Maladies chroniques au Canada
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Published By Health Promotion And Chronic Disease Prevention Branch (HPCDP) Public Health Agency Of Canada

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2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 90-98
Author(s):  
Y Shi ◽  
M de Groh ◽  
H Morrison ◽  
C Robinson ◽  
L Vardy

Introduction Près de 30 % des cas d’hypertension chez les Canadiens pourraient être dus à l’excès de sodium alimentaire. Méthodologie À l’aide de données de rappel de 24 heures provenant de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 2.2, Nutrition (2004), nous avons examiné l’apport moyen en sodium chez les Canadiens de 30 ans et plus, qui souffrent d’hypertension et qui ne souffrent pas d’hypertension, en fonction de leur état à l’égard du diabète et selon l’âge et le sexe. Nous avons comparé l’apport moyen absolu (brut) en sodium chez les personnes hypertendues et chez les autres à l’apport recommandé par le Programme éducatif canadien sur l’hypertension (PECH) 2009 et ajusté l’apport moyen en sodium entre les personnes hypertendues et celles qui ne le sont pas. Résultats Aussi bien les personnes atteintes d’hypertension diagnostiquée que les autres affichent un apport moyen en sodium bien supérieur aux 1 500 mg/jour recommandés par le PECH 2009 (respectivement 2 950 mg/jour et 3 175 mg/jour). Après ajustement pour éliminer les facteurs confusionnels potentiels, les personnes atteintes d’hypertension affichent un apport moyen en sodium significativement plus élevé que les autres (p = 0,0124). Selon les analyses par sous-groupes stratifiés, l’apport moyen en sodium chez les personnes hypertendues était plus élevé chez les hommes de 30 à 49 ans (p = 0,0265), chez les femmes de 50 à 69 ans (p = 0,0083) et chez les sujets non diabétiques (p = 0,0071) que chez les groupes de même type ne souffrant pas d’hypertension. Conclusion Nous devons améliorer notre politique de réduction de l’apport en sodium, tant auprès des patients atteints d’hypertension qu’auprès du reste de la population.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 82-89
Author(s):  
J Nowatzki ◽  
B Moller ◽  
A Demers
Keyword(s):  

Introduction Projeter le fardeau du cancer est important pour l’évaluation des stratégies de prévention et la gestion prévisionnelle aux centres d’oncologie. Méthodologie Nous avons projeté le taux d’incidence du cancer et le nombre de cas de cancer pour la population du Manitoba à l’aide de projections démographiques provenant du Bureau des statistiques du Manitoba pour la période 2006-2025 et de données sur l’incidence du cancer issues du Registre du cancer du Manitoba pour la période 1976-2005. Les données ont été analysées au moyen d’une version modifiée du modèle âge-période-cohorte élaborée et évaluée dans les pays nordiques. Résultats Selon les projections, l’incidence globale du cancer au Manitoba ne devrait pas varier considérablement entre 2006 et 2025. L’incidence du cancer du poumon normalisée selon l’âge devrait diminuer, en particulier chez les hommes, ce qui met en évidence l’importance de la prévention en matière de tabagisme. Le nombre total de nouveaux cas de cancer par année devrait augmenter de 36 % pendant la période visée par les projections, une augmentation attribuable principalement aux changements démographiques. Conclusion La planification des ressources et des infrastructures devra tenir compte de l’augmentation prévue des cas de cancer, en lien avec l’accroissement de la population du Manitoba.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 57-66
Author(s):  
AD Foebel ◽  
JP Hirdes ◽  
GA Heckman ◽  
SL Tyas ◽  
EY Tjam

Introduction Le vieillissement de la population canadienne s’accompagne d’un accroissement du fardeau que représente l’insuffisance cardiaque (IC), affection associée à un taux de morbidité et de mortalité important ainsi qu’à un recours fréquent aux services de santé. Méthodologie Nous avons extrait les données de la base de données du Resident Assessment Instrument-Home Care (RAI-HC) de l’Ontario pour tous les clients bénéficiant de soins à domicile de longue durée et âgés de 65 ans et plus, afin 1) de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque et 2) d’examiner le recours aux services de santé par les clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque. Résultats Par rapport aux autres clients de soins à domicile, ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque présentent un état de santé plus instable, consomment davantage de médicaments, affichent un taux plus élevé de comorbidité et ont besoin d’un volume significativement plus élevé de soins infirmiers, ainsi que de services ménagers et culinaires. Ils sont hospitalisés plus fréquemment et font un usage significativement plus élevé des services d’urgence et des soins de première urgence. Analyse Les clients souffrant d’insuffisance cardiaque constituent un groupe plus complexe que les clients des soins à domicile en général. La manière dont les patients prennent en main leur santé doit être adaptée à leurs caractéristiques cliniques, à leurs schémas habituels d’utilisation des services et aux obstacles auxquels ils doivent faire face. Ce constat est particulièrement vrai chez les patients plus âgés, frêles et au profil médical complexe qui souffrent d’insuffisance cardiaque, et ils sont nombreux parmi ceux qui requièrent des services à domicile. Cette étude peut servir d’assise à des initiatives de base permettant d’aider ces clients aux besoins particulièrement grands à gérer leur insuffisance cardiaque à domicile grâce à de l’aide et à des services adaptés.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 75-81
Author(s):  
MW Russell ◽  
LA Campbell ◽  
S Kisely ◽  
D Persaud

