boissons alcoolisées
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Author(s):  
Samuel Churchill ◽  
Tim Stockwell ◽  
Adam Sherk

Introduction Les distillateurs et les brasseurs canadiens ont affirmé que les taxes gouvernementales représentent entre 50 % et 80 % du prix des boissons alcoolisées. Ces affirmations ont été formulées dans le cadre de campagnes visant à réduire les taxes sur l’alcool. Méthodologie Nous avons examiné le bien­fondé de ces affirmations au moyen des données de Santé Canada accessibles au public ainsi que des données provinciales sur les ventes par produit et la ventilation des prix des boissons alcoolisées types dans les principaux secteurs de marché. Résultats Dans tous les cas, les taux de taxe de vente totale et de taxe d’accise se situent généralement entre 20 % et 30 % du prix de détail final, soit bien en deçà de ce qu’avancent les représentants de l’industrie.


2020 ◽  
Author(s):  
Jean Bosco KAOMBA MUTUMBA ◽  

L’économie de la république du Congo-Brazzaville repose principalement sur l’exploitation des hydrocarbures le long de la côte atlantique, le bois, les services et une agriculture embryonnaire constituant le reste de l’activité. Le Congo-Brazzaville est un pays en développement inclus dans l’initiative pays pauvres très endettés (IPPTE). Les deux piliers de l’exportation sont le bois et le pétrole, tous deux exploités principalement par des compagnies françaises qui versent en contrepartie des devises très importantes à l’État. Le bois représente une part importante des exportations du Congo-Brazzaville : acajou, okoumé, limba, etc. L’activité industrielle repose sur la production des biens de consommation : le tabac, le ciment, le textile, le savon, les boissons alcoolisées, les chaussures, etc. Plus de 95 % du commerce est aux mains des étrangers ou de personnes d’origine étrangères.


Author(s):  
Tim Stockwell ◽  
Samuel Churchill ◽  
Adam Sherk ◽  
Justin Sorge ◽  
Paul Gruenewald

Introduction En 2017, le Canada a augmenté les taxes d’accise sur l’alcool pour la première fois depuis plus de 30 ans. Dans cet article, nous offrons un modèle permettant d’estimer les divers effets de politiques augmentant les taxes et les prix dans le but d’améliorer les résultats en matière de santé. Méthodologie Nous avons obtenu de Statistique Canada les données 2016­2017 sur les ventes de boissons alcoolisées et leur taxation dans l’ensemble des provinces et des territoires au Canada, ainsi que les données sur les ventes par produit en ColombieBritannique. Nous avons modélisé les effets de diverses politiques fiscales et d’établissement des prix ‒ taxes sans incidence sur les recettes gouvernementales, taxes corrigées en fonction de l’inflation et d’un prix unitaire minimum (PUM) ‒ sur la consommation, les revenus et les méfaits. Nous avons utilisé les élasticités de prix publiées pour estimer les effets sur la consommation et les revenus, et le modèle international en matière de méfaits et de politiques liés à l’alcool (InterMAHP) pour estimer les effets sur la mortalité et la morbidité attribuables à l’alcool. Résultats Toutes choses égales par ailleurs, les taxes volumétriques sur l’alcool (TVA) sans incidence sur les recettes gouvernementales auraient eu une influence minime sur la consommation globale d’alcool et les méfaits qui y sont liés. Les TVA corrigées en fonction de l’inflation auraient entraîné une baisse de 3,83 % de la consommation, ce qui se serait accompagné d’une réduction du nombre des décès de 329 et une diminution du nombre d’admissions à l’hôpital de 3762. En 2016, un prix unitaire minimum de 1,75 $ par verre standard (soit 17,05 ml d’éthanol) aurait permis de réduire la consommation de 8,68 %, ce qui aurait conduit à une diminution du nombre de décès de 732 et du nombre d’hospitalisations de 8 329. Indexer les taxes d’accise sur l’alcool entre 1991­ 1992 et 2016­2017 aurait fait gagner au gouvernement fédéral environ 10,97 milliards de dollars supplémentaires. Selon nos estimations, la situation aurait permis d’éviter entre 4000 et 5400 décès de plus et entre 43000 et 56000 hospitalisations supplémentaires. Conclusion L’amélioration des résultats en matière de santé publique aurait été possible grâce à (1) l’augmentation des taux de la taxe d’accise sur l’alcool pour toutes les boissons afin de compenser la non­indexation passée des taux et (2) la fixation d’un PUM d’au moins 1,75 $ par verre standard. La mise en œuvre de ces politiques permettrait aujourd’hui de réduire les méfaits dus à l’alcool tout en augmentant les recettes fédérales.


