scholarly journals 5. Glossina palpalis gambiensis le long de la rivière Mouhoun au Burkina Faso

Author(s):  
Thierry De Meeûs
Author(s):  
Marc J.B. Vreysen ◽  
A.M.V. Van Der Vloedt

Les sous-espèces Glossina palpalis palpalis (Gpp) provenant du Nigeria et G. p. gambiensis (Gpg) provenant du Burkina Faso pouvaient être différenciées par des caractères morpho- logiques, en se basant, pour les mâles, sur la largeur des dila- tations terminales des forcipules inférieurs. Des valeurs inter- médiaires ont été mesurées chez les hybrides mâles, mais la dimension moyenne de la tête des paramères était déterminée, significativement, par la descendance maternelle. Ainsi, la largeur moyenne de la tête des forcipules inférieurs des hybrides mâles issus du croisement Gpg x Gpp était plus grande, d’une manière significative, que celle des hybrides issus du croisement inverse. Les caractères morphologiques des forcipules inférieurs des hybrides mâles montraient des différences nettes en fonction du croisement. Les plaques dorsales de l’armature génitale des femelles Gpg étaient plus longues mais moins larges, de manière significative, que celles des femelles Gpp. Les deux sous-espèces pouvaient être séparées avec un chevauchement minimal (7 p. 100) en reportant la longueur des plaques dorsales sur l’axe des abscisses et la largeur sur celui des ordonnées. Les plaques dorsales de l’armature génitale des hybrides femelles Gpp x Gpg étaient significativement plus longues et plus larges que celles des hybrides du croisement inverse.


Author(s):  
J. Bouyer ◽  
A. Sibert ◽  
M. Desquesnes ◽  
D. Cuisance ◽  
S. De La Rocque

2013 ◽  
Vol 113 (2) ◽  
pp. 723-726 ◽  
Author(s):  
Antje Hoppenheit ◽  
Jayaseelan Murugaiyan ◽  
Burkhard Bauer ◽  
Peter-Henning Clausen ◽  
Uwe Roesler

2012 ◽  
Vol 12 (6) ◽  
pp. 1229-1234 ◽  
Author(s):  
Thierry De Meeûs ◽  
Sophie Ravel ◽  
Jean-Baptiste Rayaisse ◽  
Fabrice Courtin ◽  
Philippe Solano

Author(s):  
Lassané Percoma ◽  
Zowindé Koudougou ◽  
Oumarou Serdebeogo ◽  
Issa Tamboura ◽  
Mamadou Ouedraogo ◽  
...  

Le système d’information géographique constitue une aide considérable lors de la définition d’un plan de lutte contre les glossines. Son application pratique pour la collecte de données entomologiques servant de base à la planification de la lutte et à son évaluation future a été faite dans l’ouest du Burkina Faso, de décembre 2007 à novembre 2008. Choisie pour englober les bassins versants des principaux fleuves ou rivières et les limites de distribution de Glossina palpalis gambiensis et G. tachinoides, la zone d’étude a été divisée en cellules de 10 km x 10 km. Dans chaque cellule, un maximum de 13 sites potentiels de piégeage ont été sélectionnés par l’utilisation d’imagerie satellite, puis repérés sur le terrain à l’aide du système mondial de positionnement (GPS). L’enquête entomologique a été réalisée avec des pièges biconiques Challier-Laveissière et les récoltes ont eu lieu 72 heures après leur installation. L’analyse des données a été conduite en utilisant des modèles aléa­toires mixtes binomiaux et de distribution de Poisson. La cartographie, réalisée avec le logiciel Arc Gis 9.3, a permis de déterminer la limite nord (12° 45’ N) des glos­sines dans la zone d’intervention. Les proportions de sites infestés étaient de 89,6 et 76,4 % respectivement au niveau des sections ascendante et descendante de la rivière Mouhoun (la première coule vers le nord-est depuis la source, la seconde vers le sud-est puis le sud après avoir conflué avec le Sourou), et de 16,7 et 10,3 % respectivement au niveau de leurs affluents. Entre les isohyètes 700–800 m et 800–900 m aucune différence significative n’a été observée dans les densités apparentes des glossines par piège, ni dans les sites infestés. Les deux espèces de glossines cap­turées étaient distribuées différemment selon les sections du Mouhoun : les cap­tures étaient composées de 79,5 % de G. p. gambiensis sur la section ascendante et de 96,0 % de G. tachinoides sur la section descendante. Les captures de vecteurs mécaniques ont été relativement faibles, leur distribution étant comparable à celle des glossines avec cependant quelques densités importantes sur les affluents.


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