scholarly journals Grammaticalisation de la structure infinitif verbe dans quelues langues Bantoues

1996 ◽  
Vol 25 (2) ◽  
pp. 155-170 ◽  
Author(s):  
Pascale Hadermann
Keyword(s):  

Dans certaines langues bantoues, nous avons reI eve I' existence de formes verbales complexes ou l'auxilie precede l'auxiliant. Nous nous proposons ici d'analyser quelques-unes de ces formes verbales a partir d'un corpus constitue de langues des zones B40-50 et HIO-H30 (+L) de Guthrie. En realite il y a lieu de distinguer entre deux structures differentes: "infinitifx + verbe conjuguex" et "infinitif + auxiliant". Dans cet article nous examinerons comment ces structures ont pu etre generees et queUes sont les raisons qui motivent leur existence. Nous montrerons qu'il faudra tenir compte de plusieurs parametres, tels que la tendance a accepter un ordre SOV, Ie facteur pragmatique de la mise en emphase et I 'usure phonetique et semantique d'anciennes formes verbales composees.

2019 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 136
Author(s):  
Francielli Cristina Giacomini

Lorsqu'on parle de l'autisme on est vite confronté à la question du langage et de l'absence de la parole. Comment peut-on s'en passer sans la voie traditionnel du symbolique ? L'abord plus raisonnable serait d'effectuer une recherche à ce propos étudiant les raisons de cette absence, de ce « déficit » qui cause de différents dysfonctionnements à niveau social, de l'apprentissage, etc. réfléchissant sur des méthodes de la prise en charge de l'autiste qui donneraient de réponses à ce vide. Toutefois, nous avons pris le contresens de direction. Notre abord théorique est justement étudier deux méthodes clinique et clinic-éducationnelle de prise en charge de l'autiste développé par Lacan et Deligny qui ne travaillent pas sur le manque ou sur le défaut du langage mais ils prennent la réponse donné par le corps lui-même comme façon d'établir un bord qui permet un certain équilibre dans le monde chaotique de l'autiste. Pourquoi le corps est-il en premier plan dans notre recherche ? Par absence de parole et non du langage, c'est le corps de l'autiste qui permet d'établir un lien avec le monde extérieur. Notre recherche a pour objectif mener une étude sur le corps dans l'autisme dans l'approche clinique en sciences de l'éducation à partir des théories de Jacques Lacan et de Fernand Deligny. Cette démarche est donc d'examiner un sujet qui a été très peu exploité et qui n'a jamais été affronté directement ni systématisé, rendant notre recherche inédite. Cette recherche, qui s'inscrit dans une démarche qualitative, est organisée selon un double enjeu : d'un côté l'enjeu théorique développant les concepts apportés par la DSM et les lois concernant la prise en charge de l'autisme dans la sphère médicale et éducationnelle ; et également l'apport psychanalytique de Jacques Lacan concernant la constitution du corps chez l'autiste et ses modes de traitements aussi bien que les méthodes innovatrices de prise en charge clinic-éducationnelle de Fernand Deligny. De l'autre côté l'enjeu empirique : en France, nous nous proposons d'accompagner le travail clinique d'orientation lacanienne fait avec les autistes dans l'Association Main à l'Oreille tandis qu'au Brésil au sein d'une institution éducationnelle nous allons réfléchir à l'application des méthodes de la cartographie et lignes d'erre proposées par Deligny. Notre objectif est de réfléchir la prise en charge de l'autisme comme un moyen de révéler un langage là où il y a vacance de la parole. Les résultats partiels qui nous avons pu repérer c'est qu'il n'y a pas de méthode unique d'apprentissage, ni de recette, ni de routine possibles appliquée à l'autisme parce que dans le monde auquel il vit, le symbolique est réel et l'imaginaire ne trouve pas forme dans la relation spéculaire. Par conséquent, les meilleures inventions qui se révèlent les plus solides pour (mieux) répondre à la souffrance de l'autiste sont celles du sujet lui-même.


PMLA ◽  
1944 ◽  
Vol 59 (2) ◽  
pp. 446-455
Author(s):  
Charles Jacques Beyer
Keyword(s):  

On a voulu voir dans le “cartésianisme dynamique ”de la fin du XVIIè siècle un mélange de méthode cartésienne et d'empirisme positiviste. Cette idée, que nous avons récemment critiquée, méconnaît l'opposition radicale qui sépare le rationalisme cartésien de la pensée empiriste. Il est intéressant, à ce propos, de remarquer que Descartes, lui, ne s'y est pas trompé; et son attitude envers Gassendi, ainsi d'ailleurs qu'envers Hobbes, nous le montre bien. Nous nous proposons dans cette étude d'examiner, d'un point de vue psychologique, les relations de Descartes avec Gassendi, et, sous l'opposition des doctrines, celle des tempéraments. Car il y a une histoire bien humaine derrière le célèbre dialogue: “O Esprit!—O Chair!”