Author(s):  
Catherine Paradis ◽  
Jinhui Zhao ◽  
Tim Stockwell

Introduction Cette étude a pour but de documenter la portée des infractions au Code de la publicité radio diffusée en faveur de boissons alcoolisées du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) (Code du CRTC) commises par certains établissements servant de l’alcool qui publient du contenu lié à l’alcool sur des plateformes de médias sociaux et d’évaluer si ces infractions au Code du CRTC sont en lien avec la popularité de ces établissements auprès des étudiants universitaires et avec les comportements de ces derniers en matière de consommation d’alcool. Méthodologie Au cours de la phase 1 de l’étude, un échantillon aléatoire de 477 étudiants provenant de quatre universités canadiennes ont répondu à un questionnaire portant sur leurs habitudes de consommation d’alcool et sur les établissements servant de l’alcool qu’ils préféraient. Au cours de la phase 2, nous avons évalué, auprès d’un échantillon aléatoire de 78 étudiants, si les publications de ces établissements dans les médias sociaux étaient conformes aux 17 lignes directrices du Code du CRTC. Nous avons regroupé les deux ensembles de données et nous les avons jumelés au moyen de la liste des établissements servant de l’alcool. Résultats Les établissements populaires servant de l’alcool ont publié massivement des contenus liés à l’alcool contrevenant au Code du CRTC. Les estimations d’effet ajusté indiquent qu’une réduction du niveau moyen de conformité au Code du CRTC est associée de manière significative à une augmentation de 1 % du taux de popularité des établissements servant de l’alcool (test t, p < 0,001). En ce qui a trait aux comportements de consommation d’alcool, une augmentation de 1 % du niveau moyen global de conformité au Code du CRTC est significativement associée à une diminution de 0,458 jour de consommation par semaine pendant un semestre (test t, p = 0,01), une diminution de 0,294 consommation par occasion (test t, p = 0,048) et une probabilité plus faible que les étudiants consomment de l’alcool lorsqu’ils se trouvent dans un établissement servant de l’alcool (test t, p = 0,001). Conclusion Les résultats de notre étude sont une invitation à ce que les agences de réglementation territoriales et provinciales réévaluent leurs pratiques, afin que les lignes directrices en matière de publicité sur l’alcool soient appliquées et respectées de manière uniforme. Au­delà, ces résultats justifient l’adoption d’une loi fédérale avec un mandat en santé publique applicable à tous les médias : médias imprimés, numériques et sociaux, télévision et radio.


Author(s):  
Jean-Pierre Goudaillier

Pendant la Grande Guerre (1914-1918) les soldats ont été meurtris dans leur chair et leur esprit lors de combats sanglants (Goudaillier, 2016). Les désignations des aliments des Poilus ont été présentées dans une publication antérieure et il importe désormais d’étudier ce que ceux-ci buvaient, lorsqu’ils étaient au front, essentiellement lorsqu’ils se trouvaient en première ligne. En analysant des données issues d’écrits linguistiques (enquêtes linguistiques, dictionnaires) (cf., entre autres, Dauzat, 1918), d’écrits personnels de poilus (courrier [lettres, cartes postales] et carnets de guerre), de la presse du front et d’écrits littéraires (journaux de tranchées, romans, mémoires) (cf. Goudaillier, 2014), il est possible de mettre en valeur les termes et expressions populaires et / ou argotiques qu’utilisaient les combattants dans les tranchées côté français pour désigner les boissons (eau, café, vin et autres boissons alcoolisées) et les moyens pour les faire parvenir au front.


