Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge. The Medieval Mediterranean, 102. Leiden und Boston: Brill, 2015, 591 S.

Mediaevistik ◽  
2020 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 480-481
Author(s):  
Romedio Schmitz-Esser

Dieses umfangreiche Werk nimmt sich mit Montpellier nicht weniger als eines der wichtigsten Zentren der medizinischen Ausbildung im mittelalterlichen <?page nr="481"?>Europa vor, um hier – wie es schon der Titel verrät – weniger die an der berühmten Universität gelehrten Inhalte, als vielmehr die Gesundheitsversorgung und die Umstände, unter denen Ärzte hier praktizierten und lehrten, in den Fokus zu rücken. Schon ein Blick in das umfangreiche Verzeichnis von Quellen und Archivalien verrät den Anspruch dieser Arbeit, die zu einem wichtigen Referenzwerk für die sozialhistorisch interessierte Forschung zur Geschichte der Medizin im Spätmittelalter werden dürfte.

Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
François Clément
Keyword(s):  

L'étude des sociétés anciennes n'est pas sans évoquer le travail du paléon- tologue. De même que celui-ci doit se contenter, pour comprendre ce qui fut un être vivant, d'ossernents la plupart du temps en désordre, l'historien ne dispose que de matériaux squelettiques, de la carcasse du passé. La recherche sur l'Islam médiéval n'y échappe pas. Annales et chroniques, géographies, listes bio-biblio- graphiques, aussi riches soient-elles, ne sont, pour l'essentiel, qu'une collection de dates, de toponymes, de distances, de filiations, le tout sous une forme suc- cincte et dans un état de conservation trop souvent fragmentaire. S'il s' agit sim- plement d'établir une chronologie, ou d'ébaucher une histoire des États, cela suffit sans doute. Quant à une histoire des vivants, c'est une autre affaire. Bien sûr, on entrevoit les gens, leurs habitudes, leurs gestes, grâce aux recueils de jurisprudence, aux manuels de bisba, à une notation ici ou là, au détour d'un récit, d'un poème, et l'on éprouve alors une satisfaction comparable à celle du fouilleur découvrant une empreinte de tégument ou la griffure d'une glissade. Ce n'est pas encore la vie, certes, mais on s'en approche. L'archéologie permet de faire quelques pas supplémentaires. Hélas, il faut dans tous les cas se rendre à l'évidence : aussi minutieuse soit l'enquête, on aboutit toujours à une maison vide.


1919 ◽  
Vol 34 (2) ◽  
pp. 190-207 ◽  
Author(s):  
Georges Dottin
Keyword(s):  

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