pays d'en haut
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

32
(FIVE YEARS 4)

H-INDEX

1
(FIVE YEARS 0)

2020 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 86-97
Author(s):  
Katarzyna Wójcik

Claude-Henri Grignon’s novel Un homme et son péché presents the life of French Canadian colonial settlers of the Laurentides region at the end of XIXth century. It depicts a realistic image of the colonisation period of Quebec history. The novel is at the origin of a media series that englobes a radio adaptation, three filmic adaptations, theater adaptations, a comic, and two television series. The aim of this article is to discuss the vision of colonisation by analysing two television series based on Un homme et son péché: Les Belles Histoires des pays d’en haut broadcast from 1956 to 1970 and Les Pays d’en haut broadcast from 2016 to 2019 on ICI Radio-Canada Télé 1. The analysis will try to trace modifications inherent to the process of adaptation on different levels (protagonists, representation of space, ideological discourse) and their influence on the vision of the colonisation period.


2018 ◽  
pp. 19-54
Author(s):  
Gilles Havard

L’historiographie des Pays d’en haut, comme objet en soi, peut paraître relativement balbutiante. Il se peut que l’appellation « Pays d’en haut » ait été perçue comme trop molle ou trop floue, géographiquement comme conceptuellement, et que les historiens aient préféré, pour investir l’histoire de l’Ontario, du Michigan ou du Manitoba, l’usage d’autres catégories géographiques (Nouvelle-France, Canada, Grands Lacs, Prairie) ou de grilles plus clairement analytiques (frontière, hinterland, périphérie). L’expression mérite pourtant d’être valorisée dans la mesure où elle a servi de cadre mental et géographique de longue durée. Comme tel, elle constitue un objet de recherche en soi qui peut favoriser une étude renouvelée des processus historiques à l’oeuvre dans les espaces concernés, du xviie au xixe siècle. Cette définition des Pays d’en haut comme objet d’histoire ne va certes pas de soi : elle passe d’abord par une réflexion sur l’objet « Pays d’en haut » dans l’histoire, autrement dit sur la façon dont ce cadre s’est construit historiquement, à travers les pratiques, les représentations et les imaginaires des acteurs sociaux. La pleine légitimation de cette approche passe ensuite par l’analyse de la façon dont l’historiographie a tour à tour ignoré, délaissé ou, au contraire, mis en relief ladite appellation comme l’espace qu’elle désigne.


2018 ◽  
pp. 133-161
Author(s):  
Jean-Pierre Pichette

Si l’on devait considérer l’ensemble des « régions à l’ouest et au nord de Montréal », la notion de « folklore des Pays d’en haut » pourrait, à elle seule, faire l’objet d’un colloque entier. Notre propos, plus modeste, se limite à la chanson. La documentation écrite des chroniqueurs atteste déjà, dès l’ouverture de ces territoires jusqu’à la fin du xixe siècle, la présence marquante de la chanson de tradition orale, même si les retranscriptions intégrales y sont clairsemées. La captation de la littérature orale auprès de témoins vivants est une invention toute récente. Inaugurée par Marius Barbeau en 1914, elle a touché l’Outaouais puis le nord de l’Ontario au milieu du xxe siècle et n’a guère débordé cette province avant les années 1970. Cet exposé esquisse à grands traits l’état présent de la documentation orale connue sur ces régions à l’ouest de l’Outaouais, en attente d’une étude plus fouillée.


2018 ◽  
pp. 83-112
Author(s):  
Émilie Pigeon

Cet article explore le rôle clé qu’ont joué les femmes dans la construction de réseaux sociaux catholiques en marge du commerce des fourrures dans les Pays d’en haut entre 1741 et 1821. Nous constatons que le rite du baptême au fort Michilimackinac devint à la fois un outil religieux et économique. En mariant l’histoire sociale aux humanités numériques, nous observons, par l’entremise de graphes, la construction de liens idéologiques et commerciaux au sein de nombreux réseaux sociaux historiques. Nous dépassons la métaphore du réseau en utilisant un logiciel d’analyse de réseaux sociaux (nommé visone) qui permet de voir et de comprendre comment une femme en particulier, Louise Dubois, se servit du catholicisme pour améliorer sa situation sociale dans la région des Grands Lacs. Les femmes autochtones et allochtones devinrent marraines à plusieurs reprises dans les Pays d’en haut. Ce faisant, elles tissèrent des liens stratégiques, se rapprochant des communautés autochtones avoisinantes grâce au baptême, premier sacrement d’initiation à la religion catholique.


2018 ◽  
pp. 163-184
Author(s):  
Marcel Bénéteau

À partir de l’oeuvre de Marie Caroline Watson Hamlin, cet article jette un nouvel éclairage sur le folklore français des Pays d’en haut aux xixe et xxe siècles. Les travaux des historiens des dernières décennies ont produit une meilleure compréhension de l’histoire des Pays d’en haut ainsi que des relations entre leurs populations européennes et amérindiennes. Cependant, nous en savons très peu au sujet du patrimoine immatériel que ces colons, marchands et voyageurs ont amené avec eux. Comment ce folklore a-t-il évolué à l’écart des centres de peuplement de la vallée laurentienne et face aux échanges culturels avec des voisins anglophones et autochtones ? Ce texte propose une étude du folklore de la région du Détroit – établissement relié à la fois aux centres canadiens-français plus à l’est et aux anciens territoires de l’intérieur de l’Empire français – pour reconstituer le folklore perdu des Pays d’en haut. L’ouvrage principal de Watson Hamlin, Legends of le Détroit (1884), se révèle une des sources les plus importantes pour accomplir cette tâche.


2018 ◽  
pp. 55-81
Author(s):  
Charles Doutrelepont
Keyword(s):  

Cet article propose une histoire de deux oeuvres versifiées produites au fort Duquesne, tracé mémoriel au coeur de l’actuelle Pittsburgh (Pennsylvanie), poste frontière de la Nouvelle-France en ses Pays d’en haut, jadis. Conçues pour être mises en performance, lors de l’enterrement d’un officier tombé au champ d’honneur, ces poésies furent créées à partir de matrices passées de France en Amérique. Outre l’identification de ces dernières, ce sont les auteurs locaux qui sont d’abord démasqués. Les mutations qu’ils firent subir aux originaux ainsi que la manière dont les hommes de guerre reçurent ces oeuvres sont abordées par la suite.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document