Place de la thérapie en miroir et de la plasticité cérébrale dans la prise en charge du SDRC de type I

2013 ◽  
Vol 32 (6) ◽  
pp. 488
Author(s):  
C. Warambourg
Keyword(s):  
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 599-600
Author(s):  
S. Ben Younes ◽  
W. Homri ◽  
S. Ben Alaya ◽  
A. Hajri ◽  
N. Bram ◽  
...  

IntroductionL’impulsivité est reconnue comme un facteur prédisposant aux conduites addictives et aux comportements suicidaires chez les patients bipolaires. Notre objectif était d’étudier l’impulsivité trait chez des sujets atteints de trouble bipolaire comparativement à des sujets témoins et déterminer si l’impulsivité trait identifierait un sous-groupe cliniquement distinct et homogène de trouble bipolaire. Le rôle joué par les expériences traumatiques infantiles sur le développement de comportements impulsifs chez les bipolaires a été également étudié.MéthodesÉtude de type cas témoins, durant une période de six mois (juillet 2012–décembre 2012). Les patients atteints de trouble bipolaire de type I, II ou non spécifié en normothymie ont été recrutés au service de psychiatrie C de l’hôpital Razi. Les sujets témoins ont été recrutés dans le service d’ORL de l’hôpital militaire de Tunis. Les deux groupes ont été comparés pour l’âge, le sexe et le niveau d’éducation. Ils ont ensuite été comparés pour les scores de la Barratt Impulsivity Scale (BIS-10) et pour les scores du Childhood Trauma Questionnaire (CTQ).RésultatsLes scores d’impulsivité totale et les sous-scores d’impulsivité motrice et cognitive des sujets souffrant de trouble bipolaire étaient significativement plus élevés que ceux des sujets témoins (avec respectivement p = 0,001; p = 0,005; p = 0,002). Il existait une différence statistiquement significative entre le groupe des bipolaires et des témoins en ce qui concerne le CTQ total (p < 10,3) et les sous-scores d’abus émotionnel (p < 10,3), de négligence physique (p = 0,01) et d’abus physique (p = 0,001) qui étaient plus élevés chez les patients. Il existait une corrélation entre le score total moyen au CTQ et le score total moyen d’impulsivité à la BIS-10 chez les sujets souffrant de troubles bipolaires (p = 004). L’impulsivité était associée à une enfance chargée d’évènements traumatiques, en particulier chez les patients bipolaires.ConclusionL’utilisation systématique d’un indicateur de l’impulsivité, en particulier le BIS, permettrait d’identifier les patients bipolaires à grand risque de conduites addictives et d’autres conduites à risques, afin de développer des mesures de prise en charge thérapeutique appropriées pour ces derniers vu leur mauvaise réponse au traitement.


2021 ◽  
Vol 37 (5) ◽  
pp. 507-518
Author(s):  
Guy Touati ◽  
Magali Gorce ◽  
Isabelle Oliver-Petit ◽  
Pierre Broué ◽  
Jérôme Ausseil

Les maladies héréditaires du métabolisme (MHM) sont un groupe de maladies rares et cliniquement hétérogènes. Le retard diagnostique est fréquent, conduisant souvent au décès du patient ou à de graves séquelles. Certaines MHM entraînent l’accumulation de métabolites intermédiaires circulant dans le sang, qui sont détectables par une méthode commune utilisant la spectrométrie de masse en tandem. Cette méthode permet la reconnaissance simultanée de plusieurs de ces maladies affectant différentes voies métaboliques. En France, le programme de dépistage néonatal (DNN) des MHM, longtemps limité à la phénylcétonurie, a récemment été étendu au déficit en déshydrogénase des acyl-CoA à chaîne moyenne (MCADD). Le rationnel, la méthode et l’organisation de ce nouveau DNN sont décrits dans cet article. Sept nouvelles MHM (leucinose, homocystinurie, tyrosinémie de type I, acidurie glutarique de type I, acidurie isovalérique, déficit en déshydrogénase des hydroxy-acyl-CoA à chaîne longue, déficit du transporteur de la carnitine) devraient être dépistées, grâce à une prochaine extension du programme de DNN. Des efforts sont nécessaires pour mieux comprendre et prévoir la signification de chaque test anormal à la naissance, diminuer les taux de faux positifs, et développer les stratégies de prise en charge adéquates.


