Génie, créativité et bipolarité

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
S. Charradi ◽  
W. Homri ◽  
F. Jelassi ◽  
A. Hairi ◽  
R. Labbene

Introduction.La créativité et le génie sont associés dans la conscience populaire, à la folie. Pourtant l’image de l’artiste a évolué toutes ces décennies, passant d’une sorte de schizophrène évidemment tourmenté à un bipolaire bienheureux et hyperactif.Objectif.Établir les mécanismes des liens unissant la créativité et l’humeur.Méthodologie.Revue de littérature en utilisant les mots clés : créativité, trouble bipolaire et tempérament.Résultats et discussion.Selon Hagop et Kareen Akiskal (1988) la prévalence des troubles bipolaires chez les créateurs est de 65 % de sujets cyclothymiques dans leur population d’artistes et d’écrivains, chanteurs de blues. British Study (1989) a établi un lien direct entre le trouble bipolaire ou cyclothymique d’artistes et d’écrivains britanniques et leur créativité : 38 % ont été traités pour des troubles de l’humeur et le 1/3 de ces artistes et écrivains font état d’oscillations sévères de l’humeur (moodswings). Elie Hantouche (2010) a souligné dans une analyse exhaustive de la littérature scientifique sur bipolarité et créativité en insistant sur le tempérament cyclothymique, que ce dernier est « un marqueur robuste de la bipolarité atténuée » et « le caractère le plus fortement lié à la créativité ». Toutefois, trop d’hypomanie tue la créativité, en effet l’hyperactivité sans période de réflexion et de contemplation ne favorise pas le processus artistique pur qui a besoin de la phase sombre de la mélancolie et de la lucidité autocritique (absente dans l’hypomanie). Bernard Granger (2004) a conclu que la bradypsychie et l’anesthésie affective de la dépression empêchent l’artiste de créer et stérilisent sa pensée. Et que dans les états maniaques les productions sont facilement débridées, inabouties et superficielles.Conclusion.Faut-il soigner les créateurs ? Faut-il privilégier l’équilibre thymique, mais respecter autant que possible la trajectoire de vie du patient sans étouffer sa créativité ?

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 47-47
Author(s):  
M. Di Nicola ◽  
L. Sala ◽  
L. Romo ◽  
V. Catalano ◽  
C. Dubertret ◽  
...  

IntroductionDans les cas des troubles bipolaires, les taux de comorbidité avec un TDAH peut varier entre 9,5 % et 27 % [1]. Ces patients présentent un début de trouble plus précoce, avec plus d’épisodes dépressifs et des épisodes mixtes. Il existe peu d’étude sur le lien entre ces deux pathologies et les différentes dimensions de personnalité selon le modèle de Big Five. MethodsNotre étude comporte 106 patients souffrant de dépression, 102 patients bipolaires et 120 témoins, tous homogènes vis-à-vis de leurs caractéristiques démographiques. Le diagnostic de TDAH se basait sur les critères DSM-IV-TR. Les traits de TDAH étaient autoévalués avec la Wender Utah Rating Scale (WURS), la Adult ADHD Self-rating Scale (ASRS) et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). L’Inventaire de Personnalité-Révisé, le NEO PI-R, servait également à évaluer les dimensions de la personnalité au sein des groupes cliniques. Résultats15,7 % des adultes souffrant d’un trouble bipolaire et 7,5 % souffrant d’une dépression sévère manifestaient une comorbidité d’un TDAH en comparaison avec seulement 3,3 % des témoins. Il existe des corrélations significatives entre des traits de personnalité et la présence d’un TDAH. Une analyse de régression logistique de l’ensemble des 208 sujets cliniques a montré que ceux avec des faibles niveaux de névrosisme manifestaient un taux moins important de comorbidité avec un TDAH. DiscussionNotre étude souligne le lien entre des troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires, et la présence d’un TDAH chez des adultes. Nos résultats soutiennent la nécessité d’évaluer les sujets souffrant des troubles d’humeur sur une éventuelle comorbidité de TDAH en milieu clinique. Il faudra étudier d’une façon plus approfondie ces traits de personnalité et les liens entre des troubles de l’humeur et un TDAH afin de pouvoir adapter la prise en charge.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S102-S102
Author(s):  
B. Tefahi ◽  
M. Belkacemi ◽  
A. Fathi ◽  
M. Guedmani ◽  
N. Djendi

