chirurgicale. Outre le stade où un envahissement ganglionnaire médiastinal est confirmé, l association à un traitement adjuvant périopératoire semble avoir un impact sur l’amélioration de la survie et sur la survenue de la récidive.

2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
L.M. Bérard

Objectifs : De nombreux traitements anti-infectieux sont débutés dans les services d’urgences (SU). Nous avons étudié la qualité de la prescription d’antibiotiques dans le traitement probabiliste des infections urinaires (IU) au SU d’un centre hospitalier général français. Matériels et méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique du 1er janvier au 30 juin 2017. Tous les patients pour lesquels une IU a été diagnostiquée au SU ont été inclus. Les traitements hospitaliers et ambulatoires des IU ont été analysés au regard des recommandations de 2015 de la Société d’infectiologie française. Le critère principal d’évaluation a été le classement des antibiothérapies probabilistes en deux catégories : « conforme » ou « non conforme » à ce référentiel. Le critère secondaire d’évaluation a été l’adéquation du traitement antibiotique initial à la sensibilité des souches bactériennes identifiées. Résultats : Cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus : 99 pyélonéphrites (52 %), 18 prostatites (9 %), 48 cystites (25 %) et 26 infections urinaires de siège non précisé (14 %). L’âge moyen a été de 52 ans avec 26 % d’hommes et 74 % de femmes. Au total, 114 antibiothérapies (60 %) ont été considérées conformes aux recommandations. Des antibiotiques ont été prescrits par excès dans 35 cas. La souche identifiée n’était pas sensible au traitement instauré au SU dans neuf situations. Conclusion : Cette étude met en exergue les difficultés pour la mise en application des recommandations en thérapeutique anti-infectieuse au SU dans 40 % des situations. Un rappel et une évaluation continue des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques au SU sont nécessaires.


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
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Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


2012 ◽  
Vol 16 (5-6) ◽  
pp. 569
Author(s):  
P. Dalloz ◽  
J. Biau ◽  
A.-F. Dillies ◽  
X. Durando ◽  
J.-L. Kemeny ◽  
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2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S58-S58
Author(s):  
E. Henry

Du fait de l’analogie entre apathie et dépression [1,2], nous avons utilisé le pramipexole [3] chez 64 patients déprimés (39 patients présentant une dépression uni ou bipolaire, 25 patients présentant des troubles dysthymiques). Tous les patients, depuis trois mois au moins, prenaient un traitement par inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) maintenu sans modification. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur quatre années d’utilisation du pramipexole La sévérité de la dépression a été cotée par le patient sur l’échelle de Hamilton 21 items et par l’investigateur sur l’échelle Montgomery and Asberg Depression Rating Scale (MADRS). Tous les patients ont été revus un à deux mois après l’introduction du pramipexole. La posologie du pramipexole a été de 1,4 mg par jour atteinte en 16 jours. Les critères d’amélioration ont été définis comme l’obtention d’un score inférieur à 10 sur l’échelle de Hamilton et un score inférieur à 10 sur l’échelle MADRS. Parmi les 25 patients présentant un trouble dysthymique, 3 patients ont été améliorés Parmi les 39 patients présentant une dépression uni- ou bipolaire, 35 ont été améliorés. L’amélioration chez ces 38 patients est survenue 10 à 15 jours après le début du traitement. Tous les patients améliorés présentaient une variation franche de l’humeur au cours de la journée avec moindre intensité de la souffrance en fin de journée. La médiane de suivi a été de 23 mois. Les nausées (5 patients) et la somnolence (6 patients) n’ont pas nécessité de modification dans la progression de la posologie. Deux patients ont présenté un épisode maniaque résolutif en 5 à 10 jours après l’arrêt du pramipexole, 1 patient a présenté des hallucinations visuelles résolutives 15 jours après l’arrêt du pramipexole et 1 patient a présenté un priapisme résolutif dès l’arrêt du pramipexole. Aucun cas d’addiction au pramipexole n’a été observé. Au total, le pramipexole semble être un traitement bien toléré et efficace chez les patients présentant une dépression dans le cadre d’un trouble uni ou bipolaire. Il ne semble pas avoir d’indication lors de troubles dysthymiques.


