médecine traditionnelle
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(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 17 (40) ◽  
pp. 74
Author(s):  
Camara Djeneb, ◽  
Yapi Adon Basile ◽  
Fofié N’guessan Bra Yvette ◽  
Ouattara Katinan Etienne ◽  
Zirihi Guédé Noël

Dans la recherche de nouveaux traitements thérapeutiques contre les maladies endémiques et récurrentes ; et dans le but de rassurer la population sur l’utilisation des médicaments à base de plantes, une étude toxicologique de deux adventices médicinales ivoiriennes : Ageratum conyzoides et Acanthospermum hispidum, a été faite. Cette étude consistait à la mise en évidence de la toxicité cellulaire sur les cellules humaines HFF et la toxicité aiguë sur des souris, des extraits éthanoliques 70 % de ces deux plantes. L’extrait éthanolique 70 % de A. hispidum n’est pas toxique, ni pour les cellules humaines aux concentrations de 125 à 1000 μg/mL, ni pour les souris aux doses de 0-45 000 mg/kg/Vo. Aucun signe de changement de comportement n’a été observé à ces mêmes doses. Par contre, l’extrait éthanolique 70 % de A. conyzoides est légèrement toxique sur les cellules HFF en prolifération à 1000 μg/mL (taux de viabilité de 40 %). Cet extrait ne présente pas de toxicité sur les souris à des doses inférieures à 15 000 mg/kg/Vo. Cependant aux doses supérieures à 15 000 mg/kg/Vo bien qu’aucune mortalité de souris n’a été observée, des troubles symptomatiques, des difficultés motrices, une dyspnée et une somnolence chez les souris traitées ont été constatés. Ainsi, ces deux adventices ne présentent pas de toxicité avérée, ce qui justifie leur utilisation dans la médecine traditionnelle.


2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1445-1456
Author(s):  
Allali Eugène Koffi ◽  
P. Abba Obouayeba ◽  
S. T. Djako Akre ◽  
Loukou Manassé Kouadio ◽  
A. Sakirigui ◽  
...  

Les shigelloses (dysenterie bacillaire) persistent actuellement sous forme endémique dans les pays tropicaux et sont accompagnées d’échecs thérapeutiques à cause des souches de Shigelles (agents pathogènes) résistantes aux antibiotiques, constituant ainsi une priorité de santé publique. En Côte d’Ivoire, dans lesrecherches d’alternatives thérapeutiques pour éradiquer ce fléau, les activités antishigella in vitro, d’extraits d’Euphorbia hirta, plante utilisée en médecine traditionnelle pour guérir les diarrhées sanglantes ont été comparées. Un extrait total aqueux (ETaq) a été obtenu par macération de la poudre végétale dans de l’eau distillée et un extrait hydroéthanolique (EETH70%) a aussi été obtenu par macération de la poudre végétale dans l’éthanol70%. Les tests bactériologiques ont été effectués sur les souches cliniques de Shigella sp (EEQ ; 1055) pour déterminer les Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) et Concentration Minimale Bactéricide (CMB). Aussi, les rapports d’efficacité des différents extraits sur la base des CMB, ont été recherchés. Ces travaux ont montré que les valeurs des CMIs varient de 6,25 à 12,5 mg/mL tandis que celles des CMBs sont de 25 mg/mL pour l’E.ETH70% (respectivement contre les deux souches :1055 et EEQ de Shigella sp.). Les CMIs et CMBs prises dans ce même ordre sont respectivement de 50 mg/mL pour l’E.Taq. (contre les deux souches) et de 100 à 200 mg/mL respectivement contre les souches EEQ et 1055. Toutefois, l’E.ETH70% est quatre à huit fois plus actif que l’E.Taq. respectivement pour les inhibitions des souches cliniques EEQ et 1055 (par référence au rapport d’efficacité sur la base des CMBs, soit CMB E.Taq)/(CMB EETH70%, montrant ainsi que ces souches testées sont plus sensibles à l’E.ETH70%. Ces travaux constituent une assise scientifique à l’usage traditionnel de cette plante, dans le traitement des diarrhées sanglantes.


2021 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 167-175
Author(s):  
Esaïe Tchetan ◽  
Abiodoun Pascal Olounlade ◽  
Erick Virgile Bertrand Azando ◽  
Muriel Quinet ◽  
Tanguy Marcotty ◽  
...  

Avec l’avènement de la médecine vétérinaire moderne, les pratiques traditionnelles vétérinaires sont reléguées au second plan dans la gestion zoosanitaire des animaux d’élevage. Toutefois, la médecine vétérinaire moderne n’a pas pu faire face à tous les problèmes sanitaires des exploitations d’élevage, surtout dans les milieux ruraux où l’accès aux médicaments et services vétérinaires pose un problème. A cela s’ajoute le faible pouvoir d’achat des éleveurs. Ces derniers sont obligés de recourir aux pratiques et connaissances traditionnelles pour traiter leurs animaux. La médecine ethnovétérinaire a joué un rôle primordial dans la gestion des exploitations d’élevage depuis la domestication jusqu’à nos jours. Les auteurs retracent l’évolution des pratiques ethnovétérinaires puis examinent la contribution de la recherche scientifique à la connaissance et l’amélioration de la médecine traditionnelle vétérinaire. Les raisons qui expliquent aujourd’hui l’engouement autour des pratiques traditionnelles vétérinaires sont discutées. Des mesures sont proposées sous forme de perspectives pour pérenniser la médecine ethnovétérinaire. Il s’agit principalement d’oeuvrer pour la disponibilité des plantes médicinales et autres ressources naturelles utilisées dans les pratiques ethnovétérinaires, mais aussi de prouver scientifiquement l’efficacité de ces plantes et de transmettre aux éleveurs les informations les plus pertinentes. L’intégration des pratiques et des connaissances traditionnelles dans la médecine vétérinaire moderne apparait comme une alternative prometteuse pour une meilleure gestion de la santé des animaux d’élevage. Les conditions de cette intégration sont évoquées. La recherche scientifique a encore un grand rôle à jouer dans la vérification de l’efficacité des traitements ethnovétérinaires.