La dépendance à la nicotine est un comportement appris et renforcé par la consommation d’une substance psycho-active, « la nicotine », caractérisée par le besoin invincible et continu de consommer le tabac afin d’en éprouver des sensations psychiques et parfois de supprimer le malaise consécutif à son absence. Le dépendant à la nicotine ainsi que le thérapeute éprouvent de réelles difficultés d’estimation de la consommation du tabac lors d’un sevrage tabagique ou du maintien d’abstinence. Nous illustrerons notre intervention à travers une revue de littérature faite sur la base des données Pub Med entre 2010–2015 en utilisant les mots clés suivants : « tobacco », « nicotine », « dependence », « biomarkers » pour étayer à l’état actuel des nouveautés médicales, l’existence des biomarqueurs, leurs milieux et leurs techniques de dosage afin d’établir le diagnostic, apprécier le degré de dépendance nicotinique et adapter les posologies des traitements substitutifs.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 26-26
Author(s):  
E. Olié ◽  
N. Franck ◽  
S. Gard ◽  
P.-M. Llorca ◽  
M. Maurel-Raymondet ◽  
...  

IntroductionLa psychoéducation du trouble bipolaire favorise l’adhésion thérapeutique et le maintien de l’euthymie à 2 ans [1]. Au terme d’un tel programme, les patients peuvent avoir besoin d’aide pour perpétuer la mise en place des apprentissages concernant l’observance thérapeutique, les routines de vie quotidienne, l’évitement des toxiques et le repérage des prodromes thymiques. Le Serious Game BIPOLIFE®, jeu centré sur un avatar souffrant de trouble bipolaire évoluant dans des situations de la vie courante, s’articule aussi autour de ces cibles. ObjectifsÉvaluer la qualité de l’observance thérapeutique par la Medication Adherence Rating Scale (MARS) [2], les indicateurs de routine de vie et de recours aux soins psychiatriques à 1 et 4 mois de la dernière séance de psychoéducation chez les patients utilisant BIPOLIFE® vs. suivi habituel.MéthodologieÉtude pilote multicentrique randomisée contrôlée à 2 bras (durée : 24 mois) incluant des sujets euthymiques (score de dépression MADRS ≤ 12 et de manie YMRS ≤ 8 depuis 3 mois), bénéficiant d’un programme de psychoéducation. Les patients du groupe « intervention » se connecteront au site BIPOLIFE®, de manière hebdomadaire, pendant un mois (durée de connexion libre). À l’inclusion (dernière séance de psychoéducation), 1 et 4 mois, seront évalués l’attitude vis-à-vis du traitement, la qualité du sommeil, l’indice de masse corporelle, le périmètre ombilical, la consommation de toxiques, le fonctionnement psychosocial et le recours aux soins psychiatriques.PerspectivesProposer BIPOLIFE® en add-on de la psychoéducation pour renforcer les compétences acquises lors du programme et le maintien de l’euthymie.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 620-620
Author(s):  
K. M’Bailara ◽  
S. Gard ◽  
E. Rouan ◽  
M. Chive ◽  
L. Zanouy ◽  
...  

Vivre au quotidien avec un trouble bipolaire ou vivre avec un patient atteint d’un trouble bipolaire génère un stress familial intense [1]. Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) et le développement parallèle de l’éducation thérapeutique du patient proposent 3 axes prioritaires de prise en charge des aidants familiaux : l’information sur le trouble, l’aide dans la gestion du trouble au quotidien et le soutien psychologique. Dans ce contexte, les programmes de psychoéducation familiale constituent un dispositif pertinent pour répondre à la question complexe de la place des familles dans la prise en charge : comment inclure les aidants dans le soin tout en leur garantissant de ne pas devenir des soignants [2] ? Des nombreuses études ont pointé le bénéfice d’une telle prise en charge sur l’évolution de la pathologie [3,4]. Ainsi dans le cas des troubles bipolaires, la psychoéducation a un impact sur le nombre d’épisodes dépressifs et maniaques, sur leur durée et leur intensité. À l’heure actuelle peu de travaux nous renseignent sur les mécanismes qui permettent une telle amélioration et en particulier sur les processus favorisant les modifications de stratégies des personnes dans la gestion du trouble bipolaires. Un des leviers essentiel à évaluer concerne la représentation de la maladie. En effet, l’éducation thérapeutique place d’emblée la personne au cœur du dispositif en s’appuyant sur ses connaissances et sa représentation de la maladie et ne peut se réduire à l’instruction. Notre objectif est donc d’évaluer le poids de l’évolution des représentations sur les stratégies d’adaptation des patients et des familles confrontées au trouble bipolaire. Cette étude a été effectuée auprès de patients ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaires et de leur famille pris en charge dans un programme de psychoéducation de 12 séances (sur 6 mois). Nos résultats offrent des pistes de compréhension des processus en jeu au cours d’une psychoéducation multifamiliale.


