données de panel
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2021 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 323-337
Author(s):  
Madaniou DIEME

Ce papier a pour but de revisiter la relation entre recettes issues des ressources naturelles et PIB par habitant en ASS, à l’aide d’un modèle de données de panel à effets de seuil, modèle de type Threshold Auto Regressive (TAR), inspiré des travaux de Hansen (1999). Les données couvrent 37 pays sur 48 de l’ASS et s’étendent sur la période 2002-2019. Les résultats montrent que sur la période, les rentes des ressources naturelles ont faiblement, négativement et significativement contribué à l’amélioration du bien-être des populations d’ASS. Les estimations montrent que l’élasticité entre les rentes des ressources naturelles et le PIB par habitant est comprise entre -0,093 et -0,079. Au même moment, les indicateurs de gouvernance affichent de faibles liaisons avec le PIB par habitant, contribuant faiblement à l’amélioration du niveau de vie des populations de l’ASS, quoique de façon positive sur la période. Cependant, seules les contributions de la Qualité de la réglementation et de l’Etat de droit ont été significatives. En outre, les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences significatives entre les pays d’ASS avec de faibles institutions et ceux avec de meilleures institutions. Le modèle à effets de seuil unique validé entre les rentes des ressources naturelles et le développement estime un seuil à 3,14%. Les résultats montrent que lorsque les rentes des ressources naturelles sont inférieures à ce seuil, on est en présence d’une relation positive entre les ressources naturelles et le PIB par habitant (élasticité de 0,05%), alors que lorsqu’elles sont supérieures à ce seuil, la relation est négative (-0,08%).


2021 ◽  
Vol 17 (38) ◽  
pp. 160
Author(s):  
Thierno Ndao Guèye

Dans cette étude, nous examinons empiriquement les effets des dépenses publiques d’éducation, la fiscalité et la corruption sur la croissance économique par habitant à long terme à partir de modèles économétriques des données de panel de 10 pays d’Afrique de l’ouest sur la période 2004-2020. D’abord, nos résultats montrent qu’il existe une relation positive et significative entre les dépenses publiques d’éducation retardées de 5 ans et la croissance économique par habitant. En effet, une augmentation de 1% des dépenses publiques d’éducation entraînerait une hausse moyenne de 0,42% du taux de croissance économique. Tous les gouvernements de l’Afrique occidentale veulent atteindre les objectifs de l’éducation pour tous. Cette extension ne pourrait pas se réaliser sans une augmentation des dépenses publiques. Parallèlement, suivant l’approche de l’équivalence ricardienne, les sources de financement de l’éducation, telles que les impôts et les dettes publiques, agissent négativement sur la croissance économique. Ensuite, la corruption, en affectant significativement la croissance économique, entraîne des pertes importantes de recettes fiscales. Ce qui gangrène l’efficacité des efforts de financement des politiques publiques d’éducation. Enfin, dans le cadre scolaire global, seul le taux de scolarisation aux études supérieures exerce un effet réellement significatif sur la croissance à long terme. Ce résultat est d’une grande portée, car la forte tertiarisation des économies de ces pays est accompagnée d’un secteur informel occupant une place très importante et marginalement pris en compte dans le calcul du PIB. In this study, we empirically examine the effects of public education spending, taxation and corruption on long-term per capita economic growth using econometric models of panel data from 10 West African countries on the period 2004-2020. First, our results show that there is a positive and significant relationship between public education spending delayed by 5 years and per capita economic growth. Indeed, a 1% increase in public education spending would lead to an average 0.42% increase in the rate of economic growth. All governments in West Africa want to achieve education for all goals. This extension could not be achieved without an increase in public spending. At the same time, following the Ricardian equivalence approach, the sources of financing of education, such as taxes and public debt, act negatively on economic growth. Second, corruption, by significantly affecting economic growth, leads to significant losses in tax revenue. This undermines the effectiveness of efforts to fund public education policies. Finally, within the overall educational framework, only the rate of enrollment in higher education has a truly significant effect on long-term growth. This result is farreaching, because the strong tertiarization of the economies of these countries is accompanied by an informal sector occupying a very important place and marginally taken into account in the calculation of the GDP.