1971 ◽  
Vol 26 (03) ◽  
pp. 503-511
Author(s):  
S Berthoud ◽  
C. A Bouvier
Keyword(s):  

RésuméNous avons établi dans une étude antérieure la validité d’une mesure photométrique de l’activité estérasique de la plasmine respectivement du plasminogène activable en utilisant comme substrat l’ester de N.α -Benzoyl-arginine (BAEe). Dans le présent travail, nous proposons une modification permettant l’emploi du plasma citraté comme source d’enzyme et de proenzyme et d’une concentration optimale (1 • 10–3 M) de substrat. Les courbes obtenues ainsi sont des droites correspondant à la vélocité initiale de la réaction, et fournissent une mesure directe de l’activité enzymatique. Cette méthode a l’avantage de donner des résultats plus rapidement qu’aucune de celles employées jusqu’ici.


1989 ◽  
Vol 44 (1) ◽  
pp. 133-146 ◽  
Author(s):  
Witold Kula

Lorsqu'on se voit doté, comme moi en ce moment, du droit, qui est aussi un privilège et un honneur, d'entretenir ses collègues et ses amis de ses propres affaires, on doit bien réfléchir avant de choisir son sujet. Heureusement, il y a des précédents. Certains de mes aînés ont décrit les chemins bien curieux qui les avaient conduits à l'étude du passé. D'autres ont essayé de donner un aperçu de leurs opinions sur ce qu'est et ce que devrait être la discipline à laquelle ils se sont consacrés. Enfin, nous avons souvent entendu dans ce genre de discours un examen de conscience où les projets étaient confrontés avec leur réalisation. Et cette dernière solution apparaissait généralement la plus triste.


Author(s):  
Hiroyuki Takemoto ◽  
Yoshi Kawamoto ◽  
Takeshi Furuichi

The Congo River functions as a strong geographical barrier for many terrestrial mammals in the Congo Basin, separating forest habitat into right and left banks of the river. However, there has been little discussion on the biogeography of the Congo Basin because the history of the river has been obscured. Based on the recent information of the sea-floor sediments near the mouth of the river and the geophysical survey on the continent, this chapter proposes a plausible hypothesis on the Congo River formation and presents a consequent hypothesis on the divergence of bonobos (Pan paniscus) from other Pan populations. The present hypothesis is also helpful for understanding the distribution of other primates and other mammals in the basin. Furthermore, this hypothesis suggests that all hominid clades, including human, chimpanzee and gorilla, except bonobo, evolved in the area north or east of the Congo River. La rivière du Congo a la fonction d’une barrière géographique forte pour plusieurs mammifères dans le bassin du Congo, séparant l’habitat forêt dans les banques gauches et droites de la rivière. Cependant, il y a eu peu de discussions sur la biogégraphie du bassin du Congo, parce que l’histoire de la rivière a été voilée. Récemment, quelque données importantes qui peuvent avoir des liens avec la formation de la rivière du Congo ont été acquise, surtout par la recherche des sédiments du fond marin près de la bouche de la rivière et par l’enquête géographique du continent. À partir de cette nouvelle information, nous avons proposé une hypothèse plausible sur la formation de la rivière du Congo. Nous avons aussi présenté une hypothèse conséquente sur la divergence des bonobos (Pan paniscus) des autres populations Pan (voire Takemoto et al., 2015 pour la publication originale de cette étude). L’hypothèse présente nous aide aussi à comprendre la distribution des autre primates et des autres mammifères dans le bassin. De plus, cette hypothèse suggère que tous les hominidés clades, humains inclus, chimpanzés et gorilla à l’exception du bonobo, ont évolué dans la régions du nord ou de l’est de la rivière du Congo.


Author(s):  
Louise Leroux ◽  
Johan Oszwald ◽  
Benjamin Ngounou Ngatcha ◽  
David Sebag ◽  
Marie-Josée Penven ◽  
...  

