Comment les capital-investisseurs aident-ils leurs participations à croître ?

2021 ◽  
Vol 47 (299) ◽  
pp. 117-137
Author(s):  
Kirsten Burkhardt-Bourgeois ◽  
Christophe Bonnet

Les auteurs proposent une analyse de l’implication des sociétés de capital-investissement (SCI) dans la croissance organisationnelle de leurs participations en étudiant les mécanismes de gouvernance mis en œuvre dans les opérations d’acquisition à effet de levier dans lesquelles une stratégie de consolidation sectorielle (build-up) est déployée. À l’aide d’une revue de la littérature sur la gouvernance des build-up et d’une étude de cas approfondie, ils identifient les variables clés de la gouvernance de ces opérations.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 52-53
Author(s):  
I. Berrahal ◽  
A. Oumaya ◽  
R. Chebbi ◽  
H. Snene ◽  
S. Gallali

ObjectifsRappeler le concept du délire de relation des sensitifs de Kretschmer.MéthodologieÉtude de cas : présenter deux vignettes cliniques avec revue de la littérature.RésultatsLe délire de relation chez les personnalités sensitives (ou paranoïa sensitive de Kretschmer) est une forme dépressive de la paranoïa qui a été décrite par Kretschmer en 1919. Il est défini par le développement progressif d’idées de persécution sur un fond prémorbide sensitif (hyperémotif et hyposthénique). On ne retrouve pas, dans les personnalités qualifiées de sensitives ou sensibles, la surestime de soi ou la quérulence qui caractérisent les autres types de personnalités paranoïaques. Par contre, on y trouve l’orgueil, sens des valeurs et de la morale, vulnérabilité et tendance à intérioriser douloureusement les échecs relationnels et affectifs qu’elles rencontrent. Le délire de Kretschmer se complique généralement d’épisodes dépressifs et anxieux à consonance hypocondriaque, ce qui met à découvert les sentiments d’incapacité et d’échec. L’évolution est aussi moins souvent chronique que dans les autres paranoïas. Toutefois, même après une évolution favorable, les signes sont susceptibles de réapparaître à l’occasion d’une nouvelle déception. Le traitement des délires de relation des sensitifs est encore discuté : pour certains, l’association antidépresseur/neuroleptique s’impose. Pour d’autres, il est légitime de tenter d’abord un traitement antidépresseur seul, il est en revanche rare qu’un traitement neuroleptique seul soit efficace, notamment sur la dimension dépressive. Devant l’appauvrissement conceptuel, nous avons choisi d’illustrer ceci à partir de deux cas cliniques.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 97-115
Author(s):  
Georges Felouzis ◽  
Melanie Savioz

Cet article est fondé sur une revue de la littérature concernant la loi américaine No Child Left Behind (NCLB). À partir de l’étude de cette loi, de son implantation et de ses effets sur l’équité et les performances scolaires, cet article vise à comprendre dans quelle mesure une politique d’équité parvient — ou pas — à limiter les inégalités scolaires. Après avoir décrit les instruments mobilisés par NCLB, nous explicitons le rôle de sa mise en œuvre dans la répartition des biens éducatifs, en nous demandant quels principes institutionnels organisent cette répartition et en mettant en lumière les mécanismes de découplage entre les intentions de NCLB et leur réalisation. Il ressort de nos analyses que la loi présente des effets pervers : les écoles pauvres et ethniquement diverses ont plus de probabilités de ne pas respecter les exigences de NCLB et d’en être sanctionnées, notamment financièrement. Ainsi, le principe de « pressure without support » pénalise les plus défavorisés. In fine, la thèse défendue dans cet article est qu’une politique éducative de justice sociale ne peut se réaliser que si elle se fonde sur une vision juste des sources des inégalités et si elle considère de façon équitable l’ensemble des acteurs des processus éducatifs.


Therapies ◽  
2009 ◽  
Vol 64 (1) ◽  
pp. 55-63 ◽  
Author(s):  
Corinne Schmitt ◽  
Yves Furet ◽  
Dominique Perrotin ◽  
Gilles Paintaud

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 54-54
Author(s):  
R. Chebbi ◽  
A. Oumaya ◽  
I. Berrahal ◽  
H. Snene ◽  
S. Gallali

IntroductionL’encéphalopathie d’Hashimoto est une maladie rare, associant des signes neuropsychiatriques et une thyroïdite auto-immune. Son mécanisme physiopathologique est encore méconnu et son existence est probablement sous estimée. ObservationL’histoire de maladie de madame H.S, âgée de 34 ans aux antécédents de diabète type II sous régime, anémie de Biermer et hypothyroïdie, remonte à septembre 2012 marquée par l’apparition d’un état de mal convulsif en post-partum. Elle a été hospitalisée en service de réanimation. Le bilan étiologique est revenu sans anomalie ainsi elle a été mise sortante sous traitement anti-convulsivant. L’évolution a été marquée par l’apparition après un mois de troubles psycho-comportementaux à type d’idées délirantes de persécution, des hallucinations visuelles et une insomnie totale évoluant par accès. Le bilan étiologie était négatif. Elle a été ainsi hospitalisée dans un service psychiatrique et mis sous traitement neuroleptique atypique mais sans amélioration. Le dosage des anticorps anti-TPO était > 1000 ainsi le diagnostic d’encéphalopathie d’Hashimoto a été retenu. Un traitement par des corticoïdes était instauré permettant une amélioration spectaculaire de son état.MéthodologieÉtude de cas : présenter un cas clinique avec revue de la littérature.ConclusionL’encéphalopathie d’Hashimoto représente un diagnostic différentiel avec une psychose atypique. Sa très bonne corticosensibilté doit la faire rechercher et doser les anticorps anti-TPO devant tout tableau neuropsychiatrique sans étiologie évidente.


Author(s):  
Aboubacar Bamba ◽  
Saddo Ag Almouloud

Le présent travail a comme thème « Une épine dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques : Une étude de cas au Mali . Pour le réaliser nous avons fait une revue de la littérature ayant porté sur des travaux autour du raisonnement par l'absurde et l’étude institutionnelle de la démonstration par l’absurde. La problématique est relative au rôle que la démonstration par l’absurde joue dans les pratiques de classe et dans les manuels scolaires et son absence dans les programmes. Les questions de recherche sont libellées comme suit : Au Mali la démonstration par l’absurde est-elle considérée comme étant au-dessus des capacités de l’élève du secondaire ? Au regard d’un énoncé, le futur enseignant reconnait-il la nécessité d’une démonstration par l’absurde ou alors peut-il le transformer de manière qu’une démonstration par l’absurde s’impose ? L’étude mathématique de la démonstration par l’absurde, nous a permis d’analyser cette méthode de démonstration comme savoir de référence et de faire son interprétation logique. La classification des problèmes faite par le premier auteur dans sa thèse, nous a permis de faire le choix des variables didactiques. La partie expérimentale comporte le choix et l’analyse a priori de trois problèmes proposés à des élèves-professeurs de l’École Normale Supérieure de Bamako, la passation des items en une séance, l’analyse à postériori des productions. Les élèves-professeurs ont été mis dans une situation de résolution de problèmes par la méthode de démonstration par l’absurde pour éventuellement connaitre leur rapport à la démonstration par l’absurde. L’analyse a postériori nous a permis de constater la confirmation du fait que la démonstration par l’absurde pose des difficultés aux professeurs de l’enseignement secondaire.


2008 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 51-63
Author(s):  
Frédérique Nakache-Danglot ◽  
Olivier Le Goallec ◽  
Christian Mannschott ◽  
Éric Lefebvre ◽  
Francis Bourgine

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