scholarly journals Étude qualitative sur les facteurs qui entravent et ceux qui facilitent le travail des médecins de famille devant prescrire des opioïdes contre la douleur chronique non cancéreuse

Author(s):  
Joshua Goodwin ◽  
Susan Kirkland

Introduction Les méfaits causés par les analgésiques opioïdes sur ordonnance constituent un grave problème de santé publique à l’échelle internationale. Des statistiques récentes font état d’une augmentation du nombre de décès associés à la prise d’opioïdes à travers le Canada. Or les médecins de famille canadiens semblent ne pas disposer des ressources suffisantes pour prescrire efficacement et sans risque les analgésiques opioïdes destinés au traitement de la douleur chronique non cancéreuse (DCNC). Méthodologie Au moyen d’entrevues semi-structurées avec huit médecins de famille en Nouvelle-Écosse, nous avons réalisé une étude qualitative sur les facteurs qui entravent et ceux qui facilitent une prescription d’opioïdes efficace et sans risque par les médecins de famille aux patients atteints de DCNC. Une analyse thématique a permis de dégager ces facteurs. Résultats Les médecins de famille interrogés ont mis en évidence plusieurs enjeux posés par la prescription d’analgésiques opioïdes pour le traitement de la DCNC : la complexité du traitement de la DCNC, le risque de dépendance et les outils de prescription, la formation des médecins, la relation médecin-patient, le suivi et le contrôle des ordonnances et enfin certains facteurs systémiques. Conclusion Les médecins de famille disent ne pas recevoir de soutien adéquat quant à la prescription d’analgésiques opioïdes pour le traitement de la DCNC et pensent qu’une approche intégrée et coordonnée visant à soutenir les médecins prescripteurs pourrait les aider.

2020 ◽  
Vol 100 ◽  
pp. 33-52
Author(s):  
Laure Ambroise ◽  
Isabelle Prim-Allaz ◽  
Martine Séville

Face aux besoins croissants de collecte de sang, maintenir les donneurs actifs mobilisés et les fidéliser constituent des enjeux de santé publique. En France, en l’absence de rémunération du don de sang, les donneurs fidèles sont des donneurs engagés acceptant de fournir des efforts conséquents pour maintenir leur statut de donneur. Nous cherchons ici à identifier les facteurs motivationnels de leur engagement. Nous testons, pour cela, tout d’abord, la permanence des motivations personnelles, sociales, morales et altruistes dans l’intention de redonner son sang, à court, moyen et long terme, à travers un modèle inspiré de la théorie du comportement planifié, complété par le concept d’altruisme. Cette étude quantitative montre que si, à court terme, l’intention de redonner est expliquée par des normes sociales et des bénéfices attendus du don, à moyen et long terme, ce sont essentiellement les motivations altruistes qui expliquent l’intention de redonner. Nous cherchons ensuite, à travers une étude qualitative, à comprendre comment ces motivations altruistes se combinent aux autres motivations chez les donneurs réellement engagés. Nous montrons alors l’importance d’une norme morale liée à leur éducation et à l’altruisme que les donneurs engagés internalisent en une habitude. Apparaissent ainsi les rôles clés du sentiment de responsabilité et d’identité de donneur dans leur engagement. Mots-clés : don de sang, engagement des donneurs, comportement pro-social, théorie du comportement planifié, normes, altruisme.


2014 ◽  
Vol 43 (1-2) ◽  
pp. 5-26 ◽  
Author(s):  
Cindy Bergeron ◽  
Alex Dumas ◽  
Mathieu Savage

Les effets bénéfiques des programmes de réadaptation cardiaque ont été largement documentés. Par contre, peu d’études se sont penchées sur la faible participation des populations moins bien nanties. En employant l’approche socioculturelle de Pierre Bourdieu, cette étude qualitative contribue à élargir la base des connaissances à l’égard des pratiques de réadaptation cardiaque d’hommes de milieux socio-économiquement défavorisés. Des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de 22 hommes francophones (âge moyen : 51,7 ans) de l’Outaouais urbain et ayant subi un accident cardiovasculaire. Les résultats suggèrent que les conditions de défavorisation façonnent un rapport au corps incompatible avec les normes de santé publique. Deux thèmes principaux sont développés : (a) les faibles dispositions à adopter des pratiques préventives en santé et (b) les faibles dispositions à participer à un programme de réadaptation cardiaque.


