scholarly journals Étude épistémologique de la démonstration par l’absurde

REMATEC ◽  
2020 ◽  
Vol 15 ◽  
pp. 156-176
Author(s):  
Aboubacar Bamba ◽  
Saddo Ag Almouloud

Le présent article a comme thème « Étude épistémologique de la démonstration par l’absurde ». Elle comporte, entre autres, l’épistémologie de la négation qui constitue la base de la démonstration par l’absurde, l’épistémologie de la démonstration par l’absurde, le lien entre la démonstration par l’absurde et d’autres types de démonstration, les types de problèmes mettant en jeu la démonstration par l’absurde et l’analyse institutionnelle de la démonstration par l’absurde. Nous avons également évoqué les conceptions de certains chercheurs sur la démonstration par l’absurde. Les questions de recherche sont libellées comme suit : Qu’est-ce que la démonstration par l’absurde en mathématique ? Existe-t-il un lien entre la démonstration par l’absurde et d’autres types de démonstration ? Existe-t-il des situations qui nécessitent l’utilisation de la démonstration par l’absurde ? Nous avons fait une classification des problèmes qui nous a permis de faire une catégorisation des types de démonstration par l’absurde à savoir les démonstrations par l’absurde directes associées aux questions fermées et les démonstrations par l’absurde indirectes associées aux questions semi-fermées (ou semi-ouvertes). L’analyse institutionnelle nous a permis de faire une revue des programmes maliens au niveau fondamental 2e cycle et au niveau de l’enseignement secondaire général. Nous terminons par une conclusion comportant nos recommandations. La typologie de la démonstration par l’absurde nous permet d’affirmer que la logique mathématique n'est pas la logique naturelle, car elle n'autorise l'esprit à porter, sur ce qui lui est présenté, que deux jugements : tenir la chose affirmée pour vraie ou pour non vraie, toute autre attitude étant exclue (le tiers exclus).

2005 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 313-336
Author(s):  
Gérald Fortin ◽  
M.-Adélard Tremblay

Le besoin étant défini de façon subjective, l'univers des besoins de la famille constitue pour celle-ci un système normatif qui conditionnera ses conduites économiques. Cependant, la famille dans la définition de sa situation globale doit tenir compte non seulement de ses normes mais aussi du niveau réel de ses ressources, de son revenu. Nous avons pu déterminer que la définition de la situation était aussi influencée par l'histoire de la famille et par certaines dispositions psychologiques. La définition de la situation par la famille peut cependant porter sur deux objets différents. La famille peut extérioriser sa définition de la situation en exprimant son degré de satisfaction ou de privation par rapport aux différents postes du budget et par rapport à des conduites particulières. Elle peut aussi livrer sa définition en évaluant globalement la situation présente et passée. En général, il nous est apparu que la famille avait beaucoup de difficulté à subdiviser la situation en aspects particuliers et avait plutôt tendance à percevoir globalement ses chances de vie. C'est pourquoi nous voulons consacrer le présent article à l'analyse de la définition globale de la situation. À ce propos deux questions s'imposent à notre attention : a) comment les familles évaluent-elles leur revenu par rapport à leurs besoins ? et, b) de quelle façon les familles entrevoient-elles l'avenir ? Cette double interrogation nous permet de rejoindre l'univers des aspirations, c'est-à-dire ce qui est considéré comme souhaitable et réalisable dans un avenir plus ou moins rapproché. L'aspiration peut être analysée à travers les explications que fournit l'individu pour justifier un comportement et à travers les désirs que ces explications expriment. L'aspiration se révèle aussi dans les objectifs et les projets dont l'individu poursuit la réalisation. Mais tous ces différents indices qui manifestent à des degrés divers, à travers divers mécanismes, la présence d'aspirations n'apparaissent que lorsque le consommateur a atteint un certain niveau de vie. En effet, comme nous le verrons plus loin, la définition de la situation s'exprimera à travers des aspirations seulement si l'individu a réussi au préalable à satisfaire la plupart de ses besoins essentiels. Un individu qui est constamment aux prises avec les problèmes posés par l'incomplète satisfaction des besoins immédiats de sa famille peut difficilement élaborer des projets d'avenir et planifier à long terme l'amélioration de ses conditions de vie. Cependant, la possibilité de se projeter dans l'avenir par l'aspiration ne dépend pas uniquement de la situation objective (un certain niveau de vie), mais aussi de la définition de cette situation. Cette définition de la situation dépend aussi bien de la situation objective de la famille que de ses normes de consommation. C'est pourquoi, avant d'aborder l'étude des aspirations, il faut examiner la manière dont les familles jugent leur situation objective (les ressources disponibles) par rapport à leurs besoins. Cette première section s'intitulera : « La satisfaction des besoins quotidiens ». Dans une deuxième section, on définira « l'univers des aspirations » des travailleurs salariés, puis on analysera comment s'effectue le passage du besoin à l'aspiration et comment les aspirations deviennent des rêves.


