scholarly journals Mise au point d’indicateurs sociosanitaires : une approche à l’échelle du district

2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 75-81
Author(s):  
MW Russell ◽  
LA Campbell ◽  
S Kisely ◽  
D Persaud

Introduction En réaction aux taux élevés de maladies chroniques, la Régie régionale de la santé Capital en Nouvelle-Écosse a reconnu la nécessité de modifier le processus décisionnel axé sur les soins actifs pour privilégier une approche axée sur la santé de la population et guidée par des indicateurs sociosanitaires. Méthodologie Une enquête a été menée auprès des principaux intervenants à propos de leur connaissance des indicateurs socio-sanitaires en lien avec la santé, et à propos de leur opinion sur l’utilité de ces indicateurs dans l’aide à la prise de décision. Résultats Les répondants ont déclaré bien connaître les indicateurs sociosanitaires présentés et les ont trouvé utiles. Ils ont fait un choix plutôt consensuel sur les indicateurs prioritaires aptes selon eux à guider les interventions. Ils sont plutôt favorables à l’utilisation d’indicateurs sociosanitaires pour aider à définir une politique de la santé axée sur la population, du fait qu’ils ont participé au processus de choix, que la présentation des éléments probants a été faite en termes simples et pertinents, et que la diffusion des éléments a été large.

Author(s):  
Laura Hurd Clarke ◽  
Erica V. Bennett ◽  
Alexandra Korotchenko

RÉSUMÉLa littérature concernant les interactions entre les patients et les médecins a largement ignoré les points de vue des personnes âgées souffrant de comorbidités multiples. Cette étude, avec des données recueillies à partir d’entretiens approfondis avec 16 hommes et 19 femmes qui ont eu une moyenne de six affections chroniques, a porté sur la façon dont les participants ont perçus et vécus les soins fournis par leurs médecins de soins primaires. Les participants ont suggéré que les médecins qui soignent les patients atteints de maladies chroniques multiples devraient être minutieux, prête à “gate-keeping,” fiables et ouvert à différents styles de prise de décision. Cependant, nombreux participants à l’étude ont perçu qu’ils recevaient des soins inadéquats en raison de faiblesses personnelles de leurs médecins, les contraintes de consultations médicales, et l’âgisme sociétal. Par conséquent, beaucoup de participants, surtout les femmes, ont utilisé des diverses stratégies pour maximiser les soins reçus et pour gérer les impressions des médecins à leur egard comme dignes patients. Nos résultats suggèrent que les patients âgés atteints de morbidités multiples perçoivent que leur besoins de santé ne sont pas suffisamment satisfaits.


Author(s):  
Maria McInerney ◽  
Vikki Ho ◽  
Anita Koushik ◽  
Isabelle Massarelli ◽  
Isabelle Rondeau ◽  
...  

Introduction Il a été prouvé qu’un régime alimentaire de piètre qualité augmente le risque de maladies chroniques courantes susceptibles de nuire à la qualité de vie et d'alourdir le fardeau qui pèse sur le système de santé. Les recommandations fondées sur des données probantes du Guide alimentaire canadien (GAC) fournissent des conseils nutritionnels destinés à améliorer la qualité du régime alimentaire. L’Indice canadien de saine alimentation (ICSA), un outil de mesure de la qualité du régime alimentaire, permet d'évaluer la conformité au GAC. Le Questionnaire canadien de fréquence alimentaire II (QFA-C II) [Canadian Diet History Questionnaire II, C-DHQ II], mis au point récemment, pourrait quant à lui servir à estimer l’ICSA au sein de la population canadienne si on pouvait ajouter à sa base de données sur les éléments nutritifs les équivalents des groupes alimentaires (correspondant aux portions du GAC). Nous décrivons dans cet article des méthodes destinées à enrichir cette base de données sur les éléments nutritifs du QFA-C II en vue d’estimer l’ICSA. Méthodologie Nous avons créé des équivalents des groupes alimentaires à partir de données provenant de diverses bases de données sur les aliments et les éléments nutritifs, en particulier l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 2.2 Nutrition de 2004. Nous avons ajouté ces variables à la base de données sur les éléments nutritifs du QFA-C II. Nous avons déterminé les scores de l’ICSA et avons effectué des analyses descriptives pour les participants qui ont répondu au QFA-C II dans le cadre d’une étude transversale canadienne. Résultats Le score moyen de l’ICSA dans notre échantillon de 446 adultes de 20 à 83 ans était de 64,4 (écart-type : 10,8). Les femmes, les non-fumeurs et les personnes ayant un niveau de scolarité supérieur au secondaire ont obtenu de manière statistiquement significative des notes plus élevées que les hommes, les fumeurs et les personnes détenant un diplôme d’études secondaires ou moins. Conclusion La possibilité d’évaluer l’ICSA à l’aide du QFA-C II facilite l’étude de la qualité du régime alimentaire et de l'état de santé de la population canadienne.


