Évaluation de l’intérêt d’un Serious game chez des patients souffrant de troubles bipolaires inclus dans un programme de psychoéducation

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 26-26
Author(s):  
E. Olié ◽  
N. Franck ◽  
S. Gard ◽  
P.-M. Llorca ◽  
M. Maurel-Raymondet ◽  
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IntroductionLa psychoéducation du trouble bipolaire favorise l’adhésion thérapeutique et le maintien de l’euthymie à 2 ans [1]. Au terme d’un tel programme, les patients peuvent avoir besoin d’aide pour perpétuer la mise en place des apprentissages concernant l’observance thérapeutique, les routines de vie quotidienne, l’évitement des toxiques et le repérage des prodromes thymiques. Le Serious Game BIPOLIFE®, jeu centré sur un avatar souffrant de trouble bipolaire évoluant dans des situations de la vie courante, s’articule aussi autour de ces cibles. ObjectifsÉvaluer la qualité de l’observance thérapeutique par la Medication Adherence Rating Scale (MARS) [2], les indicateurs de routine de vie et de recours aux soins psychiatriques à 1 et 4 mois de la dernière séance de psychoéducation chez les patients utilisant BIPOLIFE® vs. suivi habituel.MéthodologieÉtude pilote multicentrique randomisée contrôlée à 2 bras (durée : 24 mois) incluant des sujets euthymiques (score de dépression MADRS ≤ 12 et de manie YMRS ≤ 8 depuis 3 mois), bénéficiant d’un programme de psychoéducation. Les patients du groupe « intervention » se connecteront au site BIPOLIFE®, de manière hebdomadaire, pendant un mois (durée de connexion libre). À l’inclusion (dernière séance de psychoéducation), 1 et 4 mois, seront évalués l’attitude vis-à-vis du traitement, la qualité du sommeil, l’indice de masse corporelle, le périmètre ombilical, la consommation de toxiques, le fonctionnement psychosocial et le recours aux soins psychiatriques.PerspectivesProposer BIPOLIFE® en add-on de la psychoéducation pour renforcer les compétences acquises lors du programme et le maintien de l’euthymie.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 25-26 ◽  
Author(s):  
Y. Quintilla ◽  
E. Olié ◽  
N. Franck ◽  
S. Gard ◽  
P.-M. Llorca ◽  
...  

ContexteLe trouble bipolaire est une pathologie chronique qui nécessite la mise en place de stratégies non médicamenteuses éducatives [2]. Récemment, le concept de Serious game (jeu sérieux) [1] a fait son apparition dans les programmes d’éducation thérapeutique [4]. BIPOLIFE®[3], programme d’information ludoéducatif sur le trouble bipolaire accessible sur Internet, a été développé afin de s’intégrer dans la panoplie psychoéducative. BIPOLIFE® consiste à faire évoluer son avatar au quotidien. Ce jeu est basé sur 3 cibles : les règles hygiénodiététiques, l’observance médicamenteuse, le recours au médecin/psychiatre.ObjectifMise en place d’une étude pilote évaluant l’acceptabilité de BIPOLIFE® et son effet sur la connaissance de la maladie auprès de 63 patients bipolaires sur 3 semaines. Les patients ont été évalués avec l’échelle de connaissance du trouble bipolaire et une échelle d’acceptabilité de BIPOLIFE®.RésultatsBIPOLIFE® semble être mieux accepté par des jeunes (p = 0,011) et plus efficace sur des hommes (p = 0,043) ayant une moins bonne connaissance de la maladie initiale (p ≤ 0,001). La majorité des patients a rapporté en avoir tiré bénéfice sur leur vie quotidienne, leur connaissance ou leur gestion de la maladie. Les patients ont déclaré que BIPOLIFE® est à conseiller à des personnes souffrant de TB (32 %), à leur proche entourage (32 %) ou au grand public (16 %). ConclusionNotre étude montre que BIPOLIFE® est déjà un outil pertinent dans la prise en charge des patients bipolaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer précisément sa place dans les programmes de psychoéducation.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 45-46
Author(s):  
R. Belzeaux