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 54-67
Author(s):  
Bourahima Bamba ◽  
Comoé Koffi Donatien Benie ◽  
Abou Ouattara ◽  
Dahiro Noël Doukourou ◽  
Richard Kamou Kamou ◽  
...  

Uvaria chamae est une plante de la biodiversité Ivoirienne utilisée en médecine traditionnelle. Malgré les vertus biologiques et thérapeutiques de cette plante, peu d’informations sur la teneur en phénols totaux et l’activité antioxydante existent. L’objectif de cette étude était d’évaluer la teneur en phénols totaux, l’activité antioxydante de macéré aqueux, de macéré éthanolique et de décocté aqueux des feuilles de Uvaria chamae. La teneur en phénols totaux a été effectuée par la méthode de Folin-Ciocalteu. L’activité antioxydante a été évaluée par la méthode de piégeage du DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyle) et d’ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity). La teneur en phénols totaux était respectivement de 110,51 ± 7,18 µg GAE/mg d’extraits, de 86,34 ± 1,38 µg GAE/mg d’extrait et de 65,80 ± 0,13 µg GAE/mg d’extrait pour le macéré éthanolique, le décocté aqueux et le macéré aqueux de Uvaria chamae. Les différents macérés et décocté ont présenté une activité de piégeage des deux radicaux libres. S’agissant du radical DPPH, le macéré éthanolique de U. chamae exerce une forte activité antiradicalaire significative avec un CI50 de l’ordre de 0,08 ± 0,02 mg/ml. Avec la méthode ORAC, le macéré éthanolique de U. chamae (3,51 ± 0,15 µmol TE/µg d’extrait) et le décocté aqueux de U. chamae (3,36± 0,18 µmol TE/µg d’extrait) présentent des valeurs d’activités antioxydantes significatives. Par contre, les valeurs de l’activité  antioxydante du macéré aqueux de U. chamae (3,04 ± 0,20 µmol TE/µg d’extrait) et du témoin positif : extrait éthanolique de R.  officinalis (2,54 ± 0,06 µmol TE/µg d’extrait) ne sont pas significativement différentes (P ˃ 0,05). Ces résultats montrent l’existence d’une bonne corrélation linéaire entre la teneur en phénols totaux et le pouvoir antioxydant des différents macérés et décocté de cette plante. Cette plante Ivoirienne pourrait donc être considérée comme une source d’antioxydant naturel à des fins médicinales.Mots clés : Uvaria chamae, teneur en phénols totaux, antioxydant, Côte d’Ivoire


2021 ◽  
Vol 7 (4) ◽  
pp. 305-314
Author(s):  
Koto-te-Nyiwa Ngbolua ◽  
Jonas Mbongu Sodi Nagahuedi ◽  
Colette Masengo Ashande ◽  
Ruphin Djolu Djoza ◽  
Pius T Mpiana ◽  
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2021 ◽  
Vol 17 (7) ◽  
Author(s):  
Kouadio Kouakou John ◽  
Ouattara-Soro Fatou Shcherazade ◽  
Abizi Georges ◽  
Zougrou N’guessan Ernest ◽  
Kouakou Koffi Roger ◽  
...  

Distemonanthus benthamianus est une plante utilisée en médecine traditionnelle dans certains pays Africains tels que : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun etc. Plusieurs études ont été réalisées relatives à son effet sur les activités antioxydante, antitumorale, antituberculeuse, bactéricide, antivirale. L’objectif de ce travail a été d’évaluer in vivo l’activité anti-inflammatoire de l’extrait total aqueux des écorces de cette plante. Pour atteindre cet objectif, le screening phytochimique a été réalisé afin de déterminer les métabolites secondaires présentent dans l’extrait de la plante. L’activité antiinflammatoire a été évalué par l’ingestion de la carragénine 1% au niveau l’aponévrose plantaire des rats Wistars. Le screening phytochimique a révélé la présence de tanins, polyphénols, flavonoïdes, saponosides, de triterpènes et d’alcaloïdes Les résultats de l’activité anti-inflammatoire ont montré que le diclofénac et l’extrait aqueux de la plante ont atteint leur activité maximale d’inhibition de l’œdème à la 3ème heure avec une inhibition de 52.88 %, et 44.95%, 60.03% et 70.19 aux doses de 200, 400 et 800mg/kg/pc respectivement. Quant à la prednisone, il a atteint son activité maximale de 26.66% à la 4ème heure. L’inhibition de l’œdème des pattes des rats par l’extrait de la plante montre ainsi les propriétés anti-inflammatoires de cet extrait. L’utilisation de cette plante comme un anti-inflammatoire en milieu naturel serait donc justifiée.


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