2012 ◽  
Vol 55 (156) ◽  
pp. 363-378
Author(s):  
Alain Vanasse ◽  
Carole Charvet ◽  
Josiane Courteau ◽  
Mireille Courteau ◽  
Dominick Boucher

Résumé L’atlas interactif sur les inégalités de santé (AIIS) est un outil interactif en ligne, pour l’interrogation spatiotemporelle sur l’épidémiologie et le traitement des maladies chroniques et mentales ainsi que sur leur évolution. Basé sur une analyse de besoins auprès des décideurs et utilisateurs potentiels, ce système a été développé de façon à structurer et produire de l’information utile à l’aide d’une interface conviviale, en se servant des données médico-administratives disponibles. L’AIIS propose une information pertinente pour la compréhension des inégalités sociales et géographiques de santé observées pour l’infarctus du myocarde, les fractures ostéoporotiques, le diabète, les douleurs chroniques, la schizophrénie et les troubles de l’humeur. Les résultats des requêtes, présentés sous formes de cartes, de graphiques ou de tableaux, sont transmis rapidement grâce à des interfaces à contenu dynamique et sont accessibles en ligne. L’AIIS constitue un outil de choix pour les décideurs de la santé qui doivent avoir accès à une information complète et détaillée incluant, entre autres, celles sur les inégalités sociales et géographiques de santé de la population.


Author(s):  
Naomi C. Hamm ◽  
Louise Pelletier ◽  
Joellyn Ellison ◽  
Lana Tennenhouse ◽  
Kim Reimer ◽  
...  

Introduction Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) produit des estimations de la prévalence et de l’incidence des maladies chroniques au sein de la population à l’aide de données administratives sur la santé. Notre projet visait à évaluer les tendances des taux d’incidence au fil du temps, car elles jouent un rôle essentiel dans la compréhension de l’évolution des risques pour la population et dans l’orientation des politiques. Méthodologie Nous avons obtenu les cas incidents et diagnostiqués d’asthme, de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), de diabète, d’hypertension, de cardiopathie ischémique et d’accident vasculaire cérébral (AVC) auprès de l’infobase en ligne du SCSMC pour les années 1999 à 2012. Nous avons analysé les tendances dans les estimations de l’incidence à l’échelle nationale et régionale à l’aide d’un modèle de régression binomiale négative utilisant l’année comme prédicteur linéaire. Nous avons ensuite utilisé des modèles utilisant l’année comme spline cubique restreinte pour vérifier les écarts de linéarité au moyen du test du rapport de vraisemblance. L’âge et le sexe ont été intégrés comme covariables dans tous les modèles. Résultats Dans les modèles où l’année a été utilisée comme prédicteur linéaire, les taux d’incidence nationaux diminuaient dans le temps pour toutes les maladies sauf le diabète et les taux d’incidence régionaux diminuaient également pour la plupart des maladies et dans la plupart des régions. Toutefois, les tests du rapport de vraisemblance ont révélé des écarts statistiquement significatifs par rapport à l’effet linéaire de l’année pour de nombreuses maladies et dans de nombreuses régions, en particulier pour l’hypertension. Conclusion Les estimations de l’incidence des maladies chroniques fondées sur les données du SCSMC font état d’une diminution dans le temps, mais à un taux non constant. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si cette diminution est associée à des changements dans l’état de santé de la population, dans la qualité des données ou dans les pratiques médicales. De la même manière, les caractéristiques de la population susceptibles d’avoir une influence sur l’évolution des tendances de l’incidence requièrent un examen approfondi.


