facteurs socioéconomiques
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

28
(FIVE YEARS 8)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 17 (24) ◽  
pp. 88
Author(s):  
Sécou Omar Diedhiou ◽  
Mamadou Thior ◽  
Adama Cheikh Diouf ◽  
Issa Mballo ◽  
Ansoumana Kouma Diallo

La vallée de Badobar, polarisant 23 villages, est située à cheval entre les communes de Mangaroungou Santo et de Simbandi Brassou. Elle présente un potentiel de terres rizicultivables d’environ 1 500 ha. Cette riziculture est globalement pluviale, car elle se produit uniquement pendant l’hivernage. Cependant, la dépendance à la pluviométrie fait que les productrices sont confrontées à des contraintes sociales et environnementales qui amenuisent la productivité du riz. Le but du présent article est d’analyser les contraintes à la production rizicole de bas-fonds et d’identifier les stratégies d’adaptation. La méthodologie adoptée s’appuie sur l’exploitation de données quantitatives à partir d’une population cible de 13 333 habitants. Au total, 8 villages représentatifs des vallées rizicoles ont été retenus pour les enquêtes de terrain. La démarche qualitative s’est aussi appuyée sur le recueil de récits de vie de 10 agricultrices de la vallée. Les résultats révèlent que la riziculture de basfonds fait face à des problèmes (climatiques) qui ralentissent son développement. La problématique la plus récurrente évoquée par les rizicultrices est la salinisation (61%). L’ensablement (30%) et l’acidification (9%) représentent aussi un problème central. Par ailleurs, des facteurs socioéconomiques bloquent le développement de la riziculture dans la vallée (95% des femmes n’ont pas de sources de financement et 55% n’arrivent pas à se procurer ni les fertilisants ni les produits phytosanitaires). Face à ces difficultés, les paysannes mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations (nouvelles variétés de riz) qui participent à l’amélioration des rendements (700 à 800 kg de riz paddy dans une parcelle de 500 m²), à la conservation et la valorisation des ressources naturelles (eau, terre). Ainsi, 66% des rizicultrices ont recours à une nouvelle variété de riz. The Badobar valley, polarizing 23 villages, is located between the communes of Mangaroungou Santo and Simbandi Brassou. It has a potential for rice cultivation of around 1,500 ha. This rice cultivation is generally rainfed there, as it occurs only during the rainy season. However, the dependence on rainfall means that women producers are confronted with social and environmental constraints that reduce productivity. The aim of this article is to analyze the obstacles to lowland rice production and to identify adaptation strategies. The methodology adopted is based on the use of quantitative data from a target population of 13,333. In total, 8 villages representative of rice-growing valleys were selected for the field surveys. The qualitative approach was also based on the collection of life stories from 10 women farmers in the valley. The results reveal that lowland rice cultivation faces (climatic) problems which slow down its development. The most recurring problem mentioned by women rice farmers is salinization (61%). Siltation (30%) and acidification (9%) are also a central problem. In addition, socioeconomic factors are blocking the development of rice cultivation in the valley (95% of women have no sources of finance and 55% cannot get hold of fertilizers such as phytosanitary products). Thus, faced with these difficulties, the peasants implement sustainable adaptation strategies (new varieties of rice) which help to improve yields (700 to 800 kg of paddy rice in a plot of 500 m²), conservation and development of natural resources (water, land). Thus, 66% of women rice farmers use a new variety of rice.


2021 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 258-265
Author(s):  
Pierre Céléstin Igiraneza ◽  
Lilian A. Omondi ◽  
Bellancille Nikuze ◽  
Marie Goretti Uwayezu ◽  
Margaret Fitch ◽  
...  