Depuis les trente dernières années, de nombreuses études scientifiques s'intéressent aux dynamiques hydrologiques relevées dans le bassin versant du lac Tchad. En effet, ce bassin versant a été, et est encore, une zone emblématique des impacts du changement climatique sur la ressource en eau en région sub-saharienne. la gestion de cette ressource est d'autant plus complexe que ce bassin versant se partage entre le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Cameroun. Ce dernier, bien que important pour le fonctionnement hydrique du lac Tchad, est encore trop peu étudié par la communautéscientifique. Nous nous proposons donc de travailler sur le bassin versant du Mayo-Tsanaga, situé au Nord Cameroun et connecté au fleuve Logone, affluent du fleuve Chari et principal contributeur au bilan hydrique du lac Tchad. Quelqueschercheurs de l'ORSTOM (Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer) ont déjà travaillé sur ce bassin versant dans les années 1970, mais très peu de travaux ont été mis en place ces vingt-cinq dernières années sur celui-ci. de ce fait, il est primordial aujourd'hui, afin de pouvoir relancer une étude du bassin versant du Mayo-Tsanaga par instrumentation, de remettre à jour nos connaissances géomorphologiques, hydrographiques et d'occupation du sol. Pour ce faire, nous avons recours à des données récentes et plus précises (MNT Aster, images satellites landsat TM et etM+) afin de suivre les dynamiques Hommes / milieux ayant cours depuis les 25 dernières années. Ce travail montre une mutation et une organisation complexe des pratiques, en relation notamment avec la géomorphologie et la pédologie dubassin versant du Mayo-Tsanaga.


2010 ◽  
Vol 65 (1) ◽  
pp. 134-154 ◽  
Author(s):  
Mélanie Laroche

Cet article se concentre sur l’acteur patronal et ses préférences en matière de structures de négociation collective. Les nouvelles réalités économiques, conjuguées aux nouvelles stratégies organisationnelles et étatiques, conduiraient les employeurs dans bon nombre de pays à vouloir décentraliser les structures de négociation. Il y a toutefois des cas d’exception auxquels nous portons une attention particulière. Nous présentons les résultats d’une étude auprès des employeurs de l’industrie du vêtement pour hommes au Québec où prévaut toujours la négociation coordonnée malgré les pressions de la mondialisation. Pour analyser cette réponse différenciée des employeurs, nous avons utilisé une méthodologie qualitative. Grâce à des entretiens en profondeur et une analyse documentaire, nous avons construit un cadre analytique regroupant quatre types de facteurs en mesure d’influencer les préférences patronales pour des structures de négociation centralisées ou décentralisées : économique, organisationnel, institutionnel et stratégique.Au plan empirique, nous dégageons deux principaux constats de nos observations. D’abord, nous avons observé une volonté partagée par les parties patronale et syndicale à poursuivre une négociation coordonnée. Notons toutefois qu’une certaine hétérogénéité dans la propension des employeurs à adhérer à ce type de négociation a pu être remarquée surtout en raison de la diversité des firmes en termes de taille, de marchés desservis et de capacité de payer. Ensuite, nos résultats suggèrent une tension entre les influences exercées par les facteurs considérés dans l’étude : d’une part, les facteurs économiques et organisationnels influencent les acteurs patronaux vers l’individualisation des négociations collectives ; d’autre part, les facteurs institutionnels, en imposant certaines contraintes qui limitent leurs choix stratégiques, influencent les employeurs vers l’action collective. Au plan théorique, les résultats démontrent que les facteurs généralement associés à la mondialisation ne surdéterminent pas le comportement des acteurs. Au contraire, les acteurs conservent une marge de manoeuvre pour réagir aux pressions de l’environnement. En fonction du contexte institutionnel en place, différentes réponses peuvent ainsi être offertes par les employeurs en regard du type de structure de négociation à privilégier.


2008 ◽  
Vol 47 (4) ◽  
pp. 479-498
Author(s):  
Dominique Bouchard

RÉSUMÉ Cet article compare le niveau de vie des artisans du fer qui exerçaient dans la région montréalaise entre 1740 et 1780 à ceux des habitants de cette partie de la colonie et des artisans du fer de la région de Québec à l'aide d'un indice chiffrant la diversité des objets relevés dans les inventaires après-décès. Nous avons effectué divers tests statistiques pour contrôler le caractère significatif des variations observées. Les résultats de ces analyses statistiques attestant d'une augmentation significative du niveau de vie des artisans montréalais, nous proposons une hypothèse d'explication fondée sur l'évolution démographique des deux régions avant et après la Conquête.