1967 ◽  
Vol 22 (3) ◽  
pp. 590-608
Author(s):  
Alvaro Jara
Keyword(s):  

Récemment l'occasion nous a été donnée, dans quelques articles, de souligner l'importance extrême que nous attachons, pour notre part, à une étude « sectorielle » de l'économie minière, dans le vaste cadre de l'Empire espagnol. Nous avons donné nos raisons, esquissé des programmes de travail, la problématique générale d'ensemble et les méthodes à employer ; fourni aussi quelques résultats préliminaires d'une recherche encore limitée, pour le moment, à l'une des provinces de l'Amérique Latine, la vice-royauté du Pérou. Inutile donc d'y revenir dans le présent article.Nous voudrions seulement insister sur le bien fondé de l'étude sectorielle, en ce qui concerne les économies du passé, et par la même occasion, sur la nécessité physique — du point de vue méthodologique aussi bien que pratique — de travailler au niveau régional.


2020 ◽  
Vol 25 (2) ◽  
pp. 417-433
Author(s):  
Anna Joan Casademont

Cette recherche porte sur l’étude de différents types d’erreurs chez des francophones qui apprennent le catalan de niveau intermédiaire (seuil, B1) en production écrite. Le but de la présente étude est donc (a) de détecter des récurrences dans les productions, (b) de tester la classification d’erreurs proposée et (c) de contribuer à la réflexion sur l’élaboration de stratégies pédagogiques qui viseraient des aspects concrets de l’apprentissage du catalan de niveau B1 par des étudiantes et étudiants dont la langue première est le français. Pour ce faire, nous avons analysé un corpus de rédactions d’examens officiels de langue catalane de l’Institut Ramon Llull. Les erreurs ont été analysées et classifiées à partir de critères descriptifs et étiologiques. D’un point de vue descriptif, le présent article indique les résultats quantitatifs et qualitatifs et présente quelques tendances et généralisations, afin de proposer des pistes pédagogiques pour optimiser les pratiques en enseignement et en apprentissage du catalan.


Author(s):  
Catharina Peersman
Keyword(s):  

Les chartes médiévales de l'ancienne abbaye prémontrée de Ninove, qui constituentle corpus de notre thèse, offrent de nombreuses possibilités de recherche,tant aux hiscoriens qu'aux linguistes. En partant de l'angle global de lasociolinguistique historique, nous analysons les chartes de deux manières:toute charte issue entre 1137 et 1350, qu'elle soit écrite en latin, en ancienfrançais ou en moyen néerlandais, est pourvue d'un profil socio-historique. Ace profil s'ajoute, pour les documents rédigés en ancien français, une analysedialectale. La combinaison de ces deux approches nous permet de reconstruireles circonstances de l'essor des langues vernaculaires écrites dans notre corpus.Le présent article traite le siècle turbulent (1250-1350) où non seulementle néerlandais et le français apparaissent à cóté du latin, mais aussi les rapportsentre les deux langues vernaculaires écrites s'inversent.