2012 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 157-187 ◽  
Author(s):  
Martin D. Provencher ◽  
Lisa D. Hawke ◽  
Meggy Bélair ◽  
Anne-Josée Guimond

Le trouble bipolaire est une maladie chronique caractérisée par une récurrence des rechutes thymiques, et par des symptômes résiduels interférant avec le fonctionnement de l’individu. La pharmacothérapie demeure la pierre angulaire du traitement. Malheureusement, la médication a des effets limités sur certains aspects de la maladie, sans compter qu’une grande proportion de patients présente des problèmes d’observance à leur traitement pharmacologique. Cette recension des écrits aborde le rôle de la psychoéducation comme traitement complémentaire dans la prise en charge des patients bipolaires. Les différentes modalités de psychoéducation structurée, dont deux programmes psychoéducatifs manualisés appuyés par des données probantes, sont présentées. Dans une perspective de transfert des connaissances, des recommandations pour l’implantation de la psychoéducation dans le système de santé québécois sont proposées.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 25-26 ◽  
Author(s):  
Y. Quintilla ◽  
E. Olié ◽  
N. Franck ◽  
S. Gard ◽  
P.-M. Llorca ◽  
...  

ContexteLe trouble bipolaire est une pathologie chronique qui nécessite la mise en place de stratégies non médicamenteuses éducatives [2]. Récemment, le concept de Serious game (jeu sérieux) [1] a fait son apparition dans les programmes d’éducation thérapeutique [4]. BIPOLIFE®[3], programme d’information ludoéducatif sur le trouble bipolaire accessible sur Internet, a été développé afin de s’intégrer dans la panoplie psychoéducative. BIPOLIFE® consiste à faire évoluer son avatar au quotidien. Ce jeu est basé sur 3 cibles : les règles hygiénodiététiques, l’observance médicamenteuse, le recours au médecin/psychiatre.ObjectifMise en place d’une étude pilote évaluant l’acceptabilité de BIPOLIFE® et son effet sur la connaissance de la maladie auprès de 63 patients bipolaires sur 3 semaines. Les patients ont été évalués avec l’échelle de connaissance du trouble bipolaire et une échelle d’acceptabilité de BIPOLIFE®.RésultatsBIPOLIFE® semble être mieux accepté par des jeunes (p = 0,011) et plus efficace sur des hommes (p = 0,043) ayant une moins bonne connaissance de la maladie initiale (p ≤ 0,001). La majorité des patients a rapporté en avoir tiré bénéfice sur leur vie quotidienne, leur connaissance ou leur gestion de la maladie. Les patients ont déclaré que BIPOLIFE® est à conseiller à des personnes souffrant de TB (32 %), à leur proche entourage (32 %) ou au grand public (16 %). ConclusionNotre étude montre que BIPOLIFE® est déjà un outil pertinent dans la prise en charge des patients bipolaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer précisément sa place dans les programmes de psychoéducation.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 567-567
Author(s):  
K. M’Bailara ◽  
A. Desage ◽  
L. Zanouy ◽  
I. Minois ◽  
M. Bouteloux ◽  
...  

La réactivité émotionnelle est définie par l’intensité émotionnelle avec laquelle un individu réagit à son environnement. Il est désormais admis que les patients ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire ont, en moyenne, une réactivité émotionnelle de base plus intense que les sujets n’ayant pas la pathologie [1–3]. Afin d’affiner cette observation, il paraît maintenant important de déterminer s’il existe différents profils de dysrégulation émotionnelle (hyporéactivité émotionnelle versus hyperréactivité émotionnelle). Les liens entre émotion et adaptation n’étant plus à démontrer, affiner la description des profils de dysrégulation émotionnelle peut être un levier pour mieux saisir les différences de fonctionnement entre les patients. En effet, le niveau de handicap associé aux troubles bipolaires semble variable et les déterminants de cette variabilité sont encore peu connus. L’objectif de cette étude est de tester le lien entre profils de réactivité émotionnelle et niveau de fonctionnement chez des patients normothymiques ayant reçu un diagnostic de troubles bipolaires. Cette étude a été réalisée auprès de 67 patients normothymiques et ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire. La réactivité émotionnelle a été évaluée avec la Multidimensional Assessment of Thymic State (MATHYS) et le fonctionnement avec le FAST. Les résultats montrent que la distribution des scores de fonctionnement diffère entre les groupes (test de Kruskall-Wallis 11,7 ; ddl = 2 ; p = 0,003). À la fois, les patients présentant une hypo-réactivité (MATHYS < 16) et ceux présentant une hyper-réactivité émotionnelle (MATHYS > 24) ont un niveau de fonctionnement général altéré, avec une perturbation particulière pour les dimensions autonomie, activité professionnelle, fonctionnement cognitif et relations interpersonnelles. Il existe donc différents profils de dysrégulation émotionnelle chez les patients. Tenir compte de ces profils paraît pertinent pour orienter certains patients vers un travail de régulation émotionnelle en termes de réduction de l’intensité émotionnelle alors que d’autres mériteraient de davantage réagir à leur environnement.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 54-55
Author(s):  
A. Belkhiria ◽  
I. Bemromdhane ◽  
F. Medini ◽  
S. Elhecmi ◽  
R. Labbene