2005 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 177
Author(s):  
L. Desjardins ◽  
C. Levy ◽  
L. Lumbroso ◽  
X. Sastre ◽  
R. Dendale ◽  
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2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S61-S61
Author(s):  
S. Raymond

Le meurtre d’un enfant suscite toujours la plus vive émotion et soulève grand nombre d’interrogations, qui plus est quand l’auteur du crime est un parent. Le filicide est décrit comme le meurtre d’un enfant, quel que soit son âge, perpétré par son père ou sa mère. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’intéressant à l’ensemble des patientes femmes admises à l’unité pour malades difficiles Henri-Colin dans les suites d’un passage à l’acte filicide sur une période de 19 années (du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2014). Nous avons ainsi inclus 17 patientes, en intégrant non seulement les filicides aboutis, mais aussi les tentatives de filicide (définies par une intentionnalité homicidaire claire, la survie de l’enfant victime dépendant uniquement de facteurs extérieurs). L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques socio-démographiques et cliniques de ces patientes, ainsi que les aspects criminologiques de leur passage à l’acte. Pour chaque passage à l’acte, le nombre de victimes varie de 1 à 3, leur âge de 6 jours à 16 ans. L’âge moyen des mères est de 32 ans. Les modes opératoires sont divers. Près de deux tiers des patientes sont adressées dans les suites quasi-immédiates de leur passage à l’acte et plus de la moitié sont originaires de détention, les autres étant transférées via des services de secteur ou l’IPPP. Deux catégories diagnostiques sont largement représentées : les troubles de l’humeur (mélancolie délirante notamment) et les troubles délirants chroniques (schizophrénie quasi-exclusivement). Dans de plus rares cas, nous retrouvons un diagnostic de trouble de la personnalité. Notre présentation se portera également sur la période après l’acte, l’évolution des patientes durant leur séjour à l’UMD et leur devenir judiciaire. Enfin, nous tenterons de situer la dynamique de leur acte filicide dans leur parcours biographique et dans leur processus de maternalité.


Author(s):  
Abdoul Aziz Diakité ◽  
H Balilé ◽  
I Konaté ◽  
A Traoré ◽  
N L Traore ◽  
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Les infections  sont responsables d'une part importante de la morbidité et de la mortalité chez l'enfant drépanocytaire. Notre objectif était d'étudier le profil clinique et bactériologique des infections bactériennes de l'enfant drépanocytaire dans le service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 25 dossiers d'hospitalisation d'enfants drépanocytaires fébriles ayant bénéficié d'une hémoculture sur une période de 5 ans (2005-2010). Nous avons analysé les caractéristiques cliniques et bactériologiques des enfants ayant une hémoculture positive. Résultats: Dix des 25 hémocultures réalisées étaient positives. La tranche d'âge de 0-5 ans était la plus touchée (60%). Le suivi était irrégulier pour 7 enfants et 6/10 n'avaient pas reçu le vaccin anti pneumococcique. Sur le plan clinique, 5 cas de sepsis, une infection pulmonaire et 4 cas infections ostéo articulaires ont été diagnostiquées. La goutte épaisse était positive pour 4 patients. Les germes retrouvés ont été : Salmonella enterica sérotype Typhi (4 fois), Streptococcus pneumoniae (4 fois), Staphylococcus aureus (1fois), Enterobacter cloacae (1fois) ont été isolés. Salmonella enterica sérotypeTyphia été isolé dans 3 cas d'infections ostéo-articulaires et un cas de sepsis, Streptococcus pneumoniae était en cause dans l'infection pulmonaire et dans un cas de sepsis. L'antibiothérapie probabiliste dans la majorité des cas était basée sur les céphalosporines de troisième génération. L'évolution a été favorable dans 80% des cas. Conclusion : Les complications infectieuses de la drépanocytose peuvent être graves. La disponibilité de l'hémoculture doit nous permettre de caractériser le profil bactériologique dans notre contexte.


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