Les difficultés d’observance sont fréquentes chez les patients souffrant de Troubles Bipolaires (TB). Les conséquences des difficultés d’observance sont graves, tel qu’un plus grand nombre de rechutes ou récidives ou un risque suicidaire accru. La littérature fait état de nombreux facteurs associés à la mauvaise observance [2,3]. Nous avons conduit des études transversales afin d’améliorer les connaissances sur ces facteurs associés à l’observance dans la cohorte de patients souffrant de TB des centres experts Fondamental (FACE-BD). Les patients inclus dans ces analyses ont été évalués de façon standardisée à l’aide d’hétéro-évaluations et d’autoquestionnaires. L’observance a été mesurée à l’aide de l’échelle Medication Adherence Rating Scale. Les analyses statistiques ont consisté en des comparaisons de moyenne ou de médiane ainsi que des corrélations paramétriques et non-paramétriques. Par ailleurs, des analyses multivariées par régression linéaire ont été conduites. Un premier résultat montre, dans une population de patients souffrant de trouble bipolaire à distance d’un épisode thymique et ne souffrant pas de troubles liés à l’utilisation d’une substance, que les symptômes résiduels dépressifs et les effets secondaires du traitement influencent négativement l’observance [1]. Ensuite, dans une cohorte de patients en rémission symptomatique, l’impulsivité et les antécédents de symptômes psychotiques au décours des épisodes thymiques sont des facteurs également associés à une moins bonne observance. Les limites de ces études sont leur design transversal, l’absence de prise en compte de la nature des traitements médicamenteux et l’absence de prise en compte de facteurs telles que les connaissances du trouble ou la souffrance de la famille liée au trouble. Ces résultats amènent à discuter de plusieurs modèles explicatifs de l’observance médicamenteuse dans les troubles bipolaires, associant des facteurs liés à l’état, comme les symptômes dépressifs résiduels et des traits stables influençant l’observance, comme l’impulsivité. Les conséquences cliniques résident en une adaptation individualisée des stratégies d’amélioration de l’observance.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 47-47
Author(s):  
M. Di Nicola ◽  
L. Sala ◽  
L. Romo ◽  
V. Catalano ◽  
C. Dubertret ◽  
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IntroductionDans les cas des troubles bipolaires, les taux de comorbidité avec un TDAH peut varier entre 9,5 % et 27 % [1]. Ces patients présentent un début de trouble plus précoce, avec plus d’épisodes dépressifs et des épisodes mixtes. Il existe peu d’étude sur le lien entre ces deux pathologies et les différentes dimensions de personnalité selon le modèle de Big Five. MethodsNotre étude comporte 106 patients souffrant de dépression, 102 patients bipolaires et 120 témoins, tous homogènes vis-à-vis de leurs caractéristiques démographiques. Le diagnostic de TDAH se basait sur les critères DSM-IV-TR. Les traits de TDAH étaient autoévalués avec la Wender Utah Rating Scale (WURS), la Adult ADHD Self-rating Scale (ASRS) et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). L’Inventaire de Personnalité-Révisé, le NEO PI-R, servait également à évaluer les dimensions de la personnalité au sein des groupes cliniques. Résultats15,7 % des adultes souffrant d’un trouble bipolaire et 7,5 % souffrant d’une dépression sévère manifestaient une comorbidité d’un TDAH en comparaison avec seulement 3,3 % des témoins. Il existe des corrélations significatives entre des traits de personnalité et la présence d’un TDAH. Une analyse de régression logistique de l’ensemble des 208 sujets cliniques a montré que ceux avec des faibles niveaux de névrosisme manifestaient un taux moins important de comorbidité avec un TDAH. DiscussionNotre étude souligne le lien entre des troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires, et la présence d’un TDAH chez des adultes. Nos résultats soutiennent la nécessité d’évaluer les sujets souffrant des troubles d’humeur sur une éventuelle comorbidité de TDAH en milieu clinique. Il faudra étudier d’une façon plus approfondie ces traits de personnalité et les liens entre des troubles de l’humeur et un TDAH afin de pouvoir adapter la prise en charge.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S155-S155
Author(s):  
J.-L. Consoloni ◽  
N. Correard ◽  
J.-M. Azorin ◽  
R. Belzeaux ◽  