Introduction En réaction aux taux élevés de maladies chroniques, la Régie régionale de la santé Capital en Nouvelle-Écosse a reconnu la nécessité de modifier le processus décisionnel axé sur les soins actifs pour privilégier une approche axée sur la santé de la population et guidée par des indicateurs sociosanitaires. Méthodologie Une enquête a été menée auprès des principaux intervenants à propos de leur connaissance des indicateurs socio-sanitaires en lien avec la santé, et à propos de leur opinion sur l’utilité de ces indicateurs dans l’aide à la prise de décision. Résultats Les répondants ont déclaré bien connaître les indicateurs sociosanitaires présentés et les ont trouvé utiles. Ils ont fait un choix plutôt consensuel sur les indicateurs prioritaires aptes selon eux à guider les interventions. Ils sont plutôt favorables à l’utilisation d’indicateurs sociosanitaires pour aider à définir une politique de la santé axée sur la population, du fait qu’ils ont participé au processus de choix, que la présentation des éléments probants a été faite en termes simples et pertinents, et que la diffusion des éléments a été large.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 67-74
Author(s):  
AK Shea ◽  
BR Shah ◽  
HD Clark ◽  
J Malcolm ◽  
M Walker ◽  
...  

Introduction Dans le cadre des soins de santé courants, les femmes ayant des antécédents de diabète sucré gestationnel (DSG) subissent rarement au cours de la période postnatale le test recommandé de dépistage du diabète de type 2, c’est-à-dire l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) de 2 heures. Cette étude a pour objet de déterminer si la mise en œuvre d’un système de rappel permet d’accroître les taux de dépistage. Méthodologie À la suite de notre essai comparatif randomisé (ECR) antérieur, nous avons intégré un protocole de rappel postnatal (par la poste ou par téléphone) aux pratiques des soins courants dans deux des trois sites cliniques. Nous avons vérifié dans quelle mesure les tests postnatals étaient réalisés en consultant les bases de données de laboratoire des hôpitaux et la base de données provinciale de facturation des services médicaux. Le paramètre primaire mesuré était la proportion de patientes soumises à une épreuve d’HGPO au cours des 6 mois ayant suivi l’accouchement. Résultats Les femmes ayant reçu des soins dans un établissement où était utilisé un système de rappel étaient plus nombreuses à subir une épreuve d’HGPO au cours des 6 mois suivant leur accouchement (28 %) que celles n’ayant pas bénéficié de ce système (14 %). Pour les deux groupes ayant reçu un rappel, le taux d’HGPO (28 %) était inférieur à celui obtenu dans le cadre de notre ECR (60 %). Conclusion Le système de rappel postnatal a permis de doubler les taux de dépistage par l’épreuve d’HGPO recommandée, ceux-ci demeurant néanmoins faibles.


2010 ◽  
Vol 29 (4) ◽  
pp. 160-169
Author(s):  
M Cree ◽  
M Lalji ◽  
B Jiang ◽  
KC Carriere ◽  
J Beach ◽  
...  
Keyword(s):  

Les taux de mésothéliome sont à la hausse à l’échelle mondiale, mais les tendances en Alberta sont encore peu connues. Les auteurs de la présente étude descriptive basée sur une population se sont servis des données de 1980 à 2004 du registre de l’Alberta Cancer Board afin d’élaborer un modèle âge-période-cohorte de l’évolution dans le temps de l’incidence du mésothéliome pleural chez les hommes. Les taux d’incidence sont influencés à la fois par l’âge et par la cohorte. La cohorte des hommes nés entre 1930 et 1939 présente le risque le plus élevé, ce qui coïncide avec une utilisation répandue de l’amiante, et donc une exposition importante, à partir des années 1940 au Canada. Nous prévoyons qu’entre 1980 et 2024, 1 393 hommes albertains de 40 ans et plus mourront d’un mésothéliome pleural, dont 783 (56,2 %) entre 2010 et 2024. Une fois tous les groupes d’âge, les deux sexes et les divers sièges de la maladie pris en compte, le nombre total de décès en Alberta causés par un mésothéliome sera plus grand. Il atteindra sûrement un pic entre 2015 et 2019. En plus des efforts constants axés sur l’élimination des maladies liées à l’amiante en Alberta, l’enjeu majeur est la mise en place de systèmes de surveillance pour la prévention d’épidémies de cancers professionnels évitables en Alberta.


2010 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 26-31
Author(s):  
C Ng ◽  
S Chatwood ◽  
TK Young

Contexte Les données sur l’arthrite et les autres troubles musculosquelettiques chez les Autochtones sont rares. Les données d’enquête montrent que l’arthrite et le rhumatisme figurent parmi les troubles chroniques les plus fréquemment signalés et que leur prévalence est plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. Objectif Décrire le fardeau de l’arthrite au sein de la population autochtone du nord du Canada et démontrer l’impact social et l’importance sur le plan de la santé publique de cette maladie. Méthodologie À partir de données transversales recueillies auprès de plus de 29 000 personnes autochtones âgées de 15 ans et plus et ayant participé à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, les différences régionales relatives à la prévalence de l’arthrite ont été évaluées, de même que les liens avec l’utilisation des services de santé et certains facteurs de risque et de comorbidité. Résultats Dans les trois territoires du Nord (le « Nord »), la prévalence de l’arthrite était de 12,7 %, alors qu’elle était de 20,1 % dans les provinces (le « Sud »). Dans le Nord comme dans le Sud, la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Elle demeure moins élevée chez les Inuits qu’au sein des autres groupes autochtones. Les personnes atteintes d’arthrite étaient davantage susceptibles de fumer, d’être obèses, de souffrir d’autres maladies chroniques et d’être sans emploi. Les Autochtones atteints d’arthrite ont utilisé le système de santé plus souvent que ceux ne souffrant pas de cette maladie. Conclusion Les conclusions concernant l’arthrite et d’autres maladies chroniques chez les Autochtones ainsi que la reconnaissance des différences entre le Sud et le Nord seront profitables pour la planification de programmes et l’établissement de nouvelles priorités en matière de promotion de la santé.


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