Analyse géographique des causes de décès en France (1981-82).

1986 ◽  
Vol 4 (2) ◽  
pp. 69-83 ◽  
Author(s):  
Daniel Noin ◽  
Pierre-Jean Thumerelle ◽  
Benjamin Kostrubiec
Keyword(s):  
1996 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 121-130
Author(s):  
Enrique Pozo Rivera ◽  
Aurora Garcia Ballesteros
Keyword(s):  

2017 ◽  
Vol 47 (4) ◽  
pp. S5
Author(s):  
R. Ouissa ◽  
K. Schepers ◽  
S. Pierre-François ◽  
L. Adriouch ◽  
C. Gaud ◽  
...  
Keyword(s):  

Author(s):  
C. Blais ◽  
L. Rochette

Introduction Parmi toutes les causes de décès d’origine cardiovasculaire, les cardiopathies ischémiques (CI) demeurent les plus importantes. Notre étude visait à définir les tendances de la prévalence et de l’incidence des CI au Québec ainsi qu’à déterminer la proportion de décès par CI qui n’avait aucun diagnostic antérieur de CI. Méthodologie Les tendances de la prévalence, de l’incidence et de la mortalité ont été examinées avec une étude populationnelle utilisant le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec, qui jumelle plusieurs fichiers médico-administratifs. Les données, recueillies auprès des Québécois de 20 ans et plus, sont présentées selon deux définitions de cas : 1) une définition validée et 2) une définition reposant sur l’addition des codes de décès liés aux CI afin d’estimer la proportion des décès sans diagnostic antérieur de CI comme indicateur de mort cardiaque subite (MCS). Résultats En 2012-2013, la prévalence brute des CI selon la première définition était de 9,4 % (593 000 personnes). Entre 2000-2001 et 2012-2013, la prévalence ajustée selon l’âge a augmenté de 14 %, avec une légère diminution depuis 2009-2010. Les taux d’incidence et de mortalité ajustés selon l’âge ont diminué de respectivement 46 % et 26 %, les taux bruts s’établissant à 6,9 pour 1 000 et à 5,2 % en 2012-2013. La proportion de décès identifiés uniquement grâce au décès par CI, soit l’indicateur de MCS, n’était significative que pour les cas incidents (0,38 pour 1 000 en 2009-2010) et elle a diminué au cours de la période à l’étude. Conclusion La prévalence des CI a eu tendance à diminuer au cours des dernières années et l’incidence comme la mortalité ont également diminué au Québec. La majorité des décès par CI touchent des patients ayant déjà reçu un diagnostic, seule une faible proportion des cas incidents n’ayant pas été préalablement identifiée.


2018 ◽  
Vol 27 (5) ◽  
pp. 461-474
Author(s):  
T. Urbina ◽  
C. Hua ◽  
E. Sbidian ◽  
S. Ingen-Housz-Oro ◽  
T.-A. Duong ◽  
...  

Les urgences dermatologiques nécessitant une admission en réanimation sont rares mais associées à une mortalité élevée et à de lourdes séquelles à long terme. Elles sont essentiellement représentées par les infections nécrosantes des tissus mous (également appelées : dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes [DHBN-FN]) et par les toxidermies graves que sont les nécrolyses épidermiques (comprenant le syndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique [NET], le syndrome de Stevens-Johnson [SJS] et le DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms)). Elles ont pour caractéristiques communes un diagnostic souvent difficile, la nécessité d’une approche multidisciplinaire et de soins paramédicaux lourds et spécifiques, imposant fréquemment le transfert dans un centre expert. Le traitement des DHBN-FN est médicochirurgical, associant un débridement chirurgical précoce et une antibiothérapie probabiliste à large spectre. La présence de signes de gravité locaux (nécrose, crépitation, douleur intense) ou généraux (sepsis, choc septique) est une indication d’urgence à l’exploration chirurgicale. Sa précocité est le principal facteur pronostique modifiable, les recommandations de thérapeutiques complémentaires (immunoglobulines intraveineuses, oxygénothérapie hyperbare, pansement à pressions négatives, ...) reposant à ce jour sur un faible niveau de preuve. L’élément essentiel de la prise en charge des toxidermies graves est la recherche et l’arrêt du médicament imputable, facteur essentiel du pronostic. Le SJS et le NET, en général associés à une ou plusieurs atteintes muqueuses, entraînent dans les formes les plus graves une défaillance cutanée aiguë. La prise en charge repose sur les soins de support (correction des troubles hydroélectrolytiques, prévention de l’hypothermie, prévention et traitement des épisodes infectieux, analgésie et anxiolyse, soins locaux). Les complications infectieuses et respiratoires sont les principales causes de décès à la phase aiguë. Aucun traitement spécifique n’a fait la preuve de son efficacité à ce jour. Le diagnostic de DRESS est difficile, et la prise en charge doit être multidisciplinaire. Sa gravité tient aux possibles atteintes viscérales associées (hépatique, rénale et cardiaque) qui justifient dans les formes graves d’une corticothérapie urgente.


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
...  

Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


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