L’éducation en débats : analyse comparée
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Published By Universite De Geneve

1660-7147

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 1-6
Author(s):  
Myriam Radhouane ◽  
Stéphanie Bauer ◽  
Florie Bonvin ◽  
Kathrine Maleq ◽  
Karelle Stiassny
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 60-77
Author(s):  
Rola Koubeissy ◽  
Genevieve Audet

This article explores teachers’ participation in the school’s social justice system through the lens of the critical multicultural approach (May & Sleeter, 2010; May, 2000; 2003). Based on a research project about reconstruction and the theorization of teachers’ stories of practice (Desgagné, 2005) in a multiethnic context, data was collected from teachers in highly multiethnic primary schools in Québec. They were asked to narrate a story about a problem or an event with an immigrant or refugee student in their class. Four of these stories have been selected for this article. Our aim was to analyze the teachers’ cultural responses and their perception of their roles in supporting their students. Our analysis shows that although these teachers tend to make changes to their students’ reality, they cannot escape or contest “alone” the norms of an academic, societal and political system that governs its power relationships and privileges, its dominant norms and values.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 78-96
Author(s):  
Olivier Delévaux

Les constats liés à la surreprésentation des élèves issu-es de la migration dans les filières de formation à exigences élémentaires ou dans les structures de l’enseignement spécialisé montrent que, malgré la mise en évidence depuis de nombreuses années des mécanismes de discrimination systémique opérant au sein du système scolaire, l’évolution en termes de réussite éducative n’est pas satisfaisante. Notre recherche qualitative s’appuie sur 25 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de futur-es enseignant-es primaires issu-es de la migration de la Haute école pédagogique du canton de Vaud à Lausanne. Elle vise à mettre en évidence des expériences d’injustices dans leur propre parcours, mais également leurs observations de discriminations liées à l’origine des élèves dans le cadre des stages et à évoquer des pistes visant un renforcement de la justice sociale au sein de l’école. Les résultats montrent que la quasi-totalité des personnes interrogées a été confrontée personnellement à des difficultés en lien avec leur histoire migratoire. Leurs parcours scolaires et de formation sont souvent parsemés d’embûches, peu linéaires, et parfois marqués par des injustices manifestes. Ils sont également souvent témoins, lors de leurs stages, de manifestations de discriminations visant les élèves issu-es de la migration. Les pistes évoquées impliquent les enseignant-es et s’orientent vers les élèves, mais surtout vers leurs familles.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 24-41
Author(s):  
Julie Larochelle-Audet ◽  
Marie-Odile Magnan

Cet article présente l’approche épistémo-méthodologique féministe constituée pour élaborer et mener une recherche qualitative sur l’organisation et la reproduction des rapports de domination dans les distributions dissymétriques du travail enseignant au Québec (Larochelle-Audet, 2019). Il expose les principaux postulats épistémologiques, outils méthodologiques et courants théoriques mobilisés afin de répondre aux exigences d’une recherche socialement juste (Strega & Brown, 2015a). La recherche a été réalisée à l’aide de l’ethnographie institutionnelle (Smith, 2018), depuis le point de vue d’enseignantes de groupes racisés en début de carrière (14). Leurs récits, recueillis lors d’entretiens semi-dirigés, ont guidé l’exploration de processus et pratiques régulant leur sélection et leur évaluation en emploi, à partir d’entretiens menés avec des directions d’école et d’autres employées clés du réseau scolaire public et d’une analyse documentaire du cadre législatif. Comme cette méthode d’enquête sociologique tend à surexposer les activités des groupes dominants et leurs institutions, la pensée féministe noire a été mobilisée pour légitimer les expériences des enseignantes de groupes racisés en tant que savoirs. Les extraits de leurs récits présentés montrent comment se co-forment les systèmes d’oppression dans l’organisation du travail enseignant et différentes stratégies mises en œuvre pour y résister.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 116-136
Author(s):  
Nata Kereselidze ◽  
Maria-Isabel Voirol-Rubido

Georgia is currently undergoing a VET reform, bringing together public, private, and social actors, based on the principle of solidarity. This paper aims to identify ways in which the Georgian VET reform can be a force for economic prosperity, as well as wellbeing for different communities. Results are presented through a comprehensive research methodology, mobilizing a state of the art through in-depth analysis of primary and secondary data sources, as well as seven semi-structured, face-to-face interviews with education practitioners and policymakers in Georgia. The article highlights how progress is hindered by a peculiar mix of Soviet era and neo-liberal legacies that has shaped a unidimensional human capital approach focused on economic growth. We suggest limitations to this approach, and instead propose to re-align the system towards the objective of wellbeing, employing a Social Return on Investment (SROI) framework and advocating for collectivized intelligence between actors. Through an innovative meta-theoretical framework, we emphasize the importance of historical path-dependency and lay out the context. We analyze stakeholder interviews through the SROI framework and suggest socially-minded changes, benefiting individuals and the society as a whole.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 137-153
Author(s):  
Sonia Revaz ◽  
Kilian Winz