L’observance médicamenteuse est un des facteurs majeur du pronostic des troubles bipolaires, alors que l’on considère que plus de 50 % des patients ont des difficultés à prendre régulièrement leur traitement (Lingam et Scott, 2002). Plusieurs facteurs cliniques semblent être associés au problème d’inobservance tels que les troubles addictifs (Leclerc et al., 2013), la symptomatologie dépressive résiduelle (Belzeaux et al., 2013) ou encore le niveau d’impulsivité de non-planification (Belzeaux et al., 2015). Pourtant, l’observance est un phénomène encore mal compris et une meilleure identification des facteurs pouvant l’influencer permettrait d’améliorer le pronostic de la maladie et de dépister les patients à risque. L’observance médicamenteuse a été évaluée de façon catégorielle à partir de la Medication Adherence Rating Scale. Des données socio-démographiques ont été recueillies ainsi que des données cliniques à l’aide d’échelles psychométriques et d’entretiens semi-directifs (SCID). Par ailleurs, un bilan neuropsychologique standardisé a permis d’évaluer le fonctionnement cognitif des patients. Au total, les analyses ont porté sur les données de 713 patients bipolaires euthymiques recrutés dans les différents centres experts de France. Les analyses univariées montrent que le degré d’observance est influencé par l’âge et par le genre mais également par la présence de certaines comorbidités psychiatriques telles que les troubles addictifs ou les troubles du comportement alimentaire. La symptomatologie dépressive résiduelle, le niveau d’anxiété et de tolérance du traitement sont également associés à l’observance. En revanche, aucun lien n’a été montré entre le degré d’observance et les performances cognitives. Dans cette étude, plusieurs facteurs socio-démographiques et cliniques, dont la présence de certaines comorbidités, sont associés à l’observance médicamenteuse alors que le fonctionnement cognitif ne semble pas participer au phénomène. Toutefois, des analyses multi-variées seront réalisées afin de mettre à jour d’éventuelles interactions entre les facteurs pouvant influencer le degré d’observance.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 650-651
Author(s):  
C. Isaac ◽  
A. Faivre ◽  
S. Braha-Zeitoun ◽  
N. Bouaziz ◽  
D. Januel

IntroductionLa présence d’une symptomatologie cognitive marqueur trait dans les troubles bipolaires est actuellement reconnue dans la littérature scientifique [1]. Ces déficits cognitifs spécifiques, présents dès le premier épisode et persistant tout au long de la vie, ont un impact fonctionnel important sur la vie les patients [2]. La remédiation cognitive est une thérapie prometteuse pour cette population en demande. Une diminution des troubles cognitifs et fonctionnels des patients bipolaires suite à une thérapie de remédiation cognitive a été observée [3,4]. Cependant, les programmes proposés actuellement présentent un intérêt limité en raison d’un manque d’adaptation à la spécificité des troubles cognitifs prévalents dans les troubles bipolaires [4].ObjectifNotre objectif est d’observer sur le plan cognitif et fonctionnel, l’effet d’un programme de remédiation cognitive spécifiquement développé pour les patients souffrant d’un Trouble Bipolaire.MéthodologieNous présentons une première étude de cas d’un patient ayant bénéficié du programme ECo, actuellement en cours de validation dans le cadre d’étude contrôlée, randomisée en double aveugle. Une évaluation neuropsychologique ainsi que des échelles de fonctionnement psycho-social ont été administrées avant et après la thérapie. Le programme ECo se compose de 24 séances individuelles comprenant deux séances de psychoéducation sur les troubles cognitifs et des séances de généralisation des stratégies acquises à des situations de la vie quotidienne. Ce programme cible majoritairement les déficits cognitifs des patients souffrant d’un trouble bipolaire : mémoire et apprentissage verbal, flexibilité, planification, inhibition, raisonnement, vitesse psychomotrice et attention [2].DiscussionLes améliorations observées sur le plan cognitif et fonctionnel permettent d’émettre l’hypothèse du bénéfice d’un programme spécifiquement adapté aux difficultés des patients souffrant d’un trouble bipolaire. Notre étude de validation en cours permettra de préciser l’intérêt, la spécificité et les bénéfices de cette prise en charge.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S129-S129
Author(s):  
M. Bensaida ◽  
H. Merad ◽  
M.A. Birem ◽  
A. Otmane

