La comédie shakespearienne au XIXe siècle : première adaptation scénique française de Comme il vous plaira par George Sand (1856)

2003 ◽  
Vol 48 (1) ◽  
pp. 135-148
Author(s):  
Corinne Contini-Flicker
Keyword(s):  
1980 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 50-59 ◽  
Author(s):  
Annette Lorenceau
Keyword(s):  

Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 14 ◽  
pp. 117-129
Author(s):  
Daisy Ghazi-Khalifé

George Sand a beaucoup embelli ses Berrichons et, pour les décrire, elle a choisi les couleurs les plus tendres de sa palette. Mais alors que ses romans apparaissent comme la poésie d'un rêve terrien plutôt que la présence même de la terre, La vie d'un simplel dEmile Guillaumin « est d'abord un document de premier ordre sur la vie paysanne en France au XIXe siècle »2. Guillaumin parle très bien des laboureurs et sait les faire parler parce qu'il était lui-même un laboureur. De même Marguerite Audoux, dont la vie est étroitement liée à son œuvre, raconte dans Marie-Claire l'histoire d'une petite bergère en Sologne à la fin du Second Empire et au début de la IIIe République. Ces deux ouvrages recomposent avec une admirable précision de détails la vie des paysans français à une certaine époque de l'histoire.


2021 ◽  
pp. 76-86
Author(s):  
Tessa Ashlin Nunn

Durant le premier XIXe siècle, la contredanse, constituée de déplacements et d’interactions entre tous les danseurs n’importe leur place de départ, abolit les contraintes d’une société divisée en classes. Dans Édouard (1825), Claire de Duras compare le moment des contredanses, pendant un bal parisien de l’Ancien Régime, à une échappée vers l’Angleterre, où l’ascension sociale semble réalisable. De plus, la danse crée un espace où l’héroïne peut franchir les barrières entravant les membres de son sexe et empêchant le mariage par amour. George Sand, dans Le Compagnon du Tour de France (1840), contraste la possibilité de l’amour entre des personnages de classes différentes lors des contredanses avec l’impossibilité de ces unions dans la vie quotidienne. En établissant un non-lieu, les contredanses de ces romans produisent des moments éphémères où l’égalité et la liberté règnent, pourtant, hors de la danse, les hiérarchies sociales demeurent rigides.


Author(s):  
Rachel Sauvé
Keyword(s):  

Dans le XIXe siècle français, les femmes ont peu accès à la sphère éminemment publique du théâtre et leurs écrits dramaturgiques sont disséminés dans des éditions de circonstance. Virginie Ancelot et George Sand transgressent cet interdit en rassemblant leur théâtre et en usant du paratexte pour amplifier la portée de cet acte qui assoit fermement leur identité auctoriale. Cet article illustre comment divers éléments paratextuels tels que les préfaces, les dédicaces et les illustrations renforcent la cohérence apparente de l’oeuvre d’Ancelot, tandis que le discours préfaciel sandien est le lieu d’un engagement, non pas d’auteur, mais d’écrivain.


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