2005 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 15-47 ◽  
Author(s):  
Marc-André Lessard ◽  
Jean-Paul Montminy

Au mois de janvier 1965, la Conférence religieuse canadienne (C.R.C.), section féminine, lançait à travers tout le Canada une vaste enquête sociographique pour tenter de définir et de préciser la situation des religieuses de notre pays. Le travail, qui avait demandé une longue préparation, devait se poursuivre pendant six mois et permettre la publication d'un rapport préliminaire (été 1965) à l'usage exclusif de la C. R. C. Pour un public élargi, un rapport plus complet paraissait à l'automne 1966. Avant d'aller plus loin, il convient cependant d'indiquer en toute honnêteté les limites de notre travail. Nous le disions à l'instant, il s'agit d'une recherche sociographique visant à un recensement des religieuses du Canada. Un ensemble de questions fermées demandait aux supérieures des renseignements sur l'âge, les qualifications académiques, les origines familiales, l'endroit de résidence de leurs religieuses, etc. Le Père Fulgence Boisvert, o.f.m., du secrétariat permanent de la C. R. C. et ses assistants ont assumé la tâche de recueillir les informations et d'en faire une première interprétation. Ils ont pu repérer 197 instituts canadiens, membres ou non de la C. R. C , à qui ils ont fait parvenir le questionnaire. De ce nombre 183 instituts ont répondu fournissant des renseignements pour 65,248 religieuses. Comme les 14 institutions, qui n'ont pas répondu au questionnaire, auraient pu donner des informations pour environ 700 religieuses, on constate que 98.9% des religieuses sont concernées par notre rapport. Le lecteur notera que les statistiques d'ensemble ne sont pas toujours les mêmes. Cela tient au fait que les questions n'ont pas toujours été bien comprises par toutes les religieuses ou encore qu'on a omis la réponse à certaines questions. Nous indiquerons en temps et lieu les statistiques générales sur lesquelles nous nous appuierons. Il a paru très utile aux chercheurs de classifier les instituts selon trois grandes variables : l'ordre d'ancienneté, l'ordre de grandeur et la fonction principale qu'ils remplissent. Dans ce dernier cas, sept types de fonction ont été déterminés : contemplatives, missionnaires, hospitalières, éducatrices, éducatrices-hospitalières, œuvres sociales et auxiliaires du clergé (ménagères). Personne, croyons-nous, ne contestera le choix de ces sept types qui couvrent les principales fonctions des religieuses canadiennes. Mais une réelle difficulté survient quand on veut identifier chacun des instituts selon son appartenance à l'un ou l'autre des sept types de fonction. En effet, il est assez difficile de bien connaître chacun des 183 instituts et d'en préciser la fonction dominante. Certains instituts ont même adopté récemment de nouvelles orientations, s'adonnant aujourd'hui à des œuvres que n'avaient pas prévues les fondatrices. De toute évidence, la classification des instituts selon leur fonction principale demeure plus discutable que les deux autres classifications : l'ordre d'ancienneté et l'ordre de grandeur, qui sont plus mathématiques et plus objectives. Cependant, malgré les erreurs auxquelles elle expose et malgré les contestations qu'elle peut susciter, la classification des instituts par type de fonction principale s'est révélée particulièrement utile et révélatrice dans nos diverses analyses sur le monde des religieuses. Les différentes sections du rapport de l'enquête sont donc axées autour de trois variables principales : l'ordre d'ancienneté, l'ordre de grandeur, le type de fonction dominante. Le rapport se divise en deux grandes parties : les religieuses du Canada : état actuel ; les religieuses du Canada : changements récents. La première partie comprend sept sections portant successivement sur : le nombre et la taille des instituts, l'origine et l'ancienneté des instituts, les fonctions des instituts, les différences régionales, l'âge des religieuses, les origines familiales et les qualifications académiques, La seconde partie comprend deux sections : l'évolution numérique, le recrutement et la persévérance des religieuses. Pour le présent article, nous avons choisi deux sections de l'ensemble du rapport : l'âge des religieuses, leur recrutement et leur persévérance. Comme nous le verrons, ces deux sections couvrent les aspects les plus caractéristiques de la situation chez les religieuses canadiennes. Enfin, nous tenons à avertir le lecteur de ne pas chercher dans notre travail des conclusions définitives et sans appel. Pour y parvenir, il eût fallu posséder un matériel beaucoup plus complet. Il eût fallu également s'astreindre à de longues et patientes incursions dans l'histoire de chacun des instituts religieux et aussi dans l'histoire religieuse du Canada. On comprendra facilement que cela dépassait les limites d'une recherche sociographique.


