scholarly journals Predación, vida y muerte: Relaciones transespecies, patrimonio biocultural y cosmopolítica mesoamericana / Prédation, vie et mort : Relations trans-espèces, patrimoine bioculturel et cosmopolitique mésoaméricaine

Revista Trace ◽  
2020 ◽  
pp. 5
Author(s):  
Nicolas Ellison ◽  
Charles-Édouard De Suremain

Hoy en día la noción de patrimonio biocultural se ha vuelto no solamente un objeto de las políticas públicas nacionales de numerosos países, sino también una herramienta para el desarrollo local, en particular de las regiones con mayor vulnerabilidad ecológica o ambiental, con el respaldo, por lo menos a nivel de los discursos formales y de las intenciones, de organismos internacionales, como la Unesco. En América Latina, como en otras regiones o continentes, el discurso y las políticas del patrimonio biocultural suelen ser asociados a las reivindicaciones o peticiones de los pueblos nativos (indígenas, natives, aborígenes…). En la región, la temática surgió inicialmente de los movimientos socioambientalistas (Foyer 2010), y hoy en día emana, por un lado, desde abajo, de los territorios indígenas y rurales, y de las organizaciones sociales que repre­sentan a las poblaciones que en ellos habitan –se destaca en particular el caso del ecoturismo en Ecuador (Davidov 2013)–; por otro lado, desde arriba, siguiendo un movimiento contrario, han sido aplicadas a estos territorios políticas públicas que han recuperado el discurso y han moldeado los intereses de los Estados nacionales y las prácticas de conservación biocultural, tal como fue, por ejemplo, el caso en Brasil a principio de los años 2000 (Filoche y Foyer 2011). En este sentido, México presenta un caso intermedio particularmente interesante entre las dinámicas locales y la imposición vertical de políticas públicas, ya que académicos y la sociedad civil, promotores del discurso sobre la conservación del patrimonio biocultural se encuentran ahora representados en el gobierno federal, más notoriamente en la persona de Víctor Manuel Toledo, titular de la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat).Actuellement la notion de patrimoine bioculturel est devenue non seulement un objet des politiques publiques nationales de nombreux pays, mais aussi un outil pour le développement local, en particulier pour les régions de forte vulnérabilité écologique ou environnementale, avec le soutien, au moins au niveau des discours formels et des intentions, des instances internationales, comme l’UNESCO. En Amérique latine, comme dans d’autres régions ou continents, le discours et les politiques sur le patrimoine bioculturel sont généralement associés aux revendications ou aux demandes des peuples autochtones (natives, aborigènes, indigènes, indiens ou amérindiens selon les régions et les langues…). Dans la région, la thématique est d’abord apparue au sein des mouvements socio-environnementaux (Foyer 2010), et aujourd’hui elle émane, d’une part, depuis le bas, des territoires indigènes et ruraux, et des organisations sociales représentatives des populations qui y habitent – voir en particulier le cas de l’écotourisme en Equateur (Davidov 2013) – ; d’autre part, suivant en cela un mouvement inverse, elle a été appliquée depuis le haut à ces territoires par des politiques publiques qui en ont repris les discours et les pratiques de conservation bioculturelle tout en les adaptant aux intérêts des États nationaux. Tel fut par exemple, le cas au Brésil au début des années 2000 (Filoche et Foyer 2011). À cet égard, le Mexique représente un cas intermédiaire particulièrement intéressant, entre dynamiques locales et imposition verticale de politiques publiques, d’autant plus que des universitaires et des activistes de la société civile promoteurs du discours sur la conservation du patrimoine bio-culturel, sont désormais représentés au sein du gouvernement fédéral, en par­ticulier en la personne de Victor Manuel Toledo, en charge du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (SEMARNAT).