Author(s):  
Tim Stockwell ◽  
Samuel Churchill ◽  
Adam Sherk ◽  
Justin Sorge ◽  
Paul Gruenewald

Introduction En 2017, le Canada a augmenté les taxes d’accise sur l’alcool pour la première fois depuis plus de 30 ans. Dans cet article, nous offrons un modèle permettant d’estimer les divers effets de politiques augmentant les taxes et les prix dans le but d’améliorer les résultats en matière de santé. Méthodologie Nous avons obtenu de Statistique Canada les données 2016­2017 sur les ventes de boissons alcoolisées et leur taxation dans l’ensemble des provinces et des territoires au Canada, ainsi que les données sur les ventes par produit en ColombieBritannique. Nous avons modélisé les effets de diverses politiques fiscales et d’établissement des prix ‒ taxes sans incidence sur les recettes gouvernementales, taxes corrigées en fonction de l’inflation et d’un prix unitaire minimum (PUM) ‒ sur la consommation, les revenus et les méfaits. Nous avons utilisé les élasticités de prix publiées pour estimer les effets sur la consommation et les revenus, et le modèle international en matière de méfaits et de politiques liés à l’alcool (InterMAHP) pour estimer les effets sur la mortalité et la morbidité attribuables à l’alcool. Résultats Toutes choses égales par ailleurs, les taxes volumétriques sur l’alcool (TVA) sans incidence sur les recettes gouvernementales auraient eu une influence minime sur la consommation globale d’alcool et les méfaits qui y sont liés. Les TVA corrigées en fonction de l’inflation auraient entraîné une baisse de 3,83 % de la consommation, ce qui se serait accompagné d’une réduction du nombre des décès de 329 et une diminution du nombre d’admissions à l’hôpital de 3762. En 2016, un prix unitaire minimum de 1,75 $ par verre standard (soit 17,05 ml d’éthanol) aurait permis de réduire la consommation de 8,68 %, ce qui aurait conduit à une diminution du nombre de décès de 732 et du nombre d’hospitalisations de 8 329. Indexer les taxes d’accise sur l’alcool entre 1991­ 1992 et 2016­2017 aurait fait gagner au gouvernement fédéral environ 10,97 milliards de dollars supplémentaires. Selon nos estimations, la situation aurait permis d’éviter entre 4000 et 5400 décès de plus et entre 43000 et 56000 hospitalisations supplémentaires. Conclusion L’amélioration des résultats en matière de santé publique aurait été possible grâce à (1) l’augmentation des taux de la taxe d’accise sur l’alcool pour toutes les boissons afin de compenser la non­indexation passée des taux et (2) la fixation d’un PUM d’au moins 1,75 $ par verre standard. La mise en œuvre de ces politiques permettrait aujourd’hui de réduire les méfaits dus à l’alcool tout en augmentant les recettes fédérales.


2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 483-491
Author(s):  
Patrick O’Byrne ◽  
Alexandra Musten ◽  
Amanda Vandyk ◽  
Nikki Ho ◽  
Lauren Orser ◽  
...  

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ 87 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada ont été diagnostiquées, ce qui est bien en deçà de l’objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida de faire diagnostiquer 95 % des personnes séropositives. La recherche a montré que l’auto-test du VIH peut aider à augmenter ces diagnostics, en particulier parmi les populations les plus touchées par le VIH. L’objectif de l’étude était de déterminer les résultats de l’adoption et du diagnostic associés à l’auto-test gratuit du VIH. Méthodes : Nous avons élaboré le premier programme d’auto-test du VIH gratuit en ligne au Canada et l’avons mis en œuvre à Ottawa. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le site Web www.GetaKit.ca. Nous avions l’intention de recruter de 150 à 400 participants sur une période de 6 à 12 mois, en estimant que ce nombre donnerait de 0 à 1 résultats positifs (le taux de positivité prévu est de 0,08 %). Résultats : Entre le 20 juillet 2020 et le 1er avril 2021, 1 268 personnes ont consulté le site Web de GetaKit et vérifié leur admissibilité. Au total, 600 personnes étaient admissibles et 405 ont commandé une trousse de dépistage du VIH. Parmi ceux qui ont commandé une trousse, 399 ont rempli un questionnaire de référence. Dans l’ensemble, 71 % de ces participants étaient membres des groupes prioritaires de lutte contre le VIH. Pour ce qui est des résultats de test, 228 personnes ont déclaré des résultats de test, dont un était positif, soit un taux de positivité de 0,24 % au total et de 0,44 % des résultats déclarés. Ces taux dépassent ceux qui sont normalement observés à Ottawa. Conclusion : L’auto-test du VIH peut être efficacement mis en œuvre par l’accès à un site Web. Une telle intervention sera également utilisée par les personnes atteintes d’infections non diagnostiquées et il semble que cette utilisation se fasse à un taux supérieur à celui observé par les autres moyens de dépistage. L’auto-test du VIH pourrait donc aider le Canada à atteindre les cibles 95-95-95 des Nations Unies.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 529-529
Author(s):  
J. Bailly ◽  
M.-R. Moro ◽  
T. Baubet ◽  
O. Taieb ◽  
A. Reyre ◽  
...  