2020 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 95-100
Author(s):  
Abdelkader Boutemadja ◽  
Sigrid Reiter

Dans le cadre de cet article nous allons expliquer la démarche entreprise pour essayer de mieux comprendre les productions actuelles d’image d’architecture. Pour ce faire, nous avons effectué des recherches sur deux niveaux complémentaire ; la systémique et la sémiotique. Si la deuxième nous permet d’utiliser des outils concrets d’analyse de l’image la première nous offre les bases théoriques pour expliquer l’objet d’étude qu’est l’image. Nous nous attarderons dans cet article sur les emprunts fait à la typologie processuelle comme approche systémique étudiants le territoire et le bâti et plus particulièrement sur la notion de moment de crise point de départ de la compréhension d’un phénomène aussi complexe que la représentation graphique du projet.


1913 ◽  
Vol 44 (176) ◽  
pp. 355-355
Keyword(s):  

Nous avons l'honneur de vous annoncer que le Bureau de notre Société pour l'année 1913–14 vient d'être constitué comme suit:Son Altesse Husseïn Hilmi Pacha, président;Son Excellence Dr Bessim Omer Pacha, vice-président;Dr Akil Moukhtar Bey, vice-président;Dr Adnan Bey, seerétaire-général;Dr Mehmed Ali Bey, inspecteur;Hamid Bey, comptable honoraire;Kérestédjian Effendi, trésorier honoraire.


2007 ◽  
pp. 1-16 ◽  
Author(s):  
Chantal Collard ◽  
Carmen Lavallée ◽  
Françoise-Romaine Ouellette
Keyword(s):  

Dans une récente recherche comparative et interdisciplinaire (anthropologie et droit), menée en partenariat avec le Secrétariat à l’adoption internationale et l’Association des centres jeunesse du Québec, qui visait à réfléchir sur des ajustements du droit aux nouvelles réalités de l’adoption internationale, nous avons examiné les normes juridiques et les pratiques dans différents pays d’accueil et d’origine en dégageant les conceptions, les normes et les valeurs qu’elles véhiculent et en identifiant leurs principaux impacts. Le présent article expose les grandes lignes de cette problématique. Il soulève des questions pratiques qui subsistent au Québec, malgré de récents changements législatifs concernant la conciliation des différentes lois nationales et l'adoption intrafamiliale.


1931 ◽  
Vol 2 (04) ◽  
pp. 413-427
Author(s):  
Léon H. Dupriez
Keyword(s):  

Depuis le moment où nous avons rédigé notre dernière chronique trimestrielle, une panique financière, dont l'intensité peut se comparer aux plus fortes que l'histoire ait enregistrées, s'est abattue sur l'Europe Centrale; elle a été la source de nervosité dans la plupart des pays et elle a déjà eu des répercussions fâcheuses dans certains d'entre ceux-ci. L'enrayage de tous les rouages financiers au milieu d'une dépression très intense ne peut manquer d'exercer encore pendant longtemps une influence déprimante sur la conjoncture économique des pays atteints par la tourmente. Mais quelles doivent en être les répercussions sur les autres groupements économiques ? Telle est la question que nous ne pouvons pas perdre de vue en exa¬minant aujourd'hui la situation de la Belgique et elle se pose comme suit.


Author(s):  
Rémi Lambert ◽  
Stéphane Maisonnas
Keyword(s):  

Le présent article livre les résultats d’une étude sur la gestion stratégique dans le secteur agricole du Québec. L’objectif de cette étude visait à définir, à la lumière de ce qui se fait dans la petite et moyenne entreprise (PME) industrielle, une démarche de gestion stratégique adaptée pour les gestionnaires d’entreprises agricoles. Nous voulions aussi déterminer les outils de gestion qui rendraient cette démarche opérationnelle. Ainsi, des entrevues avec les gestionnaires agricoles ont permis de valider la démarche proposée et de déterminer les outils qui sont actuellement utilisés en agriculture et qui servent à la démarche stratégique. De plus, nous avons constaté que plusieurs outils utilisés par la PME sont absents de la gestion agricole. À notre avis, l’adoption de ces outils favoriserait ¡’utilisation accrue de la gestion stratégique en agriculture.


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