2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 141-146
Author(s):  
Chafia Dahou-Makhloufi ◽  
◽  

Le syndrome douloureux régional complexe type1 (SDRCI) ou algodystrophie est défini comme un syndrome douloureux vasomoteur et trophique portant sur des structures sous-cutanées, articulaires, périarticulaires et osseuses, d’un segment de membre, le plus souvent après un traumatisme. Sa physiopathologie est complexe et n’est pas totalement élucidée. Elle implique un dysfonc-tionnement sympathique, des phénomènes inflam-matoires, neurogéniques, vasculaires, périphériques et centraux. L’incidence du SDRC I est forte entre 30 et 70 ans et la majorité des travaux rapportent la prédominance féminine. Les facteurs favorisants sont nombreux, mais dans certains cas, aucune cause n’est retrouvée. Sur le plan clinique, différentes phases caractérisent le SDRCI, la phase aigüe dite chaude douloureuse, la phase dystrophique caractérisée par l’amplification des troubles trophiques et la phase atrophique qui se confond parfois avec la 2ème et au cours de laquelle s’installent les attitudes vicieuses, pouvant devenir des séquelles permanentes. Le diagnostic est clinique et les examens biologiques dont le bilan inflammatoire sont habituellement sans anomalies. Des critères diagnostiques cliniques sont actuellement établis et validés sur le plan international. L’hyperfixation osseuse au technétium 99 précède l’apparition des signes radiologiques, mais elle peut totalement manquer chez l’enfant et l’adolescent. L’IRM n’a de place qu’en cas de difficulté diagnostique, particulièrement en cas d’atteinte de la hanche. Le traitement de SDRC de type I est n’est pas bien défini. La kinésithérapie, la physiothérapie sont essentielles. Pendant la phase douloureuse, les antalgiques de palier 1 et 2 sont utiles. La corticothérapie en cure courte a donné des résultats favorables. La calcitonine, considérée pendant longtemps comme le traitement de référence de l’algodystrophie, n’est plus recommandée. Les bisphosphonates ont un effet antalgique mais leur prescription reste hors AMM. La place de l’anesthésie thérapeutique dans les formes d’algodystrophie réfractaire reste à définir. Les blocs sympathiques sont remis en cause, la sympathectomie est rarement pratiquée. La prise en charge psychologique est indispensable et la prévention reste essentielle.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 49-49
Author(s):  
F. Fekih-Romdhane ◽  
W. Homri ◽  
R. Labbane

IntroductionIl est aujourd’hui admis par la plupart des auteurs que les épisodes affectifs se caractérisent par une perturbation de l’estime de soi ; cependant, l’estime de soi en dehors des phases thymiques est sujette à controverses. On se propose dans notre travail d’évaluer l’estime de soi dans un groupe de patients bipolaires type I en phase euthymique. MéthodesNous avons mené une étude transversale descriptive auprès de 60 patients bipolaires euthymiques suivis en ambulatoire. L’euthymie était vérifiée par l’échelle de dépression de Hamilton (score ≤ 7), et l’échelle de manie de Young (score ≤ 6). La mesure de l’estime de soi a été faite au moyen du Rosenberg Self-Esteem scale (RSE).RésultatsNotre échantillon était composé de 33,3 % femmes et 66,7 % hommes. La plupart des patients étaient mariés (46,7 %) et plus de la moitié (55,0 %) avaient un niveau d’enseignement secondaire. L’étendue des totaux possibles du RSE allant de 10 à 40, le score total moyen obtenu par les patients était de 28,3, soit dans la fourchette de l’estime de soi basse. Une estime de soi basse était associée au délai de prise en charge (p = 0,021) et au nombre d’hospitalisations (p = 0,032). ConclusionLes résultats impliquent la nécessité que toute notre attention se porte sur l’estime de soi dans nos interventions thérapeutiques.


Author(s):  
Ronald S. Weinstein ◽  
N. Scott McNutt

The Type I simple cold block device was described by Bullivant and Ames in 1966 and represented the product of the first successful effort to simplify the equipment required to do sophisticated freeze-cleave techniques. Bullivant, Weinstein and Someda described the Type II device which is a modification of the Type I device and was developed as a collaborative effort at the Massachusetts General Hospital and the University of Auckland, New Zealand. The modifications reduced specimen contamination and provided controlled specimen warming for heat-etching of fracture faces. We have now tested the Mass. General Hospital version of the Type II device (called the “Type II-MGH device”) on a wide variety of biological specimens and have established temperature and pressure curves for routine heat-etching with the device.


Author(s):  
E. Horvath ◽  
K. Kovacs ◽  
I. E. Stratmann ◽  
C. Ezrin

Surgically removed human pituitary glands as well as pituitary tumors fixed in glutaraldehyde, postfixed in osmium tetroxide, embedded in epon resin, stained with uranyl acetate and lead citrate have been investigated by electron microscopy in order to correlate ultrastructure with functional activity. In the course of this study two distinct types of microfilaments have been identified in the cytoplasm of adenohypophysiocytes.Type I microfilaments (Fig. 1) were found in the cytoplasm of anterior lobe cells of five female subjects with disseminated mammary cancer and two patients with severe diabetes mellitus. The breast cancer patients were treated pre-operatively for various periods of time with different doses of oxysteroids. The microfilaments had an average diameter of JO A, formed parallel bundles, were scattered irregularly in the cytoplasm and were frequently located in the perikaryon. They were not membrane-bound and failed to show any periodicity.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document