Les addictions sont un enjeu majeur de santé publique. Leur prise en charge thérapeutique au sein de lieux de soins spécialisés fait en priorité appel à la capacité contenante de l’institution. L’objet de cette étude a été de préciser le regard porté par les patients d’un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie sur leur lieu de soin à travers une méthode de photo-élicitation. Les patients participants ont été invités à prendre des photos des lieux. Dix entretiens individuels ont été réalisés, centrés sur deux photos par patient. L’analyse du discours recueilli a été menée selon l’Interpretative Phenomenological Analysis, en s’appuyant en particulier sur les métaphores des lieux suscitées par les photos, pour décrire les qualités et défaillances des phénomènes de contenance et d’enveloppement à l’œuvre dans leur lieu de soin chez les sujets rencontrés. Les résultats rendent compte de la potentielle portée symbolique des murs et des objets qui composent le lieu et de sa capacité à fournir des enveloppes aux patients. Le lieu de soin est décrit comme protecteur (abri et refuge, garant du secret, pourvoyeur d’espaces intermédiaires) et menaçant (lieu de restriction de liberté et d’enfermement, source d’exposition, lieu de duel). L’abord par les lieux s’avère pertinent, révélant ses qualités projectives : projection des représentations de l’altération des propres enveloppes psychiques et corporelles des patients et support d’expression de conflits potentiellement à l’œuvre dans la relation de soin avec les sujets souffrant d’addiction. Le détour par les lieux a permis de recueillir un matériel riche et original et la photo-élicitation s’est révélée être une méthode de recherche particulièrement contenante pour les participants. Ces résultats présentent également des perspectives cliniques car ils supportent l’intérêt de l’élaboration institutionnelle de l’aménagement du lieu de soin. Premier contenant offert à la relation de soin, remplissant les conditions de solidité et de pare-excitation préalables à l’exercice de la fonction conteneur du soin (Kaës, 1979), le lieu se prête à un remodelage dynamique à l’image des valeurs soignantes de l’équipe qui l’habite, pour acquérir ses propriétés d’enveloppe thérapeutique adjuvante, à l’articulation entre le collectif et le singulier.


2019 ◽  
Vol 20 (4) ◽  
pp. 177-185
Author(s):  
Isabelle Burnier ◽  
Salomon Fotsing ◽  
Diane Bouchard-Lamothe ◽  
Selya Amrani

Problématique : La formation des patients simulés (PS) est nécessaire pour répondre aux critères d’authenticité de la simulation. Dans le cadre de cliniques simulées, nous avons mis en place un nouveau format de briefing des PS, créé à partir d’un modèle de formation issu des arts du théâtre, combiné au briefing habituel du monde de la simulation. Objectif : Décrire les effets perçus du briefing en cinq étapes sur la préparation des PS à la pratique simulée. Méthodes : Étude qualitative et descriptive. Dix-sept PS ont répondu à un questionnaire en ligne. L’analyse inductive des données a été effectuée par trois chercheurs. Résultats : Les PS perçoivent une meilleure compréhension du scénario, une amélioration de leurs habiletés d’interprétation et de mémorisation ainsi qu’un renforcement de leur sentiment d’appartenance. Conclusion : Le briefing en cinq étapes répond au besoin d’avoir une formation courte, ponctuelle, ciblée sur le cas et propice à un encadrement sûr des PS. Il est complémentaire des formations longues et thématiques, offertes périodiquement. Une évaluation des effets observables de ce briefing sur la performance réelle des PS devrait être envisagée.