IntroductionLa dystonie est caractérisée par un trouble du tonus musculaire. Elle constitue un groupe hétérogène de mouvements anormaux dont la physiopathologie est actuellement mal comprise. Quelques études ont par ailleurs suggéré la comorbidité entre dystonie et troubles psychiatriques dont la maladie bipolaire. Nous rapportons le cas d’une patiente illustrant l’association entre les deux troubles. À travers une revue de la littérature, nous rapportons l’état actuel des connaissances sur cette comorbidité. Vignette cliniqueMlle L âgée de 33 ans a développé en 2008, une dystonie du tronc d’aggravation progressive. Le diagnostic de dystonie primitive idiopathique a été retenu et elle a été mise sous Levodopa. Elle a présenté en 2009 un premier accès maniaque probablement déclenché par la Levodopa puis une deuxième rechute maniaque en 2011 faisant porter le diagnostic de trouble bipolaire type I.DiscussionLes premiers cas de trouble bipolaire associé à la dystonie idiopathique ont été rapportés par Lauterbach et al. en 1992. La même équipe a retrouvé une prévalence de trouble bipolaire plus importante chez les patients atteints de dystonie primitive par rapport à des sujets contrôles. Les explications physiopathologiques sont multiples. En effet, quelques études ont montré un lien génétique commun entre les troubles de l’humeur et certaines formes de dystonie. D’autres auteurs ont avancé des hypothèses neurobiologiques impliquant la voie pallido-thalamo-corticale. Enfin, une dysrégulation du système dopaminergique pourrait être à l’origine de cette co-morbidité. ConclusionLes liens existants entre trouble bipolaire et dystonie doivent faire l’objet de plus de recherches, permettant ainsi une meilleure compréhension de la physiopathologie des deux troubles ainsi qu’une meilleure approche des malades.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 599-600
Author(s):  
S. Ben Younes ◽  
W. Homri ◽  
S. Ben Alaya ◽  
A. Hajri ◽  
N. Bram ◽  
...  

IntroductionL’impulsivité est reconnue comme un facteur prédisposant aux conduites addictives et aux comportements suicidaires chez les patients bipolaires. Notre objectif était d’étudier l’impulsivité trait chez des sujets atteints de trouble bipolaire comparativement à des sujets témoins et déterminer si l’impulsivité trait identifierait un sous-groupe cliniquement distinct et homogène de trouble bipolaire. Le rôle joué par les expériences traumatiques infantiles sur le développement de comportements impulsifs chez les bipolaires a été également étudié.MéthodesÉtude de type cas témoins, durant une période de six mois (juillet 2012–décembre 2012). Les patients atteints de trouble bipolaire de type I, II ou non spécifié en normothymie ont été recrutés au service de psychiatrie C de l’hôpital Razi. Les sujets témoins ont été recrutés dans le service d’ORL de l’hôpital militaire de Tunis. Les deux groupes ont été comparés pour l’âge, le sexe et le niveau d’éducation. Ils ont ensuite été comparés pour les scores de la Barratt Impulsivity Scale (BIS-10) et pour les scores du Childhood Trauma Questionnaire (CTQ).RésultatsLes scores d’impulsivité totale et les sous-scores d’impulsivité motrice et cognitive des sujets souffrant de trouble bipolaire étaient significativement plus élevés que ceux des sujets témoins (avec respectivement p = 0,001; p = 0,005; p = 0,002). Il existait une différence statistiquement significative entre le groupe des bipolaires et des témoins en ce qui concerne le CTQ total (p < 10,3) et les sous-scores d’abus émotionnel (p < 10,3), de négligence physique (p = 0,01) et d’abus physique (p = 0,001) qui étaient plus élevés chez les patients. Il existait une corrélation entre le score total moyen au CTQ et le score total moyen d’impulsivité à la BIS-10 chez les sujets souffrant de troubles bipolaires (p = 004). L’impulsivité était associée à une enfance chargée d’évènements traumatiques, en particulier chez les patients bipolaires.ConclusionL’utilisation systématique d’un indicateur de l’impulsivité, en particulier le BIS, permettrait d’identifier les patients bipolaires à grand risque de conduites addictives et d’autres conduites à risques, afin de développer des mesures de prise en charge thérapeutique appropriées pour ces derniers vu leur mauvaise réponse au traitement.


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