Introduction : Au Rwanda, le cancer du sein est une grande préoccupation pour la santé des femmes puisque la plupart des diagnostics sont faits à un stade avancé de la maladie. On sait pourtant que les pratiques de dépistage du cancer du sein permettent d’accélérer le diagnostic. Objectif : Évaluer les facteurs qui influencent les pratiques de dépistage du cancer du sein chez les femmes en âge de procréer habitant le district de Kayonza, au Rwanda. Méthodologie : Une étude quantitative a été menée dans quatre centres de santé au sud du district de Kayonza auprès de 246 femmes de 16 à 49 ans. Un questionnaire structuré, prétesté et autoadministré a été utilisé pour évaluer l’influence des connaissances, des centres de santé et des facteurs socioéconomiques et culturels sur les pratiques de dépistage du cancer du sein chez les femmes dans le sud de Kayonza. Résultats : Parmi les répondantes, 55,5 % avaient une connaissance moyenne des facteurs de risque du cancer du sein, et 60,2 % sur l’incidence du dépistage du cancer du sein. On a constaté que 28 % étaient familiarisées avec l’auto-examen des seins (AES) et 16,4 % avec l’examen clinique des seins (ECS) et l’échographie mammaire. Au cours des deux années précédentes, les réponses entourant les pratiques de dépistage du sein ont révélé que 72 % des répondantes n’avaient jamais réalisé d’AES et que 81,3 % n’avaient jamais passé d’ECS ou d’échographie mammaire. Pour 30,4 % des répondantes, l’information sur le dépistage du cancer du sein provenait principalement de la radio. Des relations significatives avec les pratiques de dépistage du cancer du sein sont ressorties pour l’âge et l’état matrimonial. Conclusion : L’étude témoigne du peu de connaissances sur le cancer du sein, le dépistage et les pratiques relatives au dépistage de cette maladie. Il est donc nécessaire de promouvoir la sensibilisation au cancer du sein et de créer un programme qui puisse améliorer les connaissances et les pratiques en matière de dépistage afin d’améliorer la santé des femmes du sud de Kayonza.


2021 ◽  
Vol 17 (17) ◽  
Author(s):  
Idrissa Guisso Maïga Djibril ◽  
Soumana Boubacar

Dans leur quête de sécurité monétaire, les ménages s’adonnent au maraîchage d’hivernage qui de nos jours, représente une véritable alternative de diversification de revenu. La présente étude analyse aussi bien la rentabilité économique des exploitations maraîchères d’hivernage que les facteurs socioéconomiques et techniques influençant cette rentabilité dans les communes d’Imanan et de Tagazar au Niger. Les données primaires ont été obtenues au moyen d’enquêtes individuelles et des focus groups. Au total, 102 maraîchers, choisis de façon aléatoire, ont été enquêtés. L’analyse des données basée sur l’approche budgétaire, a permis d’évaluer les éléments comptables des exploitations. Une fonction stochastique de type Cobb-Douglass a été estimée à l’aide du logiciel STATA 14.1. Les résultats montrent que le modèle est hautement significatif (p< 0,001) avec un coefficient de détermination multiple ajusté R² de 0,79. Il résulte que les exploitations maraîchères d’hivernage étudiées sont rentables, étant donné qu’un franc investi rapporte 3,47 FCFA. En ce qui concerne les déterminants, les résultats montrent que l’expérience des maraîchers, la superficie cultivée et la vente individuelle au marché ont un effet positif significatif sur la marge nette dégagée. Pendant que la vente groupée bord parcelle l’influence négativement. Le maraîchage d’hivernage doit être davantage promu au Niger tout en mettant l’accent sur la vente individuelle au marché.


2021 ◽  
Vol 17 (6) ◽  
Author(s):  
Tagang Georges ◽  
Rwenge Mburano Jean-Robert ◽  
Agogue Dimitri Steve

A en croire les données des recensements, parmi les dix régions du Cameroun, celles septentrionales y représentent seules 34,4 % de sa population et ceci est dû au fait que la fécondité demeure très élevée dans ces régions. La présente étude s’est alors fixée comme objectif de chercher les déterminants de ce phénomène dans ces régions et de caractériser les femmes qui, toutes choses égales par ailleurs, y sont les plus concernées par le problème de forte fécondité. Pour atteindre ces objectifs, les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) réalisée au Cameroun en 2011 ont été utilisées. Leurs analyses ont été effectuées en recourant aux méthodes d’analyse de la variance, au niveau bivarié, et aux modèles de régression linéaire, au niveau multivarié explicatif. La valeur sociale de l’enfant étant élevée dans les milieux étudiés, il est ressorti des résultats de l’étude que la fécondité n’y varie pas significativement dans les ethnies autochtones et, contrairement à l’attente, elle est davantage élevée dans celles étrangères. Il en est aussi ressorti que la fécondité désirée est négativement associée aux religions chrétiennes, au degré élevé de modernité culturelle, au niveau de vie élevé, à l’exercice des activités dans le secteur moderne de l’économie et aux rapports égalitaires de genre, dans les régions où la relation entre chacun de ces facteurs et ce phénomène s’est avérée significative. En revanche, dans le cas de la fécondité effective, les effets inattendus de ces facteurs ont été davantage observés. Quant aux comportements de nuptialité, à savoir l’entrée tardive en union et les ruptures d’unions, ils ont tous été très négativement associés à la fécondité effective dans les milieux étudiés. En conclusion, la remise en question des valeurs sociales favorables à une forte fécondité est en cours dans ces milieux sous les effets des facteurs socioéconomiques mais elle devrait être renforcée par des actions de sensibilisation sur les conséquences néfastes d’une forte fécondité et accompagnée par celles d’amélioration de l’offre de Planification Familiale.