Le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité est fortement associé au trouble bipolaire chez l’adulte. La perturbation des fonctions exécutives est présente dans les troubles bipolaires. Le but de cette étude est d’évaluer les fonctions exécutives, grâce à quatre tests neuropsychologiques (Stroop, Trial Making Test, Wisconsin, Fluences verbales), chez des patients portant le diagnostic de trouble bipolaire selon les critères du DSM-IV associé au trouble hyperactivité déficit de l’attention déterminé par l’entretien diagnostic, la DIVA (Diagnostisch Interview Voor ADHD) et un auto-questionnaire de TDAH (Wender Utah Rating Scale : WURS). L’étude montre que l’altération des fonctions exécutives est plus importante chez les patients souffrant de comorbidité d’où la spécificité des thérapeutiques visant les troubles cognitifs caractéristiques.


2016 ◽  
Vol 33 (S1) ◽  
pp. s258-s259
Author(s):  
M.J. Martins ◽  
A.T. Pereira ◽  
C.B. Carvalho ◽  
P. Castilho ◽  
A.C. Lopes ◽  
...  

IntroductionAlthough being highly consensual that antipsychotic adherence is an important outcome predictor in psychosis, existing reviews have found mean rates of adherence around 40–60%. Several aspects, such as patient-related, medication-related, environmental-related variables have been described as important predictors.AimsThis study aim is to develop, administer and present preliminary psychometric properties of a new scale for antipsychotic medication adherence that includes different types of predictors (clinical, psychosocial, and practical among others).MethodsThe “AMAS” was developed by a multidisciplinary team and was based on recent research on factors influencing antipsychotic adherence. The scale evolved from multiple drafts and experts were contacted in order to improve the final version. Over 50 patients with a diagnosis of a psychotic-spectrum disorder taking antipsychotic medication will be assessed with the “AMAS” and the Medication Adherence Rating Scale. Additionally, each patient's psychiatrist will fill in a form with demographic and clinical variables (such as type of symptoms, previous adherence problems, current adherence, insight and other relevant variables).ResultsThis is an ongoing study and the sample is still being collected (scheduled finish date: February/2016). Our statistical analysis’ plan includes: reliability analysis (Chronbach's alpha, alpha if item deleted, inter item correlations and covariances and item-total correlations); validity (convergent validity); factorial analysis.ConclusionsIt is hypothesized that the “AMAS” will be a practical, reliable and valid unidimentional instrument with clinical utility assessing adherence to antipsychotics. The “AMAS” can be also useful in assessing intervention targets (e.g. psychoterapeutical, psychoeducational) to enhance adherence.Disclosure of interestThe authors have not supplied their declaration of competing interest.


2021 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
Author(s):  
Dea Adella Febrianita ◽  
Ahmad Guntur Alfianto ◽  
Muntaha Muntaha

Sekitar 42% dari 150 orang penderita gangguan bipolar di Indonesia mengeluhkan sulitnya mendapatkan obat yang biasa dikonsumsi saat pandemi Covid-19 dan kurangnya literasi kesehatan tentang obat yang memberikan efek yang sama dengan obat yang biasa mereka konsumsi sehingga tidak ada opsi lain jika orang dengan gangguan bipolar tidak mendapatkan obat.  Tujuan dari penelitian ini adalah untuk melihat gambaran kepatuhan minum obat pada penderita bipolar dimasa pandemi Covid-19. Metode penelitian ini adalah kuantitatif dengan menggunakan kuisioner Medication Adherence Rating Scale (MARS). Hasil dari indikator kepatuhan obat didapatkan sebanyak 12% memiliki sipak kepatuhn obat yang tinggi dan sebanyak 88% memiliki sipak kepatuhan obat yang rendah. Didapatkan juga sikap keputusan persepsi obat tinggi sebesar 4% dan sikap keputusan persepsi obat rendah sebesar 96%. Didapatkan data persepsi efek samping obat rendah sebesar 100%. Hal ini menunjukkan rendahnya kepatuhan obat pada penderita gangguan bipolar dimasa pandemic Covid-19 ini


