L’évaluation des répercussions fonctionnelles des altérations de la cognition sociale favorise-t-elle l’engagement dans les soins des personnes ayant des troubles psychotiques ?

2018 ◽  
Vol 176 (1) ◽  
pp. 94-99
Author(s):  
Baptiste Gaudelus ◽  
Elodie Peyroux ◽  
Sébastien Colson ◽  
Nicolas Franck
2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S34-S35
Author(s):  
C. Chan Chee ◽  
F. Chin ◽  
C. Ha ◽  
N. Beltzer ◽  
C. Bonaldi

Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
...  

Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


Author(s):  
William D. Hopkins ◽  
Cheryl D. Stimpson ◽  
Chet C. Sherwood

Bonobos and chimpanzees are two closely relates species of the genus Pan, yet they exhibit marked differences in anatomy, behaviour and cognition. For this reason, comparative studies on social behaviour, cognition and brain organization between these two species provide important insights into evolutionary models of human origins. This chapter summarizes studies on socio-communicative competencies and social cognition in chimpanzees and bonobos from the authors’ laboratory in comparison to previous reports. Additionally, recent data on species differences and similarities in brain organization in grey matter volume and distribution is presented. Some preliminary findings on microstructural brain organization such as neuropil space and cellular distribution in key neurotransmitters and neuropeptides involved in social behaviour and cognition is presented. Though these studies are in their infancy, the findings point to potentially important differences in brain organization that may underlie bonobo and chimpanzees’ differences in social behaviour, communication and cognition. Les bonobos et les chimpanzés sont deux espèces du genus Pan prochement liées, néanmoins ils montrent des différences anatomiques, comportementales et cognitives marquées. Pour cette raison, les études comparatives sur le comportement social, la cognition et l’organisation corticale entre ces deux espèces fournissent des idées sur les modèles évolutionnaires des origines humaines. Dans ce chapitre, nous résumons des études sur les compétences socio-communicatives et la cognition sociale chez les chimpanzés et les bonobos de notre laboratoire en comparaison avec des rapports précédents. En plus, nous présentons des données récentes sur les différences et similarités d’organisation corticale du volume et distribution de la matière grise entre espèces. Nous présentons plus de résultats préliminaires sur l’organisation corticale microstructurale comme l’espace neuropile et la division cellulaire dans des neurotransmetteurs clés et les neuropeptides impliqués dans le comportement social et la cognition. Bien que ces études sont dans leur enfance, les résultats montrent des différences d’organisation corticale importantes qui sont à la base des différences de comportement social, la communication et la cognition entre les bonobos et les chimpanzés.


2017 ◽  
Author(s):  
François Ric ◽  
Dominique Muller
Keyword(s):  

2015 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 109 ◽  
Author(s):  
Marie Caillaud ◽  
Béatrice Desgranges ◽  
Christophe Verny ◽  
Philippe Allain
Keyword(s):  

Author(s):  
Karine Merceron ◽  
Florian Cady ◽  
Estelle Vilà ◽  
Antoinette Prouteau
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document