groupe minoritaire
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(FIVE YEARS 2)

H-INDEX

4
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 11 (S1) ◽  
Author(s):  
Mahdi Zeghal

Les mesures de santé publique restrictives visant à réduire la propagation d'infection par le COVID-19 ont amené les Canadiens à affronter les perturbations socio-économiques résultant de la pandémie. Cependant, les inégalités systémiques et de santé chez les peuples autochtones les prédisposent à être touchés de manière disproportionnée par la pandémie. Ce groupe minoritaire est confronté à des risques accrus d'infection, de morbidité et de mortalité liés au COVID-19, une détérioration de la santé mentale, une crise économique, ainsi qu'une multitude d'autres problèmes.


2019 ◽  
Vol 46 (2) ◽  
pp. 189-207 ◽  
Author(s):  
Joëlle Morrissette ◽  
Didier Demazière
Keyword(s):  

L’intégration professionnelle du personnel enseignant formé à l’étranger travaillant dans les écoles montréalaises est un enjeu d’importance. S’il suit une courte formation, c’est surtout au coeur des situations de travail qu’il réapprend le métier. Jusqu’à présent, la focale a surtout été mise sur les difficultés d’intégration des membres de ce personnel enseignant dans leur nouvel environnement de travail. À rebours, une approche interactionniste de l’intégration d’un groupe minoritaire à un groupe majoritaire conduit plutôt à considérer leurs expériences comme le produit de conventions professionnelles, propres aux contextes de travail, qui s’entrechoquent. La réalisation d’entretiens individuels et collectifs avec des enseignantes et des enseignants formés à l’étranger et avec certains de leurs partenaires a permis une coanalyse des événements marquants ayant jalonné leurs premières expériences dans les écoles montréalaises, et traduisant des tensions avec leurs expériences d’enseignement antérieures à la migration. Dans cette contribution, nous mettons l’accent sur les chocs entre conventions tacites définissant le travail enseignant et en examinons trois dimensions : les relations de travail, l’expertise au fondement du métier et les sources de la reconnaissance professionnelle. Enfin, nous discutons de l’intérêt du dispositif collaboratif pour les participantes et les participants et, au-delà, pour les personnels éducatifs, notamment les directions d’établissement qui accueillent du personnel enseignant de différents horizons dans leur équipe-école.


2018 ◽  
Vol 16 ◽  
Author(s):  
Rodrigue Landry ◽  
Réal Allard ◽  
Kenneth Deveau
Keyword(s):  

L’article présente un modèle macroscopique du développement psycholangagier en contexte intergroupe minoritaire. Ce modèle comprend quatre niveaux d’analyse et décrit un rapport de force entre un endogroupe minoritaire et un exogroupe majoritaire, montrant comment le développement psycholangagier des membres du groupe minoritaire peut être à la fois le produit d’un déterminisme social et le fruit d’une autodétermination de l’individu et du groupe. Les relations entre différents types de socialisation ethnolangagière et plusieurs variables psycholangagières sont décrites par l’entremise d’un modèle vérifiable à l’aide de la modélisation par équations structurelles. Ces deux modèles montrent que certains aspects du développement psycholangagier sont fortement associés à la vitalité ethnolinguistique du groupe alors que d’autres peuvent être davantage pris en charge par l’individu et le groupe. Le concept d’autonomie culturelle permet de faire une synthèse des divers facteurs reliés à la revitalisation d’une communauté ethnolinguistique minoritaire.


2017 ◽  
Vol 8 ◽  
pp. 197-233
Author(s):  
France Martineau
Keyword(s):  

France Martineau a entrepris de constituer un « Corpus de français familier ancien », formé par la correspondance intime du xviie au xxe siècle, afin de reconstruire en partie l’histoire des variétés de français en Amérique du Nord. C’est de cette source, tout autant que de ses travaux antérieurs, qu’elle tire les données de l’étude sur le français de la région du Détroit qui fait l’objet de sa contribution inaugurale à nos Cahiers Charlevoix. Comparant la variété du français de la vallée du Saint-Laurent à celle de l’Ontario, notamment dans ses traces anciennes, elle observe leur étroite parenté, puis s’interroge sur l’impact de l’anglais sur ce groupe minoritaire : si tantôt elle constate un emprunt, elle suppose néanmoins que des archaïsmes pourraient également s’y trouver. Le maintien général de « point » au Détroit, tranchant sur son net recul devant « pas » dans le Québec du début du xixe siècle, milite en ce sens et marque un écart entre ces populations françaises dans la propagation de la forme nouvelle. On comprend mieux alors la complexité de ces réalités linguistiques et toute la prudence que leur étude nécessite.