2021 ◽  
Vol 17 (38) ◽  
pp. 181
Author(s):  
El Khider Abdelkader ◽  
Zerouali Boukhal Imane

La stabilité politique a connu récemment un regain d’intérêt pour la manière dont elle affecte les décisions des investisseurs étrangers dans de nombreux pays en Afrique du Nord . L’objectif de cet article est de mettre en évidence le rôle crucial qu’elle joue dans l’attractivité des investissements directs étrangers, et d’analyser l’environnement politique des pays de cette région. Ainsi, à travers une évaluation empirique des données de panel, et selon le test d’Hausman, le modèle à effets fixes demeure le plus adapté pour notre analyse. Il a, ainsi, été conclu que la stabilité politique a un lien significatif et positif avec l’attractivité des investissements directs étrangers dans les cinq pays étudiés. Recently, political stability has seen a resurgence of interest in how it affects the decisions of foreign investors in many countries in North Africa. The objective of this article is to highlight the crucial role it plays in the attractiveness of foreign direct investment, and to analyze the political environment of the countries of this region. Thus, through an empirical evaluation of the panel data, and according to the Hausman test, the fixedeffects model remains the most suitable for our analysis. It was thus concluded that political stability has a significant and positive link with the attractiveness of foreign direct investment in the five countries studied.


Author(s):  
Tarik QUAMAR ◽  
Ghalia BENAACHIR

Le présent article vise à analyser les déterminants du risque de liquidité au sein de 62 banques islamiques de 10 pays de la région MENA sur une période qui s’étale entre 2011 et 2019. Pour y parvenir, nous avons eu recours à la méthode des moments généralisés (GMM) appliquée sur un panel dynamique non cylindré. Les résultats empiriques démontrent que le risque de crédit, la marge nette d’intérêt, la taille de la banque et l’inflation impactent négativement le risque de liquidité à long terme tandis que le ratio du rendement des actifs l’influence positivement. Nous avons aussi constaté que le ratio d’adéquation des fonds propres, l’inflation et la taille de la banque influencent positivement le risque de liquidité à court terme, alors que ce dernier est influencé de façon négative par le ratio du rendement des actifs.


2021 ◽  
Vol 17 (19) ◽  
pp. 156
Author(s):  
Nabil Boubrahimi ◽  
Hamid Fayou

Ce papier vise à évaluer empiriquement l’impact de la libéralisation commerciale sur l’accumulation du capital humain en Afrique. Nous utilisons pour cela un modèle en données de panel pour 48 pays africains durant la période 2000-2017 en adoptant la méthode FGLS (Feasible Generalized Least Squares). Cette méthode économétrique que nous avons mobilisée a permis de corriger les problèmes de l’endogénéité et de l’heteroscédastisité obtenus par l’approche standard de Moindres Carrés Ordinaire (MCO). Nous avons abouti aux résultats selon lesquels, l’accumulation du capital humain africain est liée à une série de variables macroéconomiques indispensables tels que ; les dépenses en R&D, le PIB par habitant et l’ouverture. Ainsi, nous avons constaté que les tarifs douaniers appliqués ont un effet négatif et fortement significatif sur le capital humain. On conclut que les pays africains devraient investir dans la qualification de leur capital humain à travers l’éducation et la formation avant même de déclencher des politiques commerciales orientées vers la libéralisation de leur marché, pour pouvoir absorber les éventuels spillovers générés par l’entrée en vigueur des accords de libre-échange et plus particulièrement de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) en termes de transfert technologique, productivité des facteurs de production et de diffusion du progrès technique.   This paper aims to assess the impact of trade liberalization on the human capital accumulation in Africa. We use a panel data model for 48 African countries during the period between 2000 and 2017 by the FGLS method to remove the endogeneity problem and heteroskedasticity obtained by the GLS Method. We have arrived at the results according to which, the human capital accumulation in Africa is linked to the macroeconomic variables such as; Research and development expenditure, GDP per capita and trade. Empirical analysis investigation reveals the negative effect of the Tariff rate applied on human capital. We concluded that African countries need to spend in their human capital through education to be able to absorb the spillover effect of the AfCFTA in terms of technology diffusion and technical progress.


