Fixation de l’arthrodèse métatarsophalangienne du premier rayon à l’aide d’une agrafe à mémoire de forme : résultats et complications à propos d’une série continue de 45 pieds opérés

2019 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 5-10
Author(s):  
E. Hammel ◽  
M. Younan ◽  
Y. Mériane ◽  
M.M. Diallo

L’arthrodèse de l’articulation métatarsophalangienne du premier rayon (MTP1) est une solution éprouvée en cas d’altération importante de la MTP1. Différentes techniques sont utilisées. L’objectif de cette étude prospective était d’évaluer les résultats d’une ostéosynthèse fondée sur le recours à une agrafe à mémoire, associée à un dispositif oblique de type vissage ou broche. Quarante-cinq pieds ont été opérés pendant 48 mois. Le matériel utilisé était une agrafe en alliage titane-nickel et une vis de Scarf ou bien une broche. La décharge postopératoire d’avant-pied était de 45 jours. L’étude du score moyen AOFAS a retrouvé un bon résultat sans aucun cas de douleur MPT1 ni de mobilité résiduelle. La fusion radiologique complète a été retrouvée dans 95,5 % des cas, il y a eu deux cas (4,5 %) de pseudarthroses serrées, indolores sans réintervention. Le choix d’utiliser des agrafes à mémoire de forme pour cette arthrodèse repose sur trois raisons : le faible encombrement du matériel, la facilité de pose et surtout la mise en compression du site par l’effet de la mémoire de forme. Le choix de mettre l’agrafe en position dorsale repose sur deux raisons : la résistance maximale de l’agrafe dans le plan défini par ses deux pattes et les contraintes maximales s’exerçant sur la MTP1 dans le plan de la flexion–extension, l’arthrodèse fixée en extension MTP1 met l’agrafe qui est en position dorsale et en zone concave à distance des tendons et plan cutané. Les séries les plus récentes de la littérature montrent des taux de fusion qui sont très proches quel que soit le mode d’ostéosynthèse (90 à 96 %). L’arthrodèse pour hallux valgus majeur a le taux de pseudarthrose le plus élevé, à 14,3 %. L’arthrodèse fusionne mieux en cas de polyarthrite rhumatoïde qu’en cas d’arthrose simple et mieux en cas d’arthrose qu’en cas de reprise. Dans une méta-analyse de 2 656 cas d’arthrodèses MTP1, toutes étiologies confondues, le taux de pseudarthrose global était de 5,4 %. L’arthrodèse MTP1 avec utilisation systématique d’une agrafe à mémoire de forme donne des résultats aussi bons que ceux des autres techniques publiées. L’utilisation d’une seule agrafe, contre deux pour les autres séries publiées, ne change pas les résultats sur la fusion de l’arthrodèse.

2011 ◽  
Vol 46 ◽  
pp. S149
Author(s):  
A. Pierreisnard ◽  
H. Gin ◽  
T. Schaeverbeke ◽  
T. Barnetche ◽  
C. Gonzalez ◽  
...  

2018 ◽  
Vol 85 (5) ◽  
pp. 519-520
Author(s):  
Marie Hugo ◽  
Audrey Pierreisnard ◽  
Nadia Mehsen-Cetre ◽  
Henri Gin ◽  
Thierry Schaeverbeke ◽  
...  

2001 ◽  
Vol 68 (1) ◽  
pp. 40-48
Author(s):  
Alain Daragon ◽  
Katarzyna Krzanowska ◽  
Olivier Vittecoq ◽  
Jean-François Menard ◽  
Isabelle Hau ◽  
...  

2018 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 2473011418S0005
Author(s):  
Arno Frigg ◽  
Alex Pellegrino ◽  
Gerardo Maquieira

Category: Bunion Introduction/Purpose: About 20% of patients suffer from stiffness (arthrofibrosis) after hallux valgus surgery. Minimally Invasive Surgery (MIS) has been invented to reduce the rate of unfavorable result, MIS enjoys increasing popularity with both surgeons and patients and is applied in a growing number of cases. It is being advertised as delivering better results due to reduced soft tissue injury and quicker recovery while effecting a similar amount of deformity correction. However, to date there are no scientific data to support this claim. The aim of the current project is to fill this lacuna by comparing the outcomes of MIS and open hallux valgus surgeries prospectively at our institution. Methods: From 01/2014 to 12/2015, 123 patients were operated: 75 open (average age 51 years, 91% female) and 48 MIS (age 47 years, 88% female). Inclusion criteria were either open Chevron/Scarf or MIS-Chevron at our Foot and Ankle Center with 5 different hospitals and three surgeons. Exclusion criteria were radiological signs of osteoarthritis, extension of less than 30°, pain on motion or during the night, and all other hallux valgus surgeries (lapidus, open wedge, Akin and buniektomy only). Radiographs were taken of all patients 6 weeks and 1 year postop. All patient charts were screened by an independent research assistant for complications and reoperations. All radiographs were measured by two independent observers. All patients were examined in a blinded control by an independent study nurse at 24±6 months after surgery for the clinical results (for parameters please see Tab. 1). Results: All clinical and radiographic results, as well as all additional surgeries, reoperations and complications are shown in Tab.1. The results show that open and MIS surgery achieved a similar gain in AOFAS-score, flexion, extension, VAS and subjective foot value. The scar was significantly smaller in MIS than open, but the satisfaction with the scar was similar. The radiographic correction was equal. Open surgery was combined with more additional procedures than MIS, especially Weil osteotomies and plantar plate repairs. The rate of CRPS, prolonged pain, and stiffness was equal. The reoperation rate was significantly higher for MIS due to a screw removal rate of 34%. Conclusion: MIS is an interesting concept, but it enjoys no advantages over open surgery, at least when carried out with current methods. Calls for open-trained surgeons to switch to MIS are therefore premature. Both surgical techniques have similar clinical and radiological outcomes, while MIS had a higher screw removal rate. Furthermore, complex cases have to be operated with open surgery.