2020 ◽  
Vol 46 (Supplement_1) ◽  
pp. S315-S315
Author(s):  
Brendan Ross ◽  
Dongfang Wang ◽  
Chang Xi ◽  
Yunzhi Pan ◽  
Li Zhou ◽  
...  

Abstract Background The Medication Adherence Rating Scale (MARS) is a rapid, non-intrusive way of measuring adherence to medication in order to improve management of patients with schizophrenia. The current study evaluated the reliability of the Chinese (Mandarin) version of the MARS and explored clinical and demographic correlates to medication adherence in a large sample of patients with recurrent schizophrenia in China. Methods 1198 patients with recurrent schizophrenia were recruited from 37 different hospitals in 17 provinces/municipalities of China and evaluated with the Medication Adherence Rating Scale (MARS), Clinical Global Impression-Severity of illness (CGI-S) and Sheehan Disability Scale-Chinese version (SDS-C). Socio-demographic data included gender, age, marital status, education level, employment status and living with others or alone. Clinical data included duration of illness, number of relapses, and medication use, as well as current stage of disease evaluated by SCID. Pearson correlations were used to examine associations between MARS, socio-demographic, and clinical characteristics. Independent sample T-tests were used to compare MARS score between different socio-demographic and clinical characteristics. Finally, a cut-off score of 6 on the MARS (ranged from 1 to 10) was used to divide the sample into two groups (i.e. MARS score≥ 6 identified good adherence and MARS score< 6 indicated poor adherence). Bivariate logistic regression models with the two groups (MARS score<6 and MARS score≥6) as the dependent variable was used to identify influencing factors of medication adherence. Data processing and analyses were conducted on SPSS 22.0 and Mplus 7.4. Results The MARS showed good internal consistency and psychometric properties. MARS outcomes varied by demographic and clinical characteristics; only 28.5% recurrent schizophrenia patients met the criteria of good adherence to antipsychotic medication. Findings indicated older age (OR=1.04, 95%CI=1.02–1.06), unsteady income (OR=1.79, 95%CI=1.29–2.49), acute period (OR=4.23, 95%CI=3.21–5.59) and a higher CGI-S score (OR=1.44, 95%CI=1.03–2.01) had significantly predictive effects on poor medication adherence. MARS demonstrated good reliability in our sample (Cronbach’s α =0.83; Spearman-Brown = 0.72). Discussion This study of the MARS is unique for a few reasons. First, comparative reports on MARS use in mainland China have not been published internationally; similar tests on reliability and correlation have only been reported in Hong Kong and Taiwan (Hui et al., 2006; Kao and Liu, 2010). Second, in considering demographic and clinical correlates of medication adherence in patients with recurrent schizophrenia, our MARS study broadly represents China with 17 of 27 provinces/municipalities reporting data from multiple geographic regions, with the participation of hundreds of psychiatrists across China. Only 28.5% recurrent schizophrenia patients met the criteria of good adherence to antipsychotic medication in this study. Low levels of good medication adherence in schizophrenia patients are found across Asia, with 27% in Korea meeting the criteria of good adherence (Kim et al., 2006) and 26% in Hong Kong (Hui et al., 2006). Overall MARS total score in our study (3.68 ±2.90) is comparably lower to that of developed countries, as MARS total score had a mean of 6.0 to 7.7 in a UK sample (Fialko et al., 2008; Jaeger et al., 2012), and 5.5 for schizophrenia patients in France (Zemmour et al., 2016). Medication adherence of patients affected by recurrent schizophrenia in China was found to be relatively low. Risk factors for non-adherence to medication in recurrent schizophrenia patients include older age, unsteady income, acute period and severity of illness.


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