Author(s):  
OUSSAMA ELKHALFI ◽  
Rachid CHAABITA ◽  
Chafik GUEMIMI

La relation entre le capital humain et la croissance économique  a évoquée une littérature empirique  abondante à partir le début des années 90 avec des aboutissements opposés. En fait, la plupart des apports des analyses théoriques ont affirmé que le capital humain joue un rôle positif et  significatif sur la croissance économique. Pour notre part, nous envisageons à évaluer cette relation dans l’optique de l’enseignement supérieur et sa qualité dans la croissance et le développement cette fois. À cet égard, nous tendons  d’affranchir  en séries chronologiques la relation entre l’enseignement supérieur et la croissance économique pour un groupe de pays d’Afrique qui englobe (Maroc, Tunisie, Sénégal et Niger), couvrant la période  2002-2018.Pour ce faire, nous avons opté pour un modèle économétrique panel  de type à effets individuels fixes qu’est plus adapté à la structure de nos données. Les résultats auxquels nous avons abouti attestent que plus  le stock de capital humain composé par des individus arriveraient à l’université  est important, plus le niveau du Pib par tète est élevé et que ce dernier est impacté selon le niveau de la qualité des systèmes d’enseignement supérieur et l’économie des pays.  


Author(s):  
Muriel Fadairo ◽  
Joseph Kaswengi ◽  
Cintya Lanchimba ◽  
Eugênio José Silva Bitti

Cet article s’intéresse aux clauses contractuelles dans les contrats de franchise. Le succès de ces contrats peut dépendre du marché. La franchise commerciale repose sur le partage, au sein d’un réseau, d’une marque et d’un concept développés par le franchiseur. En tant qu’actifs immatériels, marques et concepts n’ont pas tous la même valeur. Ainsi, nous examinons l’impact de l’organisation spatiale sur les contrats de franchise impliquant la marque-mère dans le marché brésilien. Les travaux antérieurs, basés sur la théorie de l’agence ont montré que la présence de points de vente distants amène le franchiseur à choisir un mécanisme de paiement conçu pour fournir un maximum d’incitations aux franchisés, soit une faible redevance et un droit d’entrée élevé. A partir de données de panel brésiliennes uniques, nous montrons que la dispersion spatiale du réseau produit le résultat inverse. Ce nouvel éclairage suggère qu’il est nécessaire de protéger la marque dans le contexte d’un marché émergent. Par ailleurs, les clauses monétaires et les outils alternatifs jouent un rôle important dans la protection et l’assistance envers la marque.


2021 ◽  
Vol 17 (5) ◽  
Author(s):  
Mamadou Coulibaly ◽  
Jacques Konan Konan

La politique du renforcement des capacités et l’amélioration du système éducatif semblent être contributifs à la croissance économique. Mais, l’objectif d’un rapport étroit entre éducation et accumulation de richesse reste loin d’être atteint. Ainsi, la prise en compte de la technologie de frontière semble être importante dans l’analyse relationnelle entre capital humain et croissance économique. La présente analyse se penche sur la contribution du capital humain et du renforcement des capacités à la performance économique des pays d’Afrique subsaharienne en tenant compte de la technologie de frontière. Les résultats empiriques avec les données de panel par la méthode des moments généralisés ressortent que les pays africains sont loin de la technologie de frontière du monde. Aussi, les capacités renforcées et de l’éducation n’ont-elles aucun effet significatif sur le PIB par tête de ces pays. Le niveau de la technologie de frontière des pays africains améliore l’influence de l’éducation secondaire sur le PIB par tête de ces pays de 33,40%. Finalement, La technologie de frontière n’a aucun apport contributif de l’incidence des capacités sur la croissance du PIB par tête des pays d’Afrique Subsaharienne.


2021 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
Author(s):  
Cheikh Mbacké Diop

Ce travail cherche à analyser la stabilité financière des SFD au Sénégal à travers la solidité financière et la protection des épargnants, suite à l’application d’une nouvelle régulation prudentielle en 2010. La méthodologie repose sur une base de données de panel de 42 SFD de 2010 à 2015. Elle est consolidée et mise à notre disposition par la direction de la réglementation qui assure la tutelle des SFD. Un traitement de normalisation par la méthode « Min-Max », suivi d’une pondération et d’une agrégation par une analyse en composante principale (ACP) ont permis de construire un indice agrégé de stabilité et des sous indices pour apprécier la stabilité financière. Les résultats soulignent une stabilité financière et de ses dimensions (rentabilité, qualité des actifs et protection des actifs). Cependant, des efforts supplémentaires permettraient de hisser les niveaux de rentabilité, de diminuer le PAR et de corriger la tendance baissière des indicateurs de la protection des épargnants. La disponibilité des données, au-delà de 2015, serait une valeur ajoutée. Il serait important aussi de mieux analyser les déterminants de la liquidité de l’actif qui contribue à hauteur de 40% à la protection des épargnants.


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