scholarly journals Éducation sanitaire pour la prévention des maladies: revue de la littérature

Author(s):  
José Valdeci Almeida Gitirana ◽  
Rosa Maria Batista Pinheiro da Fonseca ◽  
Fábio Marmentini Piloneto ◽  
Luis Felipe Gaia Bevilaqua ◽  
Ingrid de Assis ◽  
...  

Actuellement, les politiques publiques, les actions gouvernementales et les différents programmes impliquant l’éducation sanitaire (ES) sont mis en œuvre en faveur de la santé de la population. En ce qui concerne le thème de la ES, il s’agit d’un thème à multiples facettes, convergeant vers diverses conceptions personnelles, que ce soit dans le domaine de l’éducation ou de la santé, qui peuvent entraîner des compréhensions divergentes. En raison de la complexité du thème, le problème survient en raison du manque de compréhension de ce qui est réellement la ES face à la population, ce qui dissout l’importance de la ES pour les mesures préventives contre différentes maladies, ce qui génère un coût budgétaire élevé en santé publique. Dans ce contexte, cet article a pour question principale : comment l’éducation sanitaire peut-elle contribuer à la prévention des maladies dans la population ? L’étude visait à présenter l’ES pour la prévention des maladies (PD), en abordant ses concepts, ainsi qu’en soulignant les bases juridiques qui assurent l’ES à la population. À cette fin, l’étude a été menée par le biais d’une revue de la littérature par le site de recherche « Google Scholar », « Scielo » et « PubMed ». Par le biais des descripteurs : Éducation sanitaire; L’éducation sanitaire en tant que prévention des maladies; éducation sanitaire pour la population, où des études ont été choisies qui présentaient les ES axées sur la PD. Il est conclu que les ES sont l’éducation à la connaissance de soi et à la réflexion sur leur propre santé, ainsi que la pleine conscience que quelque chose ne va pas, attribuant la réflexion critique du sujet concernant leurs habitudes et leurs mesures préventives. Il est appliqué à travers le programme scolaire de l’école primaire ainsi que par les programmes gouvernementaux dans les centres de santé, afin d’éduquer la société à sensibiliser aux mesures préventives et à promouvoir une meilleure qualité de vie, empêchant ainsi la propagation des maladies.

Author(s):  
Sarah Benmoyal Bouzaglo

Le harcèlement scolaire (HS) est un problème de santé publique, avec des risques sociopsychologiques importants. De façon générale, les travaux en marketing ont très peu traité, de façon centrale, du rôle de la consommation dans le développement du HS à l’école chez les enfants et les adolescents. L’objectif principal de cet article est donc de proposer un cadre d’analyse pour l’étude du HS lié à des motifs de consommation relatifs aux produits et aux marques possédés, et à la culture de consommation. Pour ce faire, le HS, ses principales caractéristiques et les différents statuts des pairs impliqués (harceleurs, victimes et témoins) sont définis. Puis, une revue de la littérature sur les jeunes consommateurs permet d’aboutir à la proposition d’un cadre d’analyse structuré autour de variables individuelles et contextuelles pertinentes pour mieux appréhender le HS lié à la consommation. Des perspectives de recherche qui en découlent sont développées, et les implications de ces travaux futurs – pour les chercheurs en marketing, les politiques publiques, les écoles, les parents et les entreprises ciblant les jeunes – sont présentées.


Author(s):  
Ieda Bezerra Chaves ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Euzébio de Oliveira ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias

Les virus sont un être vivant qui n’est pas formé par la structure cellulaire. Les virus peuvent être transmis par contact direct avec des personnes infectées ou indirectement à partir de surfaces contaminées. Défini comme une nouvelle variété de coronavirus, le COVID 19 a fait déclarer à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) début 2020 une crise de santé publique mondiale. Compte tenu de la haute transmissibilité de ce virus, il était nécessaire d’adopter des mesures pour prévenir la transmission et l’infection. Les symptômes causés par la COVID-19 sont habituellement de la fièvre, de la toux sèche, de l’essoufflement (dyspnée), de la fatigue (fatigue), des maux de gorge, des maux de tête et de la diarrhée. D’autres symptômes, dans une moindre mesure, sont l’anosmie (perte de l’odorat), l’hyposmie (diminution de l’odorat) et l’ageusia (perte du sens du goût). L’objectif était de passer en revue les deux dernières années sur les séquelles de la COVID 19 dans le goût et l’odorat. Une brève revue de la littérature a été menée dans des articles scientifiques sur les séquelles du COVID 19 dans le goût et l’odorat, entre 2020 et 2021, en portugais, dans la base de données de recherche Google Scholar. Les femmes et les jeunes sont les plus touchés par les séquelles du goût et de l’odorat causées par la COVID-19. Il n’existe pas de traitements spécifiques et scientifiquement prouvés aux différents dysfonctionnements, mais le plus indiqué est la pratique de l’entraînement olfactif. Les études liées aux dysfonctionnements sont limitées, principalement, au Brésil et lorsqu’elles sont analysées comme des séquelles. La continuité de la recherche scientifique est indispensable, car seul ce processus permettra d’élucider les doutes qui subsistent et de générer des traitements appropriés pour les personnes ayant développé la COVID-19.


2009 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 19-54 ◽  
Author(s):  
Christine Thoër ◽  
Janine Pierret ◽  
Joseph Josy Lévy

Résumé La progression de l’utilisation « non médicale » des médicaments, que ceux-ci soient disponibles avec ou sans ordonnance, apparaît aujourd’hui comme une préoccupation d’importance croissante dans le champ de la santé publique. Cette tendance, qui touche particulièrement les adolescents et les jeunes adultes, englobe une multitude de pratiques, allant du détournement à l’automédication en passant par « l’abus » et le dopage, pratiques qui seront définies ici et qui peuvent conduire au développement d’une dépendance au médicament. S’appuyant sur une revue de la littérature en sciences sociales et en santé publique, cet article met en évidence les problèmes que soulève la catégorisation des pratiques, notamment parce que les frontières entre les usages licites et illicites du médicament semblent de plus en plus brouillées dans les sociétés contemporaines. L’utilisation « non médicale » du médicament s’inscrit dans un contexte social marqué par un plus grand accès aux produits pharmaceutiques et aux savoirs qui s’y rapportent ainsi que par une tendance à la banalisation du recours chimique dans la vie quotidienne. Cet usage de l’assistance chimique à la vie quotidienne soulève la question de l’autonomie du sujet en santé et du rapport des individus à l’expertise médicale.


Author(s):  
André-Anne Parent

Les organisateurs communautaires (OC) des Centres de santé et services sociaux du Québec1 sont appelés à mettre en oeuvre la stratégie de soutien au développement des communautés afin d’améliorer la santé de la population. Quoiqu’elle soit inscrite dans les documents de santé publique depuis 2003, on sait peu de choses sur la stratégie. Afin de comprendre son effet sur la pratique des OC, les chercheurs ont mis en place un groupe de pratique réflexive. Quatre rencontres ont permis d’analyser les perceptions des participants quant à leur pratique et d’en dégager les principales composantes de la réflexivité selon Issitt (2003). Il fut démontré que la mise en place du groupe a favorisé l’émergence d’une réflexivité formative et critique qui s’est traduite par divers mécanismes de soutien à la pratique.


2020 ◽  
pp. 175797592097783
Author(s):  
Delphine Amstutz ◽  
Oriana Villa

La crise de la COVID-19 a mis en évidence les vulnérabilités et inégalités sociales de santé préexistantes. Elle a également montré le rôle des collectivités territoriales dans l’implémentation des recommandations de santé publique, qu’il s’agisse de prévenir la propagation du virus ou de promouvoir la santé de chacune et chacun. En Suisse, dans le canton de Vaud, les communes ont réagi promptement mais différemment selon les ressources et l’expertise à disposition. Bien que toutes ces actions soient louables, avec une réponse asymétrique, le risque de créer, voire de renforcer des inégalités territoriales de santé est néanmoins bien présent. Pour promouvoir la santé de manière équitable, efficiente et durable, nous devons renforcer les stratégies de promotion de la santé, assurer une meilleure coordination au niveau local, et développer une approche multisectorielle de la santé. Créer un groupe de coordination et d’accompagnement des communes en matière de promotion de la santé est une approche prometteuse.