Author(s):  
C. D. Willis ◽  
J. K. Greene ◽  
A. Abramowicz ◽  
B. L. Riley

Introduction L’initiative Partenariats plurisectoriels de l’Agence de la santé publique du Canada, gérée par le Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques (CPCMC), réunit différents partenaires en vue de concevoir, de mettre en oeuvre et de faire progresser des approches novatrices visant à améliorer la santé de la population. Cet article décrit l’évolution et les premières priorités d’un projet de recherche-action (stratégie d’apprentissage et d’amélioration) dont l’objectif est de faciliter l’amélioration continue de l’initiative de partenariat du CPCMC et de contribuer aux données probantes sur les partenariats plurisectoriels. Méthodologie La stratégie d’apprentissage et d’amélioration du CPCMC pour les partenariats plurisectoriels repose sur les consultations avec le personnel et la haute direction du CPCMC et sur l’examen de cadres conceptuels liés aux partenariats plurisectoriels. Les consultations ont porté sur l’élaboration de l’initiative plurisectorielle, ses obstacles, ses facteurs de réussite et ses indicateurs d’efficacité. Nous avons fait une revue de littérature et consulté la littérature grise en appliquant une stratégie de recherche systématique puis nous avons résumé nos conclusions sous forme de comptes rendus. Résultats Les consultations et l’examen de la littérature ont souligné l’importance de comprendre l’incidence des partenariats, d’élaborer une vision commune, de mettre en oeuvre un système partagé de mesures et de créer des occasions d’échange de connaissances. C’est dans cette perspective que nous proposons une stratégie d’apprentissage et d’amélioration en six volets : 1) donner la priorité aux besoins en matière d’apprentissage, 2) relier les besoins aux données probantes, 3) utiliser des méthodes de collecte de données pertinentes, 4) analyser et synthétiser ces données, 5) fournir une rétroaction aux membres et aux équipes du CPCMC et 6) agir. Les premiers besoins en matière d’apprentissage concernent la portée des partenariats et les répercussions non anticipées des partenariats plurisectoriels sur les individus, les équipes, les organismes et les communautés. Conclusion Bien que principalement destinée au CPCMC, la stratégie d’apprentissage et d’amélioration pourrait s’avérer tout aussi pertinente pour d’autres publics, notamment d’autres ministères ou organismes externes intéressées à saisir et partager de nouvelles connaissances sur les partenariats plurisectoriels.


