scholarly journals MORBIDITE ET MORTALITE CHEZ LES ENFANTS DE 01 A 59 MOIS HOSPITALISES AU SERVICE DE PEDIATRIE GENERALE DU CHU GABRIEL TOURE DE JANVIER A DECEMBRE 2013

Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
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Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.

2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 64-70
Author(s):  
Bourama Kané

Introduction : La pneumopathie aiguë, dite communautaire, est définie comme une infection respiratoire basse avec atteinte du parenchyme pulmonaire d'évolution aigue. Elle constitue un problème de santé publique dans le monde. La pneumonie constitue l'infection respiratoire la plus grave chez l'enfant. Le but de ce travail est d'étudier les pneumopathies aiguës communautaires cinq ans après l'introduction du vaccin antipneumococcique treize valences dans la vaccination de routine au Mali. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers médicaux des enfants dmois à 15 ans ayant été hospitalisés du 01 janvier au 31 décembre 2017 au service de pédiatrie de l'Hôpital du Mali pour gène respiratoire, toux, douleur thoracique. Ont été admis aussi les enfants référés par d'autres structures pour pneumopathie confirmées par une radiographie du thorax. Résultats : Nous avons observé une fréquence globale de 9,46%. La moyenne d'âge était de 3 ans avec des extrêmes d'un mois à 15 ans. Le sex ratio était de 1,44. Le motif d'hospitalisation le plus fréquent était la dyspnée (72.2%). La pneumopathie était associée à la malnutrition aigüe sévère chez 18.3% de nos enfants. Le diagnostic était dominé par la pneumonie franche lobaire aigue (PFLA) (57%) suivie de pleuro-pneumopathie (26.9%) et de broncho-pneumopathie (11.8%). L'association ceftriaxone gentamycine a été utilisée chez 95.7% des enfants. La durée moyenne d'hospitalisation était de 9 jours avec des extrêmes de 0 et 21 jours. Nous avons enregistré 60,2% de taux de guérison et 10,8% de taux de mortalité avec 28.1% chez les moins de 5 ans. Des complications ont été observées chez 28% de nos enfants nécessitant un drainage chirurgical. Conclusion : Le vaccin antipneumococcique a peu d'impact sur l'incidence de la pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans. La détermination des causes et l'identification les sérotypes sont nécessaires pour réduire efficacement son incidence.


Author(s):  
Abdoul Aziz Diakité ◽  
H Balilé ◽  
I Konaté ◽  
A Traoré ◽  
N L Traore ◽  
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Les infections  sont responsables d'une part importante de la morbidité et de la mortalité chez l'enfant drépanocytaire. Notre objectif était d'étudier le profil clinique et bactériologique des infections bactériennes de l'enfant drépanocytaire dans le service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 25 dossiers d'hospitalisation d'enfants drépanocytaires fébriles ayant bénéficié d'une hémoculture sur une période de 5 ans (2005-2010). Nous avons analysé les caractéristiques cliniques et bactériologiques des enfants ayant une hémoculture positive. Résultats: Dix des 25 hémocultures réalisées étaient positives. La tranche d'âge de 0-5 ans était la plus touchée (60%). Le suivi était irrégulier pour 7 enfants et 6/10 n'avaient pas reçu le vaccin anti pneumococcique. Sur le plan clinique, 5 cas de sepsis, une infection pulmonaire et 4 cas infections ostéo articulaires ont été diagnostiquées. La goutte épaisse était positive pour 4 patients. Les germes retrouvés ont été : Salmonella enterica sérotype Typhi (4 fois), Streptococcus pneumoniae (4 fois), Staphylococcus aureus (1fois), Enterobacter cloacae (1fois) ont été isolés. Salmonella enterica sérotypeTyphia été isolé dans 3 cas d'infections ostéo-articulaires et un cas de sepsis, Streptococcus pneumoniae était en cause dans l'infection pulmonaire et dans un cas de sepsis. L'antibiothérapie probabiliste dans la majorité des cas était basée sur les céphalosporines de troisième génération. L'évolution a été favorable dans 80% des cas. Conclusion : Les complications infectieuses de la drépanocytose peuvent être graves. La disponibilité de l'hémoculture doit nous permettre de caractériser le profil bactériologique dans notre contexte.


2020 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
M Diallo ◽  
D Kourouma ◽  
Y Sogoba ◽  
D Kanikomo