Le concept de justice sociale constitue aujourd’hui un référentiel partagé, du moins lorsqu’il est appliqué à la sphère de l’école. Pourtant, les conclusions dominantes des travaux de recherche en éducation sur la justice sociale, qui valorisent l’équité des systèmes éducatifs, coïncident peu avec les représentations et les pratiques des personnes impliquées dans l’élaboration des lois scolaires et leur mise en œuvre en classe. Partant de ce constat, cet article mobilise les outils de la sociologie de l’éducation et des sciences politiques pour éclairer la façon dont les membres du Parlement et les enseignant-es définissent et interprètent la justice sociale à l’école. Il s’appuie sur deux études de cas – les réformes de l’enseignement secondaire I dans les cantons de Neuchâtel et de Vaud – construites sur l’analyse de débats parlementaires et d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de professionnel-les de l’école. Articulées, les études de cas montrent que les député-es parlementaires et les professionnel-les ont des représentations de la justice sociale fondées non seulement sur leurs idées et intérêts, mais également sur des schèmes institutionnels locaux. Nous verrons que ces représentations sont au cœur de l’action publique éducative puisqu’elles créent une dissonance entre les intentions politiques et leur transposition en classe.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 42-59
Author(s):  
Stéphanie Bauer ◽  
Myriam Radhouane

Le concept de justice sociale semble de plus en plus prégnant dans les sciences sociales francophones. Dans cette contribution, nous avons choisi de mobiliser la théorie fraserienne relative à ce concept afin de mettre en perspective la question de la justice sociale en éducation. Nancy Fraser, en développant une définition ternaire du concept, nous permet de porter un regard sur les enjeux de distribution, de reconnaissance, mais aussi de représentation dans l’école. Ce travail théorique nous permet de mettre en lumière le potentiel de l’usage du concept de justice sociale en éducation, les interdépendances entre ses différentes dimensions, et ainsi de proposer un regard critique et complexifié sur les différentes politiques et actions éducatives visant à rendre l’école plus juste. En outre, nous étendons également notre réflexion à l’importance de la pensée critique comme outil du développement de la justice sociale dans les différentes strates des systèmes éducatifs.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 97-115
Author(s):  
Georges Felouzis ◽  
Melanie Savioz

Cet article est fondé sur une revue de la littérature concernant la loi américaine No Child Left Behind (NCLB). À partir de l’étude de cette loi, de son implantation et de ses effets sur l’équité et les performances scolaires, cet article vise à comprendre dans quelle mesure une politique d’équité parvient — ou pas — à limiter les inégalités scolaires. Après avoir décrit les instruments mobilisés par NCLB, nous explicitons le rôle de sa mise en œuvre dans la répartition des biens éducatifs, en nous demandant quels principes institutionnels organisent cette répartition et en mettant en lumière les mécanismes de découplage entre les intentions de NCLB et leur réalisation. Il ressort de nos analyses que la loi présente des effets pervers : les écoles pauvres et ethniquement diverses ont plus de probabilités de ne pas respecter les exigences de NCLB et d’en être sanctionnées, notamment financièrement. Ainsi, le principe de « pressure without support » pénalise les plus défavorisés. In fine, la thèse défendue dans cet article est qu’une politique éducative de justice sociale ne peut se réaliser que si elle se fonde sur une vision juste des sources des inégalités et si elle considère de façon équitable l’ensemble des acteurs des processus éducatifs.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 7-23
Author(s):  
Marjorie Vidal ◽  
Marilyne Boisvert ◽  
Flavio Murahara ◽  
Corina Borri-Anadon ◽  
France Beauregard

Cet article a pour objectif d’éclairer les angles morts des travaux sur l’inclusion scolaire à la lumière de la théorie de la justice sociale de Nancy Fraser. Sur la base des paradigmes de redistribution, de reconnaissance et de représentation, il met en lumière plusieurs angles morts, tant sur le plan politique que paradigmatique. Si l’on n’en tient pas compte, ces angles morts peuvent entraîner une forme normative et prescriptive de l’inclusion à travers la simplification de la complexité du réel, et la mise en place de remèdes correctifs. Il convient donc d’adopter une approche critique de l’inclusion, qui peut être facilitée par l’utilisation de certains concepts comme le climat scolaire, la participation sociale et l’advocacy.


2021 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 72-83
Author(s):  
Mylene Santiago

A educação popular na perspectiva de Freire influenciou a educação do campo desde os anos de 1960. Os desafios para a educação do campo no Brasil, ainda são muitos no sentido de: assegurar aos camponeses o direito de acesso ao conhecimento; assegurar o direito à diferença, com o reconhecimento de suas práticas e conhecimentos produzidos; romper com o paradigma hegemônico, por meio de um projeto que elabore e dissemine conhecimentos que são fruto de sua cultura. A educação do campo busca ainda, responder às demandas das diferentes comunidades que a compõem como os quilombolas, os povos indígenas, as variadas formas de trabalhadores e trabalhadoras do meio rural e os camponeses. Diante desse cenário, a proposta educacional de Freire continua potente para a educação do campo nos dias atuais, por seu caráter dialógico, crítico e democrático. No que tange à educação intercultural, buscaremos discutir as contribuições de Freire para a gênese histórica da educação intercultural no Brasil, a partir das seguintes categorias presentes em seu pensamento: relação entre cultura e educação; diálogo como estratégia pedagógica; empoderamento dos sujeitos que sofrem exclusão social.


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