2020 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. 163-167
Author(s):  
M. Letellier ◽  
P.H. Garnier ◽  
M. Stevenot ◽  
C. Gras Leguen

L’objectif de notre étude est d’explorer par le récit métaphorique les représentations de la douleur de sept dyades d’adolescents lombalgiques et de leur parent douloureux chronique. Nous avons retrouvé des similitudes de discours dans les groupes adolescents et parents mais peu de similitudes au sein de chaque dyade. Nous avons mis en évidence une utilisation de la douleur pour parler de la relation familiale avec une fonction organisatrice dans le lien d’attachement, désorganisatrice en créant une frontière relationnelle ou structurante d’un fonctionnement psychique.


2019 ◽  
Vol 35 (8-9) ◽  
pp. 689-692
Author(s):  
Vincent Looten

La reproductibilité méthodologique fait référence à la capacité à obtenir exactement les mêmes résultats, en reproduisant le même protocole d’étude sur les mêmes données. Nous avons voulu évaluer la reproductibilité méthodologique des études publiées entre 2008 et 2017 dans la Revue d’épidémiologie et de santé publique, qui font appel à des données issues du système national des données de santé. Nos résultats suggèrent que seules 49 % des études portant sur ce système national pourraient être reproduites sans le recours aux auteurs initiaux. L’absence de partage systématique des programmes peut révéler un manque de préoccupation quant à la finalité de la recherche en santé publique. Il est difficile d’attribuer la responsabilité de ce manque de reproductibilité aux seuls chercheurs, et nous faisons donc l’hypothèse d’une inconduite éthique instituée.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 266-274
Author(s):  
Erin E Rees ◽  
Rachel Rodin ◽  
Nicholas H Ogden

Contexte : Pour maintenir le contrôle de l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) lorsque les mesures de confinement seront levées, il sera essentiel de renforcer les mesures de santé publique alternatives. En ce qui concerne la surveillance, il sera nécessaire de détecter rapidement une grande proportion de tous nouveaux cas afin de pouvoir les isoler, et retrouver et mettre en quarantaine les personnes qui y ont été exposées. Nous présentons ici une approche mathématique qui peut être utilisée pour déterminer combien d’échantillons doivent être recueillis par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 à un stade suffisamment précoce pour contrôler une éclosion. Méthodes : Nous présentons une méthode de détermination de la taille de l’échantillon qui utilise une approche de pondération relative. Compte tenu du fait que les résultats du test de diagnostic de la COVID-19 provenant de sous-populations ont contribué à détecter la maladie à un niveau de prévalence seuil pour contrôler l’éclosion, il s’agissait de 1) déterminer si le nombre prévu d’échantillons hebdomadaires fournis par la surveillance actuelle des infections virales respiratoires fondée sur les soins de santé peut fournir une taille d’échantillon déjà adéquate pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 et, dans le cas contraire, 2) de déterminer combien d’échantillons hebdomadaires supplémentaires étaient nécessaires à partir d’un échantillonnage volontaire. Résultats : Lors d’une démonstration de notre méthode à une fréquence hebdomadaire et à l’échelle des provinces et territoires canadiens, nous avons constaté que seuls les provinces et les territoires les plus peuplés disposaient d’un nombre suffisant de dépistages provenant des visites médicales en raison de maladies respiratoires pour détecter la COVID-19 à notre niveau de prévalence cible — qui doit être suffisamment élevé pour identifier et contrôler les nouveaux agrégats de cas. En outre, la détection de la COVID-19 est plus efficace (moins d’échantillons requis) lorsque la surveillance se concentre sur l’exigence de tests de dépistage de patients symptomatiques par les services des soins de santé. Dans les populations volontaires : plus les taux de contact sont élevés, plus le niveau de prévalence attendu est élevé, et moins il faut d’échantillons pour détecter la COVID-19 à un seuil prédéterminé. Conclusion : Cette étude présente une stratégie de surveillance ciblée, combinant des échantillons de surveillance passive et active, afin de déterminer le nombre d’échantillons à recueillir par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19. L’objectif de cette stratégie est de permettre une détection suffisamment précoce pour contrôler une éclosion.


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