Introduction : Les abcès cérébraux  peuvent devenir graves s'ils sont non ou insuffisamment traités. La prise en charge inclue le traitement correct de la porte d'entrée. Celle-ci n'est pas toujours retrouvée. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge des abcès cérébraux à porte d'entrée non retrouvée à l'issue duquel nous proposerons un algorithme décisionnel de traitement. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective et descriptive allant de novembre 2014 à décembre 2016. Elle a concerné les patients de tous âges traités dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel Touré pour un abcès cérébral chez qui le foyer initial n'a pas été retrouvé. Les paramètres cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiés.  Résultats :Durant notre période d'étude, les abcès cérébraux à point de départ non trouvé ont représenté 33,3% de tous les abcès cérébraux et 63,6% des abcès cérébraux opérés. L'âge moyen des patients était de 45 ans avec un sex ratio de 0,7. Tous nos patients étaient immunocompétents. La fièvre et l'hypertension intracranienne étaient les principaux signes. La lésion était de siège frontal et temporal principalement. Tous les patients ont bénéficié d'une ponction chirurgicale avec drainage d'abcès associé à une triantibiothérapie. L'évolution était défavorable dans 28,6% des cas (recollection d'abcès) et satisfaisante dans 71,4% des cas. La mortalité était nulle. Conclusion : La très bonne évolution clinique et radiologique après le traitement n'est une gage de la guérison d'un abcès du cerveau tant que le foyer infectieux initial n'est retrouvé et convenablement traité


Author(s):  
Moe Zandy ◽  
Li Rita Zhang ◽  
Diana Kao ◽  
Fahra Rajabali ◽  
Kate Turcotte ◽  
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Introduction Sachant que l’association entre l'état de santé et le statut socioéconomique (SSE) est largement documentée et que les blessures non intentionnelles continuent de se classer parmi les principales causes de décès chez les Britanno-Colombiens, nous avons voulu quantifier les disparités liées au SSE dans les taux de mortalité associés à trois secteurs prioritaires pour la Colombie-Britannique en matière de prévention des blessures : le suicide chez les jeunes, les blessures liées aux chutes chez les aînés et les blessures liées au transport. Méthodologie Nous avons jumelé les données liées aux décès (2009 à 2013) tirées des statistiques de l’état civil et des données socioéconomiques de CensusPlus de 2011 à l’échelle de l’aire de diffusion ou de la circonscription sanitaire afin d'étudier les taux de mortalité normalisés selon l’âge (TMNA) et les disparités des TMNA concernant les blessures non intentionnelles et leurs sous-types, notamment les blessures liées aux chutes chez les aînés (65 ans et plus) et les blessures liées au transport, ainsi que le suicide chez les jeunes (15 à 24 ans), ce dernier étant considéré comme une forme de blessure intentionnelle. Nous avons étudié les disparités spatiales et les disparités selon le sexe et nous avons mesuré les disparités relatives et absolues entre les zones moins favorisées et les zones plus favorisées en fonction des quintiles de revenu, de scolarité, d’emploi, de défavorisation matérielle et de défavorisation sociale. Résultats Notre étude a mis en évidence d’importantes différences entre les sexes en matière de taux de mortalité attribuable au suicide chez les jeunes, à des blessures liées aux chutes chez les aînés et à des blessures liées au transport, les hommes affichant des taux de mortalité beaucoup plus élevés que les femmes. Nous avons également observé des variations spatiales notables dans les TMNA pour l’ensemble des blessures non intentionnelles à l’échelle de la province. En général, la population vivant dans des zones où les revenus étaient faibles et où la défavorisation matérielle était importante a affiché des taux de mortalité plus élevés que la population vivant dans des zones favorisées. Conclusion Le repérage de différences importantes dans les taux de mortalité liée à des blessures intentionnelles et non intentionnelles entre les sexes et en fonction du SSE ouvre des possibilités quant à l’élaboration de stratégies de prévention ciblées pour réduire ces disparités.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 29-33
Author(s):  
Dembélé A

Introduction : Le système national de soins au Mali peut être schématisé sous la forme d'une pyramide dont la base représente le Centre de Santé Communautaire (CSCom) pour les soins primaires, le Centre de Santé de Référence (CSRef) constitue le premier niveau de référence suivi des hôpitaux régionaux et au sommet, les hôpitaux nationaux ou (dernier recours médical du pays). L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemio-cliniques des références aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective transversale de Janvier à Juin 2017, soit une période de 6 mois. Elle a concerné les enfants âgés de 1 mois à 15 ans référés aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré quel que soit le motif. L'enquête a été menée par interview des mères ou accompagnantes de l'enfant à leur admission avec une fiche d'enquête après un consentement obtenu au préalable. Résultats : Pendant notre période d'étude, 234 enfants ont été référés sur un total de 565 enfants hospitalisés aux urgences, soit une fréquence de 41,4%. Le sex-ratio était de 1,9 et les nourrissons de moins de 12 mois étaient les plus concernés avec 51,3% des cas. Pour la majorité des cas (126/234), les patients référés venaient des CSRéf soit 53,8%. La dyspnée était le motif de référence le plus fréquent (105 cas/234) suivie de la fièvre (72 cas). C'est pendant les heures de garde (17heure-08heure) que la majorité des patients référés ont été reçu aux urgences soit 59%. Le paludisme était la pathologie de référence la plus fréquente (29,4% des cas) suivi des pathologies broncho-pulmonaires, 17,1%. La durée d'hospitalisation était de 3 jours dans 28,6%. Le taux de létalité était de12, 39%. Conclusion : Malgré des multitudes de structures de santé, une pyramide sanitaire bien codifiée, la référence reste faible dans notre pays. Mots clés: référence, urgence, pédiatrie.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
...  

Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


2013 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 110-119
Author(s):  
Y Chen ◽  
F Mo ◽  
QL Yi ◽  
Y Jiang ◽  
Y Mao

Introduction Une bonne compréhension des caractéristiques et des tendances temporelles de la mortalité par blessure non intentionnelle est cruciale pour l'élaboration de stratégies de prévention. Méthodologie Nous avons analysé les statistiques de l'état civil au Canada (à l'exclusion du Québec) entre 2001 et 2007. Les taux de mortalité ont été normalisés selon l'âge et le sexe par rapport à la population canadienne de 2001. Un modèle autorégressif a été utilisé pour l'analyse de séries chronologiques. Résultats Le taux global de mortalité a diminué régulièrement, alors que le taux de mortalité par blessure non intentionnelle est resté stable durant la période étudiée. Les taux les plus élevés ont été observés dans les trois territoires. Les décès par blessure non intentionnelle étaient moins fréquents chez les enfants que chez les jeunes ou les adultes. Après 60 ans, la mortalité augmentait de façon soutenue avec l'âge. Les hommes étaient plus nombreux à décéder des suites d'une blessure non intentionnelle, et le ratio hommes-femmes culminait dans le groupe d'âge des 25 à 29 ans. Les collisions de véhicules à moteur, les chutes et les empoisonnements étaient les trois causes principales. On a observé une augmentation constante et marquée de la mortalité attribuable aux chutes. Les décès attribuables aux collisions de véhicules à moteur et aux noyades étaient plus fréquents durant les mois d'été, tandis que ceux causés par les chutes et les brûlures étaient plus fréquents durant les mois d'hiver. Conclusion La part des blessures non intentionnelles dans l'ensemble des causes de décès et la mortalité attribuable aux chutes ont augmenté au Canada entre 2001 et 2007.


Author(s):  
O Coulibaly ◽  
F Dicko Traore ◽  
AK Doumbia ◽  
HG Diall ◽  
AA Diakité ◽  
...  

Introduction : Les encéphalites aigües sont une cause majeure de morbidité et de mortalité en pédiatrie ; le but   de notre étude était d'étudier les aspects épidémiologiques et cliniques des encéphalites aigües chez les enfants âgés de 0 à 15 ans dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Toure. Méthodologie : Il s'est agi d'une étude descriptive sur 12 mois du 1er Janvier au 31 Décembre 2015 au département de pédiatrie du CHU Gabriel Toure Bamako Mali. Tous les dossiers présentant une  encéphalite aigüe ont été inclus. Résultats : Ainsi 34 dossiers d'enfants présentant une encéphalite aigüe sur un total de 4727 hospitalisés en pédiatrie ont été analysés soit une fréquence de 0,72%. Environ Quarante sept pour cent (47,1%) des enfants avaient un âge compris entre 12 et 59 mois. Le sex- ratio était de 1,8 en faveur des garçons ; la fièvre plus la convulsion étaient présente dans 70,6%, suivie du coma 41,2%. Le taux de mortalité était 6%, et 64,7% ont gardés des séquelles neurologiques. Conclusion : Les encéphalites aigües constituent une cause importante  de séquelles neurologiques chez l'enfant  à cause des difficultés diagnostiques et de prise en charge


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
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Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


2019 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
Author(s):  
Nadia LAREDJ ◽  
Farouk BOUKERCHE ◽  
Lilia ZOULI ◽  
Leila HAMMOU

Introduction - Les cardiopathies valvulaires demeurent fréquentes malgré l’améliorationdes conditions sanitaires qui ont permis la réduction de l’incidence du rhumatismearticulaire aigu (RAA). Les indications chirurgicales et interventionnellesse sont élargies et nous opérons aujourd’hui à des stades précoces voire asymptomatiques.Une réintervention chirurgicale valvulaire est nécessaire dans environ15% des cas au cours de l’évolution d’une valvulopathie opérée. L’objectif de notreétude est de déterminer la fréquence des réinterventions valvulaires et d’identifierles principales indications de ces réinterventions.Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, portant sur 45 patients,admis au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) d’Oran, dejanvier 2011 à juillet 2013, et présentant une valvulopathie déjà opérée nécessitantune autre réintervention chirurgicale valvulaire.Résultats - La moyenne d’âge est de 41 ans, 73% des patients sont des femmes et27% des hommes (Sex ratio de 0,37). La plupart de nos patients sont symptomatiques(dyspnée stade II de la NYHA). Les réinterventions intéressent la valve mitraledans 69% des cas, la valve aortique dans 37% des cas et la valve tricuspide dans35%. Nous avons constaté l’importance des insuffisances aortiques et tricuspidesnégligées lors de la première intervention (31% et 62% respectivement). Le délaimoyen entre les deux interventions, tout type confondu, est de 21 ans.Conclusion - Les réinterventions cardiaques peuvent survenir au cours de l’évolutiond’une valvulopathie. Une bonne évaluation cardiaque initiale des valvulopathieslors d’une chirurgie portant sur la valve mitrale ou aortique est indispensablepour pallier au problème d’une réintervention pour des valvulopathies négligées.


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