2007 ◽  
Vol 47 (2) ◽  
pp. 227-251
Author(s):  
Bruno Lamarre ◽  
André Mineau ◽  
Gilbert Larochelle

Dans l’optique d’une actualisation des concepts de l’éthique et de l’idéologie, cet article se veut une analyse d’un aspect singulier de la santé, à savoir la prévention et la promotion de la santé mentale, selon un type de discours s’intéressant à la santé publique et préventive, en l’occurrence celui privilégié par le magazine écrit et populaire. Nous tâcherons de savoir si ce discours a une intention éthique ou, au contraire, s’il privilégie une idéologie visant à établir une médicalisation de la vie. Nous vérifierons ensuite s’il existe un passage de l’éthique, qui privilégie la réflexion du sujet à partir de ses valeurs, vers l’idéologie, qui institue des normes des principes et des règles. Nous avons divisé notre recherche en trois sections. Nous ferons une revue de la littérature scientifique et gouvernementale, afin de présenter le développement de la santé publique et préventive en santé mentale. Puis nous verrons comment l’éthique et l’idéologie s’inscrivent dans le discours. Nous légitimerons ensuite les magazines répertoriés à partir de critères précis et reprendrons l’ensemble des articles analysés pour caractériser leur intention, et démontrer le passage de l’éthique à l’idéologie privilégiant une médicalisation sociale.


2018 ◽  
Author(s):  
Christophe Cazauvieilh

Les psychothérapies représentent une réponse pertinente aux enjeux de santé publique. En effet, la synthèse de la littérature disponible révèle que les psychothérapies sont généralement efficaces, aussi bien dans les essais contrôlés qu’en pratique de terrain, pour traiter des troubles psychologiques variés et développer de nouvelles capacités de coping face aux difficultés de la vie ; et au-delà, en participant notamment à la réduction globale des coûts de santé.Pourtant, tous les patients ne retirent pas de bénéfices réels des soins, certains patients se détériorent ou abandonnent le traitement sans gains attitrés ou sans avoir expérimenté tout le potentiel de changement ; les cliniciens présentent des difficultés notables à identifier ces patients, à anticiper les échecs au traitement, et à répondre de manière fonctionnelle à ces situations. En outre, en dépit de la sophistication croissante des programmes de formation et de supervision, et de la disponibilité d’un corpus de recherche important, l’efficacité des cliniciens semble stagner au cours de leur carrière ou se détériorer avec le temps.Partant de ces résultats, nous abordons dans cette étude plusieurs éléments de réponses possibles à ces enjeux issues de notre revue de la littérature : Le Suivi en Continu des Résultats (SCR ou Routine Outcome Monitoring - ROM) de deux prédicteurs associés aux psychothérapies efficaces (une bonne alliance thérapeutique, et une réponse positive au traitement durant les toutes premières séances) pour ajuster et améliorer l’efficacité des soins ; et une nouvelle forme prometteuse d’entrainement spécifique des psychothérapeutes visant à développer leur expertise, nommé pratique délibérée (Deliberate Practice).


Author(s):  
Naara Perdigão Cota de Almeida ◽  
Idelbrando Araújo Lima Júnior ◽  
Lucas do Rêgo Góes Azevedo ◽  
Romulo Maia Martins ◽  
Gustavo Aurélio Linhares Magalhães ◽  
...  

L’hépatite virale est un grave problème de santé publique dans le monde et au Brésil. Il s’agit de maladies de notification obligatoire instituées par le ministère brésilien de la Santé (MS). Les dossiers des personnes touchées devraient être effectués dans le système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire (SINAN), qui devrait notifier tous les cas probables, confirmés et les foyers. L’objectif de ces travaux est de quantifier le nombre de cas d’hépatite contractée dans des accidents du travail au Brésil entre 2009 et 2018. Il s’agit d’une étude est une analyse quantitative observationnelle rétrospective des données épidémiologiques étudiées. En ce sens, des recherches ont été effectuées dans les bases de données du portail national DATASUS (https://datasus.saude.gov.br/). Les accidents du travail contribuent efficacement aux taux d’incidence actuels de l’hépatite virale au Brésil, ainsi qu’à la réduction de la qualité de vie des travailleurs – en particulier ceux de la santé. Des incohérences entre les données épidémiologiques enregistrées dans SINAN et les études dans la littérature peuvent démontrer la présence d’une sous-déclaration. En raison de la rareté relative et de la contradiction des études, il n’existe pas de profil bien établi de contamination dans les services de santé et il est nécessaire de poursuivre les études sur le sujet.


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