Gouvernement moral des pauvres et dépolitisation des politiques publiques en Amérique Latine

Tiers-Monde ◽  
2013 ◽  
Vol 214 (2) ◽  
pp. 169 ◽  
Author(s):  
Bruno Lautier
2018 ◽  
pp. 1-4
Author(s):  
Eric Sabourin ◽  
Jean-François Le Coq ◽  
Sandrine Freguin-Gresh ◽  
Jacques Marzin ◽  
Muriel Bonin ◽  
...  

Revista Trace ◽  
2020 ◽  
pp. 5
Author(s):  
Nicolas Ellison ◽  
Charles-Édouard De Suremain

Hoy en día la noción de patrimonio biocultural se ha vuelto no solamente un objeto de las políticas públicas nacionales de numerosos países, sino también una herramienta para el desarrollo local, en particular de las regiones con mayor vulnerabilidad ecológica o ambiental, con el respaldo, por lo menos a nivel de los discursos formales y de las intenciones, de organismos internacionales, como la Unesco. En América Latina, como en otras regiones o continentes, el discurso y las políticas del patrimonio biocultural suelen ser asociados a las reivindicaciones o peticiones de los pueblos nativos (indígenas, natives, aborígenes…). En la región, la temática surgió inicialmente de los movimientos socioambientalistas (Foyer 2010), y hoy en día emana, por un lado, desde abajo, de los territorios indígenas y rurales, y de las organizaciones sociales que repre­sentan a las poblaciones que en ellos habitan –se destaca en particular el caso del ecoturismo en Ecuador (Davidov 2013)–; por otro lado, desde arriba, siguiendo un movimiento contrario, han sido aplicadas a estos territorios políticas públicas que han recuperado el discurso y han moldeado los intereses de los Estados nacionales y las prácticas de conservación biocultural, tal como fue, por ejemplo, el caso en Brasil a principio de los años 2000 (Filoche y Foyer 2011). En este sentido, México presenta un caso intermedio particularmente interesante entre las dinámicas locales y la imposición vertical de políticas públicas, ya que académicos y la sociedad civil, promotores del discurso sobre la conservación del patrimonio biocultural se encuentran ahora representados en el gobierno federal, más notoriamente en la persona de Víctor Manuel Toledo, titular de la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat).Actuellement la notion de patrimoine bioculturel est devenue non seulement un objet des politiques publiques nationales de nombreux pays, mais aussi un outil pour le développement local, en particulier pour les régions de forte vulnérabilité écologique ou environnementale, avec le soutien, au moins au niveau des discours formels et des intentions, des instances internationales, comme l’UNESCO. En Amérique latine, comme dans d’autres régions ou continents, le discours et les politiques sur le patrimoine bioculturel sont généralement associés aux revendications ou aux demandes des peuples autochtones (natives, aborigènes, indigènes, indiens ou amérindiens selon les régions et les langues…). Dans la région, la thématique est d’abord apparue au sein des mouvements socio-environnementaux (Foyer 2010), et aujourd’hui elle émane, d’une part, depuis le bas, des territoires indigènes et ruraux, et des organisations sociales représentatives des populations qui y habitent – voir en particulier le cas de l’écotourisme en Equateur (Davidov 2013) – ; d’autre part, suivant en cela un mouvement inverse, elle a été appliquée depuis le haut à ces territoires par des politiques publiques qui en ont repris les discours et les pratiques de conservation bioculturelle tout en les adaptant aux intérêts des États nationaux. Tel fut par exemple, le cas au Brésil au début des années 2000 (Filoche et Foyer 2011). À cet égard, le Mexique représente un cas intermédiaire particulièrement intéressant, entre dynamiques locales et imposition verticale de politiques publiques, d’autant plus que des universitaires et des activistes de la société civile promoteurs du discours sur la conservation du patrimoine bio-culturel, sont désormais représentés au sein du gouvernement fédéral, en par­ticulier en la personne de Victor Manuel Toledo, en charge du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (SEMARNAT).


2019 ◽  
Vol n°188 (4) ◽  
pp. 183
Author(s):  
Marcos Centurion-Vicéncio ◽  
Bruno Thiago Tomio

2015 ◽  
Vol 17 (4) ◽  
pp. 383-386 ◽  
Author(s):  
Martine Guibert ◽  
Eve Anne Bühler ◽  
Denis Requier-Desjardins

1948 ◽  
Vol 3 (4) ◽  
pp. 571-572
Author(s):  
Jean Cruz Costa

Leopoldo Zea, jeune philosophe mexicain, relate dans les deux ouvrages qu'il a publiés, en 1943 et 1944, les vicissitudes des doctrines philosophique et politique d'Auguste Comte dans son pays. Il est curieux et symptomatique de noter, une fois de plus, que, malgré le déclin de l'influence positiviste en Amérique latine où elle a eu, vers le milieu du XIXe siècle, un éclat certain, elle éveille de nos jours un intérêt assez vif et tout nouveau auprès de la génération actuelle des philosophes et historiens ibéro-américains. Cet intérêt s'affirme dans de nombreuses recherches intelligentes et passionnées.


1966 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 159-177 ◽  
Author(s):  
Mario Gongora

A. Vexliard indiquait récemment qu'il n'existe pas de définition tout à fait exhaustive du vagabondage. Le vagabondage est un phénomène qui présente des formes très diverses suivant les structures historiques dominantes, sans parler du vagabondage élémentaire, simple répercussion de catastrophes naturelles ou humaines. Le caractère qui paraît essentiel dans ce mode de vie est moins le déplacement en soi que l'irrégularité, le retreatism au sens défini par R. Merton, la déviation face aux finalités et institutions sociales. Il existe un vagabondage agressif, qui tend à coïncider avec le banditisme, et il en existe un autre, pacifique, proche de la mendicité. Mais, au fond, le vagabondage ne s'identifie jamais pleinement avec ces formes fixes et comme institutionnalisées elles aussi. Dans son âge d'or, au Moyen Age, le vagabondage fut en relation avec des phénomènes culturels aussi importants que les pèlerinages, les croisades, le métier de jongleur.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document