Author(s):  
C. Andrew Basham

Introduction La multimorbidité constitue une préoccupation majeure pour les planificateurs de la santé de la population et de la prestation de services. Il est important de disposer de données sur la prévalence (en chiffres absolus et en proportions) de la multimorbidité au sein des populations régionales bénéficiant des services de santé afin de planifier les soins liés à la multimorbidité. Au Canada, il n’existe pas de publication systématique des estimations de prévalence de la multimorbidité par région sanitaire. L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) offre une source de données utile pour effectuer ces estimations. Méthodologie Nous avons utilisé les données du cycle 2015-2016 de l’ESCC portant sur la Colombie­Britannique (C.­B.) pour estimer et comparer la prévalence de la multimorbidité (trois maladies chroniques ou plus) au moyen d’analyses pondérées. Nous avons calculé les fréquences et les proportions brutes de la multimorbidité en fonction de la zone de prestation de services de santé (ZPSS) de la C.­B. Nous avons eu recours à une régression logistique pour estimer les variations de prévalence de la multimorbidité par ZPSS, avec ajustement pour divers facteurs de confusion connus. Nous avons réalisé, en guise d’analyse de sensibilité, une imputation multiple au moyen d’équations en chaîne pour les valeurs des covariables manquantes. Nous avons également modifié la définition de la multimorbidité pour réaliser une analyse de sensibilité supplémentaire. Résultats On estime à 681 921 le nombre total de personnes atteintes de multimorbidité en C.-B. (16,9 % de la population) en 2015-2016. La prévalence de la multimorbidité à Vancouver (rapport de cotes corrigé = 0,65; IC à 95 % : 0,44 à 0,97) et à Richmond (rapport de cotes corrigé = 0,55; IC à 95 % : 0,37 à 0,82) s’est révélée beaucoup plus faible qu’à Fraser Sud (ZPSS de référence). Les résultats de l’analyse des données manquantes et de l’analyse de sensibilité étaient compatibles avec ceux de l’analyse principale. Conclusion Les estimations de prévalence de la multimorbidité varient en fonction des régions sanitaires de la C.­B., les estimations les plus faibles ayant été observées à Vancouver et à Richmond, après ajustement pour divers facteurs de confusion potentiels. Il est nécessaire d’élaborer des politiques et d’établir les priorités en matière de soins liés à la multimorbidité à l’échelle provinciale et régionale. Dans ce contexte, l’ESCC constitue une source d’information précieuse pour les analyses régionales de multimorbidité au Canada.


Author(s):  
C. Steensma ◽  
L. Loukine ◽  
Heather Orpana ◽  
J. Vachon ◽  
F. Mo ◽  
...  

Introduction Peu d’études ont évalué, dans l’ensemble d’une population, les conséquences de la dépression en matière de pertes dues à la mortalité prématurée d’une part et à la qualité de vie liée à la santé (QVLS) d’autre part. L’espérance de vie ajustée en fonction de la santé (EVAS) est une mesure synthétique de la santé de la population qui combine la morbidité et la mortalité en une seule statistique succincte décrivant l’état de santé d’une population à un moment donné. Méthodologie Nous avons estimé la QVLS de la population canadienne adulte en fonction de la présence ou non de dépression. Nous avons effectué un suivi de la mortalité, de 1994 à 2009, des participants à l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) (n = 12 373) de 20 ans et plus, là aussi en fonction de la présence ou non de dépression. La dépression a été définie comme l’état d’une personne susceptible d’avoir connu au cours de l’année précédente un épisode dépressif majeur au sens du formulaire abrégé de l’Entrevue composite diagnostique internationale. L’espérance de vie a été estimée en créant des tables abrégées de mortalité selon le sexe et l’état dépressif à l’aide des risques relatifs de mortalité de l’ENSP et des données sur la mortalité du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (2007 à 2009). L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (2009-2010) a fourni des estimations de la prévalence de la dépression, et l’indice de l’état de santé Health Utilities Index a permis de mesurer la QVLS. L’EVAS de la population adulte a été mesurée en fonction de la présence ou non de dépression et en fonction du sexe à l’aide des estimations combinées de la mortalité, de la prévalence de la dépression et de la QVLS. Résultats Chez les femmes ayant connu récemment un épisode de dépression majeure, l’EVAS à 20 ans était de 42,0 ans (IC à 95 % : 40,2 à 43,8), contre 57,0 ans (IC à 95 % : 56,8 à 57,2) chez les femmes n’ayant pas vécu récemment d’épisode de dépression majeure. Au sein de la population masculine canadienne, l’EVAS à 20 ans était de 39,0 ans (IC à 95 % : 36,5 à 41,5) chez ceux qui avaient connu récemment un épisode de dépression majeure, contre 53,8 ans (IC à 95 % : 53,6 à 54,0) chez ceux n’ayant pas connu récemment d’épisode de dépression majeure. La différence de 15 ans dans l’EVAS des femmes avec et sans épisode récent de dépression majeure peut se décomposer en 12,3 ans attribuables à l’écart de la QVLS et 2,7 ans à l’écart observé en matière de mortalité. Les 14,8 années de moins d’EVAS chez les hommes ayant souffert de dépression correspondent à un écart de la QVLS de 13 ans et à un écart de mortalité de 1,8 an. Conclusion La population canadienne adulte atteinte de dépression au Canada avait une espérance de vie en santé considérablement plus faible que celle ne souffrant pas de dépression, chez les hommes comme chez les femmes. Si la majeure partie de cet écart s’explique par des niveaux moins élevés de la QVLS, la mortalité prématurée joue également un rôle.