2020 ◽  
Vol 78 ◽  
pp. 09004
Author(s):  
Mathilde Hutin ◽  
Adèle Jatteau ◽  
Ioana Vasilescu ◽  
Lori Lamel ◽  
Martine Adda-Decker

Le schwa est une voyelle faible ou réduite notée [ә] alternant avec zéro et restreinte aux syllabes non-accentuées. En français standard, il peut faire surface à l’intérieur ou en fin de mot. Nous proposons ici une étude du schwa final de mot exclusivement, en particulier par le prisme de la question du schwa final en tant que « lubrifiant phonétique » (Purse 2019). Le schwa final est-il réellement un lubrifiant ? Joue-t-il seulement un rôle sur le plan exclusivement phonétique ? Pour répondre à ces questions, nous avons utilisé trois très grands corpus du français (plus de 110 heures de discours) pour établir la présence du schwa final selon les contraintes phonotactiques (la loi des trois consonnes, Grammont 1894) et le style de parole, mais aussi son rôle sur les phénomènes d’adjacence de bas niveau que sont le dévoisement final et l’assimilation régressive de voisement en français standard. Nous concluons que le schwa final est en effet corrélé au nombre de consonnes dans la séquence, et au style de parole ; de surcroît, sa présence est significativement corrélée à beaucoup moins d’effets d’adjacence – comme s’il jouait le rôle de bouclier, facilitant l’adéquation entre forme de surface et forme sous-jacente.


2008 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 345-360 ◽  
Author(s):  
M. BONNEAU ◽  
J.Y. DOURMAD ◽  
J.C. GERMON ◽  
M. HASSOUNA ◽  
B. LEBRET ◽  
...  
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans la connaissance et la maîtrise des émissions gazeuses intervenant lors des différentes phases de l’élevage porcin. Ces émissions comprennent des gaz à effet de serre, particulièrement le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), ainsi que l’ammoniac (NH3), nocif pour les animaux et pour l’homme et qui a un impact sur l’environnement en termes d’acidification et d’eutrophisation. Les émissions de NH3 ont été modélisées pour le cas des bâtiments d’élevage sur caillebottis. Ces émissions peuvent être réduites en diminuant la teneur en protéines de l’aliment distribué aux animaux ou en renouvelant fréquemment le lisier dans les bâtiments. Le traitement biologique du lisier permet aussi de réduire ces émissions, surtout en l’absence de séparation de phases. Le brassage du lisier dans les fosses de stockage les favorise au contraire. Les émissions de NH3 varient fortement en fonction du substrat utilisé pour la litière et de son mode de conduite. Pendant le compostage, elles dépendent aussi fortement des caractéristiques initiales du substrat composté, mais aussi de la technique utilisée. Les émissions de N2O sont en général plus élevées avec de la litière que sur caillebotis, mais il y a de très fortes variations en fonction de son mode de conduite. Le compostage peut aussi conduire à des émissions de N2O, tout particulièrement s’il est pratiqué en couche mince. Lors du traitement biologique des lisiers, ces émissions sont assez faibles mais dépendent de la technique d’aération utilisée. Dans le sol, les émissions de N2O ne sont pas plus importantes après apports d’effluents animaux qu’après apports de fertilisants minéraux et restent difficiles à quantifier. Les émissions de CH4 sont plus faibles sur litière que sur caillebotis. Elles sont faibles également lors du compostage, sauf s’il est réalisé en couche mince. Le traitement biologique du lisier conduit à une forte réduction des émissions par rapport à un simple stockage. Les litières et le compostage ont une excellente image de marque auprès du grand public et sont souvent réputées avoir beaucoup moins d’impact sur l’environnement que le lisier. Nous avons pu montrer cependant qu’elles génèrent en général davantage de gaz à effet de serre, que ce soit de façon directe (émissions de N2O) ou indirecte (gaspillage de fertilisants azotés dont la synthèse est très «énergivore»), et ce d’autant plus que l’on cherche à rogner sur les coûts en augmentant la densité animale ou en diminuant la quantité de paille utilisée comme substrat de compostage. De même, le traitement biologique du lisier, qui semble à première vue avoir un impact favorable puisqu’il conduit à réduire les émissions de NH3 sans trop relarguer de N2O, a en fait un bilan environnemental très défavorable du fait qu’il est très énergivore aussi bien directement qu’indirectement (gaspillage de fertilisants). On a là un double transfert de pollution, du sol et de l’eau vers l’atmosphère d’une part, et de l’exploitation vers l’extérieur de l’exploitation d’autre part.


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