Author(s):  
Mieczysław Gajos

Le choix du vocabulaire dans le processus d’enseignement et d’apprentissage des langues est l’un des problèmes clés de la didactique des langues. La compétence lexicale et son développement sont perçus comme une priorité par les enseignants et les étudiants. Quelle place occupe le champ sémantique de la consommation de boissons dans les manuels scolaires d’enseignement du français langue étrangère ? Quel est le choix du vocabulaire lié à ce cercle thématique effectué par les auteurs des manuels de FLE ? Pour répondre à ces questions, une recherche diagnostique de dictionnaires et de manuels de FLE publiés entre 1973 et 2016 a été réalisée. Les résultats de la recherche présentés sous forme de tableaux et d’analyses qualitatives ont montré des moyens de présenter le verbe ‘boire’, les boissons sans alcool et les boissons alcoolisées dans des manuels de français langue étrangère utilisés dans le système éducatif polonais.


Author(s):  
Sabine Bastian ◽  
Christian Oertl

Cet article prend pour sujet des expressions allemandes et françaises dans le domaine de boissons alcoolisées. Comme 11% des jeunes âgés de 17 ans déclarent boire régulièrement de l’alcool, une recherché comparative dans ce domaine promet une évaluation copieuse vu que ces habitudes linguistiques influencent également la façon dont s’expriment les plus âgés. La plupart du corpus a été récoltée, analysée et discutée lors d’une étude sur le terrain pendant trois semaines dans un des bars les plus populaires parmi les jeunes Leipzigois. Les abréviations constituent le phénomène le plus fréquent, suivies des métaphores ainsi que des expressions ironiques voire satiriques. Des néologismes sont également entrés dans le registre, par exemple l’acronyme Uwe (unten wird’s eklig – en bas, c’est dégoûtant), ce qui est une allusion au prénom masculin allemand Uwe et désigne la dernière gorgée d’une boisson. La traduction se présente parfois comme problématique en raison de jeux de mots ou de realia. Cependant, plein d’options lexicales sont disponibles afi  de transmettre le message souhaité.


Author(s):  
Andrew Leung ◽  
Jane Law ◽  
Martin Cooke ◽  
Scott Leatherdale

Introduction De nombreux Canadiens continuent de boire beaucoup plus d’alcool que ce que préconisent les Directives de consommation d’alcool à faible risque. Dans cette étude, nous avons illustré les variations spatiales associées aux dépenses engagées dans des établissements licenciés à Toronto et nous avons examiné les effets des facteurs socioéconomiques locaux, de l’accès aux boissons alcoolisées et de l’incidence de l’environnement bâti sur les dépenses en alcool à l’échelle des aires de diffusion (AD). Méthodologie D’après l’Enquête sur les dépenses des ménages de 2010, ce sont les dépenses totales moyennes des ménages à l'échelle des AD en boissons alcoolisées achetées dans des établissements licenciés qui sont la variable ayant la plus grande incidence sur les résultats. L’indice de Moran et l’indice local de Moran ont été utilisés pour quantifier les variations spatiales et pour identifier les points chauds et les points froids en termes de dépenses. Nous avons utilisé, dans divers modèles multidimensionnels de régression spatiale, les caractéristiques socioéconomiques à l’échelle des AD tirées du Recensement de 2006 ainsi que des ensembles de données de 2008 de DMTI Spatial et de 2010 de CanMap concernant la densité des établissements licenciés et les autres caractéristiques socioéconomiques de l’environnement bâti afin de prédire les dépenses en alcool. Résultats Les principaux indicateurs à échelle fine associés aux dépenses en alcool étaient le pourcentage de personnes occupant des postes dans les domaines de la gestion ou des finances ainsi que le pourcentage de personnes ayant une éducation post-secondaire (une augmentation d’une unité étant associée à des augmentations respectives de l’ordre de 78,6 % et de 35,0 % des dépenses). La présence de lignes de métro dans l’environnement immédiat et dans le quartier constituait aussi un facteur important (une augmentation d’une unité entraînant des hausses de l’ordre de respectivement 5 % et 28 % des dépenses). La densité des points de vente d’alcool constituait également un facteur positif sur les dépenses en alcool. Conclusion Les liens entre les dépenses en alcool engagées dans des établissements licenciés et les caractéristiques des zones à échelle fine mettent en lumière l’importance que pourraient jouer les facteurs à cette échelle dans notre compréhension de la consommation d’alcool. Bien comprendre les caractéristiques des unités géographiques à échelle fine et les variations spatiales en matière de dépenses en alcool pourrait offrir des outils pour les politiques et initiatives de réduction de la consommation d’alcool.


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