2006 ◽  
Vol 73 (9) ◽  
pp. 916-920 ◽  
Author(s):  
Bernard Fournié ◽  
Nathalie Margarit-Coll ◽  
Thibaud Lalande Champetier de Ribes ◽  
Laurent Zabraniecki ◽  
Anne Jouan ◽  
...  

2001 ◽  
Vol 68 (3) ◽  
pp. 250-254
Author(s):  
Eero A Belt ◽  
Kalevi Kaarela ◽  
Heikki Mäenpää ◽  
Markku J Kauppi ◽  
Janne T Lehtinen ◽  
...  

2006 ◽  
Vol 73 (10-11) ◽  
pp. 1096
Author(s):  
N. Courvoisier ◽  
M. Dougados ◽  
A. Cantagrel ◽  
P. Goupille ◽  
J.-P. Daurès ◽  
...  

2012 ◽  
Vol 16 (6) ◽  
pp. 424-427 ◽  
Author(s):  
Sammy Al-Benna

Background:Plastic surgeons have many reconstructive options for lower nasal skin defects, but given the unique aesthetic features of nasal skin the best source for reconstruction is nasal skin itself, when sufficient quantity exists.Objective:The purpose of this study is to determine the outcome of bilateral alar cartilage reduction rhinoplasty in combination with a nasal flap to facilitate immediate reconstruction of defects of the nasal tip, soft triangle and alar margin.Methods:This prospective study analyzed the aesthetic outcome after reconstruction with bilateral alar cartilage reduction rhinoplasty to reduce the nasal rim and create an excess of skin sufficient to facilitate immediate reconstruction of defects of the nasal tip, soft triangle and alar margin.Results:All wounds healed primarily and patient satisfaction was achieved.Conclusion:Bilateral alar cartilage reduction rhinoplasty allows single-stage reconstruction of defects of the nasal tip, soft triangle, and medial alar rim in the bulbous nose. By placing incisions along the borders of the aesthetic subunits, this novel approach to primary reconstruction of the nasal tip, soft triangle, and medial alar rim provides skin with a superior color and texture match, maintains a satisfactory contour of the nasal rim, and optimizes the likelihood of good scar quality.Contexte:De nombreuses possibilités de reconstruction s'offrent aux chirurgiens plasticiens pour corriger les pertes de substance cutanée de l'extrémité inférieure du nez mais, compte tenu des caractéristiques esthétiques de la peau propres à cet organe, la meilleure source de tissu de remplacement pour la reconstruction est la peau elle-même du nez, s'il y en reste suffisamment.Objectif:L'étude avait pour but do déterminer les résultats de la rhinoplastie de réduction bilatérale du cartilage alaire en association avec la pose d'un lambeau nasal afin de faciliter la reconstruction immédiate de la perte de substance de la pointe du nez, du triangle mou, et de la marge alaire.Méthodes:Il s'agit d'une étude prospective dans laquelle ont été analysés les résultats esthétiques de la rhinoplastie de réduction bilatérale du cartilage alaire visant à diminuer le bord nasal et à créer un surplus suffisant de peau pour faciliter la reconstruction immédiate de la perte de substance de la pointe du nez, du triangle mou, et de la marge alaire.Résultats:Il y a eu cicatrisation par première intention de toutes les plaies, et ce, à la satisfaction des patients.Conclusions:La rhinoplastie de réduction bilatérale du cartilage alaire permet une reconstruction, en un seul temps, de la pointe du nez, du triangle mou, et du bord alaire interne dans le contexte du nez bulbeux. Par les incisions effectuées le long du bord des sous-unités esthétiques, cette nouvelle technique de reconstruction d'emblée de la pointe du nez, du triangle mou, et du bord alaire interne permet de mieux harmoniser la couleur et la texture de la peau, imprime au bord nasal une forme satisfaisante et améliore les chances d'une cicatrisation de qualité.


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