scholarly journals Fièvre aphteuse chez les bovins et les petits ruminants en Algérie. Enquête séroépidémiologique dans la région de l’ouest

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 225-230
Author(s):  
Abdeldjalal Bouziri ◽  
Ali Sebai ◽  
Ahmed Kebir ◽  
Maamar Khames ◽  
Taha Moussadak Hamdi ◽  
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La fièvre aphteuse (FA) est une maladie infectieuse d’origine virale qui affecte les ruminants et les porcins. Une enquête séroépidémiologique a été menée chez les ruminants de la région ouest de l’Algérie afin d’estimer la séroprévalence de la FA et de déterminer les facteurs de risque susceptibles de favoriser l’atteinte des animaux par cette pathologie. Au total 420 sérums ont été collectés (210 de bovins et 210 de petits ruminants) et soumis au test Elisa NSP permettant la détection des anticorps dirigés contre le virus de la FA induits par les protéines non structurales, puis à des tests Elisa détectant les protéines structurales spécifiques des sérotypes A, O, SAT 1, SAT 2 et Asia 1. Les résultats ont montré une différence non significative (p > 0,05) de la séroprévalence entre les espèces avec 23,8 % chez les bovins et 27,1 % chez les petits ruminants. Le sérotype O était présent dans 95,3 % des sérums positifs. Il était présent seul chez 64,9 % des petits ruminants alors que les bovins étaient généralement infectés par plusieurs sérotypes simultanément, avec l’association prédominante des quatre sérotypes A, O, SAT 1 et Asia 1, qui représentait 36 % des infections. Le taux de couverture vaccinale a atteint 48,7 % du cheptel (bovins et petits ruminants) âgé de plus de six mois. Aucun lien statistique n’a été mis en évidence entre le mode d’élevage (extensif, semi-intensif ou intensif) et l’atteinte par la FA (p > 0,05). En revanche, une association significative (p < 0,05) a été établie entre la vaccination des animaux et l’infection, les animaux vaccinés ayant été moins infectés par la FA.

2021 ◽  
Vol 47 (3) ◽  
pp. 162-174
Author(s):  
Cameron Coulby ◽  
Francesca Reyes Domingo ◽  
Joanne Hiebert ◽  
Susan G Squires

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada (l’Agence) a amélioré la surveillance de la rougeole depuis 1998, année où la transmission de la rougeole a été éliminée au Canada. L’objectif de ce rapport national annuel de surveillance de la rougeole est de fournir un résumé épidémiologique de l’activité de la rougeole déclarée au Canada pour 2019 afin de fournir des données probantes pour appuyer la vérification continue du statut d’élimination de la rougeole au Canada. Méthodes : Les données de surveillance de la rougeole se trouvent dans la base de données du Système canadien de surveillance de la rougeole et de la rubéole (SCSRR). Des analyses descriptives de la démographie et des facteurs de risque ont été effectuées. Les caractéristiques de l’éclosion ont été résumées et des analyses génotypiques ont été effectuées. Les données de surveillance, de laboratoire et de couverture vaccinale de 2019 ont été utilisées pour évaluer la situation du Canada par rapport aux critères essentiels de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour la vérification de l’élimination de la rougeole. Résultats : En 2019, 113 cas de rougeole ont été signalés au Canada (taux brut d’incidence de 3,0 cas pour 1 000 000 personnes). Parmi ces cas, 42 (37 %) ont été importés au Canada, et 12 (29 %) ont entraîné une transmission supplémentaire. Les nourrissons de moins d’un an présentaient le taux d’incidence par âge le plus élevé, soit 13,1 cas pour 1 000 000 personnes. Seulement 29 % des cas contenaient une ou plusieurs doses documentées de vaccin contre la rougeole. Un cinquième (19 %) des cas ont été hospitalisé; aucun décès n’a été signalé. Des renseignements sur le génotype étaient disponibles pour 100 % des éclosions signalées en 2019 et 90 % des cas de rougeole non liés aux éclosions. Parmi les cas pour lesquels des renseignements sur le génotype étaient disponibles, 27 % étaient de type B3 et 73 % étaient de type D8. Conclusion : Même si seulement trois des quatre critères essentiels de l’OPS pour l’élimination de la rougeole ont été respectés entièrement ou partiellement, les données ne démontrent pas le rétablissement de la transmission endémique du virus de la rougeole.


Praxis ◽  
2003 ◽  
Vol 92 (5) ◽  
pp. 168-178
Author(s):  
Baumgartner ◽  
Georgiadis

Ce travail de revue présente la prévention secondaire des accidents vasculaire cérébraux par le traitement des facteurs de risque vasculaire, les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, l'anticoagulation ou les thérapies endovasculaires. Deux études publiées récemment (PROtection aGainst Recurrent Stroke Study (PROGRESS) et la Heart Protection Study (HPS) ont pour la première fois pu démontrer l'efficacité d'un traitement contre l'hypertension et par statines dans la prévention secondaire après un accident vasculaire cérébral. PROGRESS a montré que la combinaison de perindopril et d'indapamide permet de réduire de 43% la survenue d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques chez les patients hypertendus ou normotendus alors que HPS a mis en évidence une diminution de 20% des accidents vasculaires cérébraux ischémiques chez les patients avec des taux sériques normaux ou élevés de cholestérol. Les sténoses carotidiennes symptomatiques avec un resserrement distal > ou égal à 70% sont opérées par endartérectomie; en cas de sténose distale de 50–69% une décision individuelle est prise; une endartérectomie n'est pas indiquée en cas de sténose < 50%. Les patients chez lesquels une source cardiaque d'embolie est mise en évidence doivent être anticoagulés (INR 2.5, intervalle: 2–3) à l'exception des myxomes cardiaques et des endocardites bactériennes. Si aucune intervention chirurgicale sur une artère cérébrale n'est indiquée ou si le patient ne doit pas être anticoagulé, on traite par un inhibiteur de l'agrégation plaquettaire: 100 mg d'aspirine ou la combinaison d'aspirine et de dipyridamol sont le traitement de choix. En cas de récidive d'ischémie sous aspirine ou d'intolérance à l'aspirine, le clopidogrel est prescrit. Comme alternative au clopidogrel en cas de récidive d'ischémie, une anticoagulation (INR 2.0, intervalle: 1.5–2.5) peut être prescrite.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 27-30 ◽  
Author(s):  
Idris Guessous ◽  
David de Ridder ◽  
Pedro Marques-Vidal ◽  
Stéphane Joost

Résumé. Des informations géographiques sur les facteurs de risque pour la santé ou sur la maladie sont de plus en plus utilisées dans le but de mieux comprendre les déterminants de la santé. GeoLaus est un projet initié en 2015 qui étudie l’impact des lieux de vie et de la situation socio-économique sur la santé physique, mentale et sur les différentes habitudes de vie. Cet article discute et illustre l’utilisation de l’information spatiale dans CoLaus pour mieux comprendre les déterminants de l’obésité et de la somnolence. Les premiers résultats de l’étude GeoLaus ouvrent des nouvelles perspectives en matière de santé populationnelle.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


2014 ◽  
Vol 53 (3) ◽  
pp. 211-224 ◽  
Author(s):  
Emmanuel de Becker ◽  
Stéphane Chapelle ◽  
Catherine Verheyen
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