Programme d’éducation thérapeutique ARSIMED® : première évaluation du module destiné aux familles

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S152-S153
Author(s):  
J. Di Paolo ◽  
C. Paumier ◽  
C. Pollet ◽  
N. Duc ◽  
E. Augeraud

Le programme d’éducation thérapeutique ARSIMED® est indiqué pour les patients souffrant de troubles psychotiques. Il comprend un module destiné aux Familles de ces patients, visant à leur faire acquérir trois habiletés : une connaissance de la maladie et des traitements, une meilleure communication avec leur proche (utilisation d’une méthode basée sur l’écoute et l’empathie), une meilleure gestion de leurs propres pensées et émotions (utilisation d’une méthode basée sur la Pleine Conscience). Depuis 2012, ce module a été suivi par cinq groupes de familles, soit 40 participants. L’objectif est de réaliser une première évaluation de son efficacité en analysant les résultats de questionnaires individuels effectués avant et après avoir suivi la totalité du module (10 séances). Trois outils d’évaluation ont été utilisés : Questionnaire de santé GHQ-28, Questionnaire des facultés de communication inspiré du questionnaire de Cungi, Echelle d’acceptation de la maladie et des traitements (auto-évaluation, score de 0 à 10). Les scores des questionnaires GHQ-28 réalisés après les séances ont été statistiquement supérieurs aux scores initiaux (n = 40, t-Student = 1,88, p < 0,05, test unilatéral), même si l’écart moyen est faible (5 points). Il n’y a pas de différence significative concernant les questionnaires de communication. Selon les familles, l’acceptation de la maladie par leur proche a augmenté entre le début (score moyen : 3,9) et la fin (score moyen : 6,1) du programme (n = 31, t-Student = 4,61, p < 0,05, test unilatéral). Une réévaluation des différents questionnaires sera réalisée à distance des séances pour tous les participants ; en effet, des bénéfices supérieurs pourraient être attendus sur un plus long terme car du temps est nécessaire pour l’acquisition des habiletés. D’autre part, les questionnaires seront modifiés afin de mesurer le ressenti des participants sur leur évolution avant et après le programme.

2014 ◽  
Vol 6 ◽  
pp. csb0001010 ◽  
Author(s):  
Michael J. Berridge

2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S34-S35
Author(s):  
C. Chan Chee ◽  
F. Chin ◽  
C. Ha ◽  
N. Beltzer ◽  
C. Bonaldi

Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
...  

Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 46-47
Author(s):  
Peter Moortgat ◽  
Nicolas Frasson

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 68-68
Author(s):  
S. Bendiouis ◽  
R. Pry ◽  
A. Mechebet

L’imitation est un phénomène qui assure deux fonctions développementales distinctes et complémentaires : une fonction cognitive qui améliore l’apprentissage de nouvelles actions, et une fonction sociale qui encourage les enfants à communiquer et à partager leurs expériences avec les personnes qui les entourent. Mais lorsqu’on n’accède pas à la communication expressive, est-ce que l’imitation ne serait pas un moyen efficace pour communiquer, en particulier dans le cas de l’autisme ? Afin de mieux comprendre le rôle de l’imitation dans le développement des enfants avec autisme, une étude pilote a été menée dans un centre de prise en charge pour enfants atteints d’autisme (Centre Autisme Tlemcen). L’objectif principal est de vérifier si une progression des capacités imitatives peut induire une facilitation de la communication non verbale chez les enfants porteurs d’autisme. Pour ce faire, un groupe de 15 enfants avec autisme, âgés entre 5 et 10 ans a été sélectionné. Le diagnostic a été posé selon les critères du DSM-IV, l’ADOS, l’ADI-R et le CARS. Le niveau de développement dans le domaine de la communication a été évalué au moyen du PEP-3 ; Brunet et Lézine et de la Vineland. Trois procédures se succèdent dans cette étude. La première consistait à explorer le niveau d’imitation des enfants à l’aide d’une échelle élaborée par J. Nadel (2011). La seconde procédure était de mettre en place un protocole d’entraînement basé sur le développement typique de l’imitation. Chaque enfant a donc bénéficié de 20 séances d’entraînement étalées sur une période de trois mois. Une réévaluation a été effectuée lors de la troisième procédure en repassant les outils d’évaluation de l’intensité de l’autisme (CARS) et du niveau de développement dans le domaine de la communication (PEP-3 et Vineland). Les résultats des outils d’évaluation indiquent une nette amélioration des performances communicatives après l’entraînement à l’imitation.


Author(s):  
Caroline Gilbert ◽  
Emmanuelle Titeux

Le bien-être animal fait référence à un état mental subjectif, positif, lié à la perception que l’animal a de son milieu. Les outils d’évaluation du bien-être animal se doivent ainsi de mesurer et de quantifier objectivement les émotions négatives et positives, ainsi que l’état mental de l’animal. Ces outils et leurs indicateurs, validés et employés actuellement pour les animaux de rente et de loisir, restent étonnamment très peu développés pour les animaux de compagnie, chiens et chats. A travers différents exemples, nous proposerons des éléments d’appréciation du bien-être chez les chiens et chats, à court terme, lors de la pratique vétérinaire courante, mais aussi au plus long terme lors de l’évaluation de leur qualité de vie.


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