Author(s):  
Emile Blaise Siéwé Pougoué ◽  
Ibrahim Manu ◽  
Innocent Labiyi Adédédji ◽  
Thiburce Bokossa

Dans un contexte d’importation massive de produits avicoles au Bénin, la problématique relative à la performance des exploitations avicoles nationales est au cœur du débat. Afin d’assurer une meilleure allocation des ressources productives, des considérations d’ordre socioéconomiques entrent en jeu. Cette étude visait à établir le niveau de performance des exploitations de poules pondeuses au sud du Bénin. A travers l’approche paramétrique, les niveaux d’efficacité technique ont été estimés à partir d’une frontière stochastique de production. Les données ont été collectées auprès de quarante-cinq exploitations avicoles au moyen d’enquêtes réalisées entre août et septembre 2016. Les analyses ont montré que ces exploitations étaient en majorité performantes malgré des écarts d’efficacité entre elles. Le capital humain, le travail, les traitements vétérinaires étaient les principaux facteurs significatifs du processus de production d’œufs. La régression de la fonction de production a révélé que la faible production résultait davantage de l’insuffisance technique des producteurs (84 %) que de la répartition inefficace des ressources (16 %). Les écarts d’efficacité s’expliquaient par des facteurs socioéconomiques, notamment l’appui de l’Etat, le niveau d’instruction, l’âge de l’aviculteur, ses compétences et la densité des élevages. En conclusion, au Bénin les exploitations avicoles enquêtées étaient performantes mais restaient fragilisées par des externalités.


Author(s):  
Andrew Leung ◽  
Jane Law ◽  
Martin Cooke ◽  
Scott Leatherdale

Introduction De nombreux Canadiens continuent de boire beaucoup plus d’alcool que ce que préconisent les Directives de consommation d’alcool à faible risque. Dans cette étude, nous avons illustré les variations spatiales associées aux dépenses engagées dans des établissements licenciés à Toronto et nous avons examiné les effets des facteurs socioéconomiques locaux, de l’accès aux boissons alcoolisées et de l’incidence de l’environnement bâti sur les dépenses en alcool à l’échelle des aires de diffusion (AD). Méthodologie D’après l’Enquête sur les dépenses des ménages de 2010, ce sont les dépenses totales moyennes des ménages à l'échelle des AD en boissons alcoolisées achetées dans des établissements licenciés qui sont la variable ayant la plus grande incidence sur les résultats. L’indice de Moran et l’indice local de Moran ont été utilisés pour quantifier les variations spatiales et pour identifier les points chauds et les points froids en termes de dépenses. Nous avons utilisé, dans divers modèles multidimensionnels de régression spatiale, les caractéristiques socioéconomiques à l’échelle des AD tirées du Recensement de 2006 ainsi que des ensembles de données de 2008 de DMTI Spatial et de 2010 de CanMap concernant la densité des établissements licenciés et les autres caractéristiques socioéconomiques de l’environnement bâti afin de prédire les dépenses en alcool. Résultats Les principaux indicateurs à échelle fine associés aux dépenses en alcool étaient le pourcentage de personnes occupant des postes dans les domaines de la gestion ou des finances ainsi que le pourcentage de personnes ayant une éducation post-secondaire (une augmentation d’une unité étant associée à des augmentations respectives de l’ordre de 78,6 % et de 35,0 % des dépenses). La présence de lignes de métro dans l’environnement immédiat et dans le quartier constituait aussi un facteur important (une augmentation d’une unité entraînant des hausses de l’ordre de respectivement 5 % et 28 % des dépenses). La densité des points de vente d’alcool constituait également un facteur positif sur les dépenses en alcool. Conclusion Les liens entre les dépenses en alcool engagées dans des établissements licenciés et les caractéristiques des zones à échelle fine mettent en lumière l’importance que pourraient jouer les facteurs à cette échelle dans notre compréhension de la consommation d’alcool. Bien comprendre les caractéristiques des unités géographiques à échelle fine et les variations spatiales en matière de dépenses en alcool pourrait offrir des outils pour les politiques et initiatives de réduction de la consommation d’alcool.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document