Prise en charge en phase aiguë des patients suspects d’accident vasculaire cérébral : étude EpisignAVC

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 15-24
Author(s):  
J. Gorlicki ◽  
F. Adnet ◽  
B. Bouamra ◽  
L. D’Araujo ◽  
Y. L’hermitte ◽  
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Objectif : Les patients présentant des signes d’accident vasculaire cérébral (AVC) nécessitent une prise en charge rapide. En France, il a été mis en place une filière « neurovasculaire » dédiée à ces patients. L’objectif de cette étude était de décrire la filière de prise en charge des patients présentant des signes évocateurs d’AVC dans le système de soins français. Méthodes : Étude prospective observationnelle de courte durée pendant trois jours dans 35 régulations Samu, 27 Smur et 85 services d’urgences en France, incluant tout patient de plus de 18 ans présentant un signe évocateur d’AVC ou d’accident ischémique transitoire (AIT). Les patients suivaient ou non la filière neurovasculaire définie au préalable. Résultats : Du 29 novembre au 1er décembre 2016, 827 patients ont été inclus, d’âge moyen 68 ans. Parmi eux, 418 avaient un AVC confirmé, dont 231 accidents ischémiques constitués. La filière UNVa été suivie pour 279 patients (44 %). Le délai médian de prise en charge médicale était de 3 heures 49. Pour les patients avec AVC confirmé, ce délai était significativement plus court dans la filière neurovasculaire (2 heures 45 vs 5 heures 56 ; p < 0,001). Conclusion : En France, la prise en charge dans une filière dédiée des patients suspects d’AVC n’est actuellement effective que dans la moitié des cas. Cette filière nécessite d’être promue.

2007 ◽  
Vol 163 (4) ◽  
pp. 18-19
Author(s):  
L. Ben Slamia ◽  
H. Ben Jemaa ◽  
I. Harrabi ◽  
M. Grira ◽  
T. Lammouchi ◽  
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2019 ◽  
Vol 28 (5) ◽  
pp. 408-413
Author(s):  
B. Bongiorno

L’instabilité du patient cérébrolésé en phase aiguë implique une grande réactivité. L’IDE, au lit du patient, se doit de prévenir l’équipe médicale le plus rapidement possible pour garantir ainsi le pronostic le moins péjoratif. En effet, l’apparition de lésions ischémiques cérébrales secondaires faisant suite à une lésion primaire ne laisse que quelques minutes pour agir avec comme facteur limitant l’efficience de la prise en charge clinique complexe. Dans ce contexte, la ligne directrice du raisonnement médical sera la préservation du débit sanguin cérébral qui sera étroitement surveillé grâce à un monitorage multimodal. Cette revue est centrée sur le rôle de l’IDE pour la prise en charge des cérébrolésés.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2019 ◽  
Vol 105 (4) ◽  
pp. 468-473
Author(s):  
Solène Prost ◽  
Cédric Barrey ◽  
Benjamin Blondel ◽  
Stéphane Fuentes ◽  
Laurent Barresi ◽  
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2018 ◽  
Vol 27 (5) ◽  
pp. 461-474
Author(s):  
T. Urbina ◽  
C. Hua ◽  
E. Sbidian ◽  
S. Ingen-Housz-Oro ◽  
T.-A. Duong ◽  
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Les urgences dermatologiques nécessitant une admission en réanimation sont rares mais associées à une mortalité élevée et à de lourdes séquelles à long terme. Elles sont essentiellement représentées par les infections nécrosantes des tissus mous (également appelées : dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes [DHBN-FN]) et par les toxidermies graves que sont les nécrolyses épidermiques (comprenant le syndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique [NET], le syndrome de Stevens-Johnson [SJS] et le DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms)). Elles ont pour caractéristiques communes un diagnostic souvent difficile, la nécessité d’une approche multidisciplinaire et de soins paramédicaux lourds et spécifiques, imposant fréquemment le transfert dans un centre expert. Le traitement des DHBN-FN est médicochirurgical, associant un débridement chirurgical précoce et une antibiothérapie probabiliste à large spectre. La présence de signes de gravité locaux (nécrose, crépitation, douleur intense) ou généraux (sepsis, choc septique) est une indication d’urgence à l’exploration chirurgicale. Sa précocité est le principal facteur pronostique modifiable, les recommandations de thérapeutiques complémentaires (immunoglobulines intraveineuses, oxygénothérapie hyperbare, pansement à pressions négatives, ...) reposant à ce jour sur un faible niveau de preuve. L’élément essentiel de la prise en charge des toxidermies graves est la recherche et l’arrêt du médicament imputable, facteur essentiel du pronostic. Le SJS et le NET, en général associés à une ou plusieurs atteintes muqueuses, entraînent dans les formes les plus graves une défaillance cutanée aiguë. La prise en charge repose sur les soins de support (correction des troubles hydroélectrolytiques, prévention de l’hypothermie, prévention et traitement des épisodes infectieux, analgésie et anxiolyse, soins locaux). Les complications infectieuses et respiratoires sont les principales causes de décès à la phase aiguë. Aucun traitement spécifique n’a fait la preuve de son efficacité à ce jour. Le diagnostic de DRESS est difficile, et la prise en charge doit être multidisciplinaire. Sa gravité tient aux possibles atteintes viscérales associées (hépatique, rénale et cardiaque) qui justifient dans les formes graves d’une corticothérapie urgente.


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 27-30
Author(s):  
Yacine AMOURACHE ◽  
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La chirurgie d’exérèse de la glande thyroïde repose sur les principes d’une chirurgie vasculaire fine avec en conséquence une hémostase parfaite ainsi que sur la préservation des nerfs laryngés et les glandes parathyroïdes ; le coût des moyens techniques doit aussi être mis en exergue. Notre étude tient à montrer qu’outre l’hémostase parfaite sans drainage post opératoire, la recherche des nerfs récurrents n’est pas indispensable en utilisant une technique dite « Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire », avec un coût de prise en charge réduit. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, comprenant 41 patients ; la technique chirurgicale mise à l’oeuvre est dite : technique de microchirurgie vasculaire thyroïdienne. Les paramètres étudiés sont : l’indication opératoire concertée, l’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie, la technique chirurgicale (type d’hémostase et la recherche ou non des nerfs récurrents), la place du drainage, la durée d’hospitalisation et le coût de prise en charge globale. Résultats : 62 lobo-isthmectomies ont été réalisées. L’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie était bien notifié. La quasi-totalité des patients n’avaient pas été drainés. Il n’y avait aucune complication hémorragique et aucune paralysie récurrentielle, on a relevé 3 cas d’hypocalcémie transitoire. Conclusion : la Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire trouverait bien une place parmi les autres techniques chirurgicales. Notre mode de prise en charge s’avère assez concurrentiel, notamment en termes d’économies de santé.


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