2015 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 35-56
Author(s):  
Annabel Levesque

La santé et les maladies représentent des concepts subjectifs qui varient en fonction de nombreux facteurs, notamment la culture d’appartenance. Étant donné le contexte multiculturel canadien, il importe de considérer le contact interculturel lorsqu’on s’interroge au sujet des représentations de la santé et des maladies chez les groupes minoritaires puisque ces derniers sont soumis à l’influence d’autres cultures, dont la culture du groupe dominant. Ainsi, le degré d’identification à la culture d’origine et à la culture dominante détermine les représentations auxquelles souscrivent les individus issus d’un groupe minoritaire. Chez ceux qui s’identifient à leur culture d’origine, on note un lien entre leur état de santé et la vitalité culturelle et linguistique de leur communauté. Les efforts visant à promouvoir la santé et le bien-être de ces individus devraient donc être axés sur le maintien de leur héritage culturel et linguistique. Les professionnels de la santé, pour leur part, devraient engager le dialogue avec leurs patients au sujet de leurs représentations culturelles de la santé et des maladies, et ce, dans un climat empreint de respect. Cette pratique pourrait contribuer à la satisfaction des patients avec les soins reçus et, par le fait même, à l’adoption de comportements sains.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 630-631
Author(s):  
M. Taleb

Un certain nombre de données indiquent que le stress environnemental représente un déterminant important de mauvaise santé mentale et que de nombreuses situations sociales, en particulier l’adversité sociale, la migration, l’urbanicité, l’appartenance à un groupe minoritaire ou la consommation de cannabis, augmentent le risque de schizophrénie. L’adversité sociale demeure néanmoins un concept hétérogène et désigne un certain nombre d’expériences négatives comme les abus sexuels, les violences physiques et psychologiques, les négligence physiques, affectives et éducatives, les séparations, la perte d’un ou des deux parents, les pressions sociales et psychologiques ou les intimidations, etc. Ces expériences constituent des situations fréquentes, certaines estimations suggérant qu’environ 1/3 de la population mondiale serait touchée.L’adversité dans l’enfance et les traumatismes augmentent sensiblement le risque de psychose avec un OR estimé à 2,8, quelle que soit la nature de l’exposition. D’autres variables comme l’âge de l’exposition ou la répétition des évènements négatifs pourraient être plus fortement associées au risque de psychose que le type même d’exposition. Il a été également prédit que l’abus sexuel dans l’enfance serait spécifiquement associée à des hallucinations auditives à l’âge adulte, et que la perturbation des relations d’attachement précoces et les formes chroniques de victimisation seraient spécifiquement associées à des idées paranoïaques.La recherche sur les mécanismes neuronaux impliqués tend à démontrer la sensibilité du cerveau au stress social. Ces résultats soutiennent l’hypothèse que les expériences négatives précoces modifient la capacité du cerveau à réguler le stress social mais il est peu probable que le mécanisme de la défaite sociale soit le seul impliqué. Les sentiments de discrimination perçue, la stigmatisation intériorisée, l’exclusion, le sentiment négatif d’appartenance ethnique, constituent également de puissants stresseurs sociaux.La recherche devrait également s’intéresser aux stades de développement lors de l’exposition à un traumatisme et les mécanismes reliant le type d’adversité et une éventuelle spécificité des symptômes. De nouvelles approches, allant des études sur les animaux aux tentatives de modélisation, ainsi que les méthodes d’évaluation de l’environnement, contribueront à la compréhension de la complexité étiologique de la schizophrénie. Nous voyons là tout l’intérêt du développement des approches interdisciplinaires à travers le champ des neurosciences sociales.


2012 ◽  
Vol 53 (2) ◽  
pp. 315-336 ◽  
Author(s):  
Pierre Canisius Kamanzi

Plusieurs études ont soutenu l’hypothèse d’une discrimination ethnique à l’endroit des membres des minorités visibles au Canada. Elles ont montré qu’en dépit de leurs niveaux de qualification élevés, ces derniers exercent des emplois socialement moins valorisés et perçoivent des revenus inférieurs à ceux des autres Canadiens. Peu d’études se sont cependant intéressées à la discrimination ethnique sous l’angle de la relation entre l’emploi occupé et le niveau de qualification. L’article examine cette question chez les membres des minorités visibles qui détiennent des diplômes universitaires obtenus au Canada à partir des données de l’Enquête nationale de Statistique Canada auprès des diplômés de l’an 2000 et compare la situation des répondants résidant au Québec et en Ontario. Selon les résultats, à scolarité équivalente, les membres des minorités visibles sont plus susceptibles que les autres d’exercer des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. La situation varie cependant selon la province de résidence et le groupe minoritaire auquel appartient l’individu. Ces résultats nous incitent à remettre en question, du moins en partie, la théorie du capital humain et à faire appel à d’autres théories, notamment les théories du capital social et de la discrimination dans l’interprétation de ces résultats.


2010 ◽  
Vol 42 (1) ◽  
pp. 245-270 ◽  
Author(s):  
Géraldine Mossière
Keyword(s):  

Résumé À l’aide d’observations et d’entrevues collectées entre 2006 et 2008 auprès de converties à l’islam en France et au Québec, nous discutons le pouvoir de représentation de l’islam que la position d’intermédiaire confère aux nouveaux musulmans. Soumis à la contrainte d’incarner la cohérence d’identités considérées par les deux groupes d’appartenance comme incompatibles, ils contribuent à l’élaboration d’une troisième voie alternative aux modèles dominants de leurs sociétés d’origine et d’adoption. Alors que ces acteurs constituent les figures de proue d’un islam hybride adapté au contexte local, ils appuient leur légitimité sur une vision du savoir qui retravaille le discours sur l’ethnicité et produit de nouveaux rapports de pouvoir avec les musulmans nés dans l’islam. En soulignant que cette structure inspire une forme d’orientalisme, nous soutenons que les passeurs de frontières tiennent en réalité le groupe minoritaire captif de la représentation qu’ils construisent et diffusent, en vertu des enjeux qui sont les leurs.


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