Author(s):  
Shelley Peacock ◽  
Bharati Sethi ◽  
Allison Williams ◽  
Wendy Duggleby ◽  
Melanie Bayly ◽  
...  

RÉSUMÉUn manque de recherche explore comment les conjoints des personnes âgées avec de multiples affections chroniques confèrent un sense à leur expérience de la prestation de soins. Dans le cadre de cette étude, nous avons posé la question suivante: Quelle est l’expérience des aidants naturels pour les personnes atteintes de maladies chroniques multiples? Nous avons appliqué l’approche descriptive interprétative de Thorne, en interviewant 18 conjoints qui ont fourni une riche description de leurs expériences de soins; les entrevues ont été transcrites textuellement et analysées thématiquement. Les thèmes ont été catégorisés en fonction des difficultés rencontrées, des récompenses obtenues et des stratégies de soutien employées par les participants à la prestation de soins pour les conjoints souffrant de maladies chroniques multiples. Les résultats uniques portent sur les défis inhérents à la prise de décision dans le contexte de maladies chroniques multiples. Cet article commence à combler l’écart dans la littérature sur l’expérience des soins dans le contexte de multiples maladies chroniques.


2008 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 1-9
Author(s):  
L. Donelle ◽  
J.F. Arocha ◽  
L. Hoffman-Goetz

En cette ère de maladies chroniques et de prise de décision partagée, les personnes sont encouragées à participer à la prise de décisions concernant leurs soins de santé. La littératie (y compris la numératie) en matière de santé est essentielle à une participation significative, et elle est reconnue comme étant un déterminant de la santé. Cette étude visait à décrire l'influence de la littératie, soit les habiletés en lecture de textes suivis et en mathématiques, de l'angoisse des mathématiques, du niveau d'instruction et du contexte de l'information sur la capacité du participant de comprendre l'information sur la prévention du cancer colorectal diffusée sur Internet. Des données sur la littératie, la numératie et l'angoisse des mathématiques, de même que des données démographiques, ont été recueillies pour 140 Canadiens âgés de 50 ans et plus. Les participants ont obtenu des résultats satisfaisants en littératie (STOFHLA), des résultats élevés en numératie (STOFHLA), ils ont présenté des niveaux moyens de numératie en matière de santé, des niveaux faibles de numératie en général et une angoisse des mathématiques modérée. Ils avaient une meilleure compréhension de l'information courante (9,14/11) sur le cancer colorectal comparativement à l'information peu courante (7,64/11) (p $lt; 0,01). La littératie, la numératie, l'angoisse des mathématiques et le niveau d'instruction expliquaient 60 % de la variation dans les résultats obtenus par les participants en ce qui concerne la compréhension de l'information. Il faut présenter un niveau de numératie allant d'un niveau élémentaire à un niveau avancé pour pouvoir comprendre l'information sur les risques liés au cancer diffusée sur Internet. La littératie améliore la numératie lorsque le sujet est moins bien connu. Ces constatations soulignent l'importance de présenter sur Internet de l'information en matière de santé qui tient compte de différents niveaux de littératie et de numératie.


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