Author(s):  
Gaëlle Breton-Le Goff

SommaireAlors que les effets de la crise asiatique s’étendent à l Amérique latine, et que les États empruntent largement pour soutenir leurs économies vacillantes, les ressources naturelles, ressources économiques fondamentales, sont de plus en plus menacées par les nécessités du remboursement de la dette. Dette et environnement restent aujourd’hui encore, quatorze années après la proposition du vice-président de WWF, Thomas Lovejoy, profondément interdépendants. Les échanges dette-contre-nature de la première génération dans les années 1984-90 ont inévitablement rencontré des difficultés. Mais la technique a convaincu, les État et les États s’en sont alors emparés pour la transposer aux problèmes du règlement de la dette dans les relations bilatérales. Peu à peu, la technique des échanges s’est affinée, s’est structurée et s’est diversifiée. Repensé et corrigé, le mécanisme des échanges dette-contre-nature apparaît à la fois comme un instrument utile de gestion et de protection de la ressource naturelle, et comme une source de financement pour la mise en œuvre du droit international de l’environnement. Enfin cet article met en lumière l’importance du rôle des organisations non gouvernementales dans le développement du droit international de l’environnement et plaide pour le maintien de la participation de la société civile au mécanisme qu 'elles ont inventé.


2017 ◽  
Vol 14 (24) ◽  
pp. 84-109
Author(s):  
THIAGO RODRIGUES ◽  
BEATRIZ CAIUBY LABATE

Resumen:  Desde el comienzo del siglo XX hasta los dá­as actuales, la prohibición de un conjunto de drogas psicoactivas ha propiciado el surgimiento de la más potente economá­a ilá­cita del mundo, con graves consecuencias polá­ticas y sociales en América Latina. El texto busca presentar un breve análisis del prohibicionismo en las Américas, para que se pueda comprender el proceso histórico-polá­tico de construcción del tema de las ”drogas” como una cuestión de salud pública, de seguridad pública y también ”“ desde 1970, tras la declaración de ”guerra a las drogas” por los Estados Unidos ”“ como un problema de seguridad nacional y regional que moviliza ejércitos, policá­as y proyectos económicos y sociales de gran impacto en el continente.Palabras clave:  América Latina. Polá­tica de Drogas. Salud. Seguridad. Tráfico de Drogas.PROIBIÇÃO E A ”GUERRA á€S DROGAS” NAS AMÉRICAS  Resumo:  Desde o iná­cio do século XX até os dias de hoje, a proibição de um conjunto de drogas psicoativas tem propiciado o surgimento da mais potente economia ilá­cita do mundo, com graves consequências polá­ticas e sociais na América Latina. O artigo busca apresentar uma breve análise do proibicionismo nas Américas, para que se possa compreender o processo histórico-polá­tico de construção do tema das ”drogas” como uma questão de saúde pública, de segurança pública e também ”“ desde os anos 1970, após a declaração da ”guerra á s drogas” pelos Estados Unidos ”“ como um problema de segurança nacional e regional que mobiliza exércitos, polá­cias e projetos econômicos e sociais de grande impacto no continente.Palavras-chave: América Latina. Polá­tica de drogas. Saúde. Segurança. Tráfico de drogas.PROHIBITION AND THE "DRUG WAR” IN THE AMERICAS  Abstract:  Since the early twentieth century to the present day, the prohibition of a collection of psychoactive drugs has allowed the emergence of a powerful illicit economy in the world, occasioning serious political and social consequences in Latin America. This article seeks to present a brief analysis of prohibitionism in the Americas, in order to understand the historical-political process of creating the topic of "drugs" as a matter of public health, public security and also - since the 1970s, after declaration of the "war on drugs" by the United States - as a national and regional security issue that mobilizes armies, police and economic and social projects of great impact on the continent.Keywords:  Latin America. Drug Policy. Health. Safety. Drug Trafficking.  PROHIBITION ET LA ”GUERRE AUX DROGUES” DANS LES AMÉRIQUESRésumé:  Du début du XXá¨me siá¨cle jusqu”™á  aujourd”™hui, la prohibition d”™un ensemble de drogues psychoactives a favorisé l”™émergence de la plus puissante économie illicite du monde et a produit de graves conséquences politiques et sociales en Amérique Latine. L”™article vise á  proposer une brá¨ve analyse du prohibitionnisme dans les Amériques, afin de restituer le processus historico-politique qui a conduit á  la constitution de la thématique des «  drogues   » comme une question de santé publique, de sécurité publique et aussi ”“ depuis les années 1970, suite á  la déclaration de la «  guerre aux drogues   » par les Etats-Unis ”“ comme un problá¨me de sécurité nationale et régionale, qui mobilise armées, polices et projets économiques et sociaux de grande importance dans le continent.    Mots clefs:  Amérique Latine. Politique des Drogues. Santé. Sécurité. Trafic de Drogues.


2021 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 22-32
Author(s):  
Éric Fassin

Traduzido do francês por Diego Paz (Unicap; Universidade Paris 8 - LEGS), esse artigo foi originalmente publicado sob o título “Campagnes anti-genre, populisme et néolibéralisme en Europe et en Amérique latine”, na “La Revue Internationale et Stratégique (RIS), no âmbito do dossiê temático “A geopolítica pelo gênero: de reflexões aos novos repertórios de ação” (La géopolitique par le genre: des réflexions aux nouveaux répertoires d’action), sob a organização de Marie-Cécile Naves. 


Revista Trace ◽  
2018 ◽  
pp. 71
Author(s):  
Jérôme Monnet

La revista francesa ALMA Amérique latine ha publicado en 2001 un número especial, coordinado por Mona Huerta, titulado L'Amérique latine en France. Itinéraires cachés. Esta obra de algo más de 200 páginas es una guía de archivos, bibliotecas y museos dispersos entre las 20 regiones francesas y París, donde se pueden encontrar documentos u objetos relacionados con América Latina o con las relaciones que mantienen Francia y ese continente, desde hace varios siglos.


2015 ◽  
Vol 44 (2-3) ◽  
pp. 13-28
Author(s):  
Cristhian Teófilo da Silva ◽  
Alice Fiuza

L’objectif de cet article est de présenter des concepts et des notions anthropologiques et sociologiques tirés des situations coloniales et des situations de contact afin d’expliquer la persistance de la notion de race dans l’exercice du pouvoir étatique sur les peuples autochtones à l’échelle des États nationaux de l’Amérique latine. Ce cadre conceptuel présente une lecture critique du multiculturalisme constitutionnel dans la région comme étant une tentative, uniquement rhétorique jusqu’à présent, pour surmonter ce modèle de domination et promouvoir les autonomies autochtones. L’auteur présente un débat critique sur les défis posés par la réalisation de l’autonomie autochtone en tant que projet effectif de décolonisation des sociétés postcoloniales de la région.


Sens public ◽  
2015 ◽  
Author(s):  
Sabine Lavorel

Ces dernières années, différentes évolutions en faveur des langues amérindiennes se sont fait jour dans les législations latino-américaines. Ces réformes sont révélatrices de l’attention portée par les États latino-américains à la préservation des langues parlées par une part significative de leur population, mais désormais menacées de disparition. L’objet de cette contribution est donc d’analyser la portée effective de ces évolutions juridiques récentes et de s’interroger sur la nature et l’étendue des droits reconnus aux peuples amérindiens en matière linguistique. À l’évidence, ces législations linguistiques reflètent la volonté politique d’inscrire l’identité (les identités) des sociétés latino-américaines dans le droit. Émerge ainsi un « droit démotique » révélateur d’une redéfinition du pacte social fondé sur une meilleure reconnaissance des différences culturelles et identitaires qui traversent les populations nationales. Ces évolutions traduisent également une meilleure mise en œuvre des textes internationaux relatifs aux droits des peuples autochtones. Pour autant, force est de constater que parmi les mesures étudiées, rares sont celles accordant de véritables droits linguistiques substantiels.


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