Development and Concurrent Validity of a Composite Social Isolation Index for Older Adults Using the CLSA

2019 ◽  
Vol 38 (02) ◽  
pp. 180-192 ◽  
Author(s):  
Andrew Wister ◽  
Theodore Cosco ◽  
Barbara Mitchell ◽  
Verena Menec ◽  
Ian Fyffe

RÉSUMÉL’isolement social a retenu l’attention des chercheurs, en particulier dans la recherche concernant les personnes âgées, étant donné les corrélations établies avec la mortalité et le risque de mauvaise santé physique ou mentale. Toutefois, les mesures utilisées jusqu’à maintenant pour l’isolement social ont grandement varié et manquent souvent de clarté conceptuelle. La présente étude s’appuie sur un cadre conceptuel de classification des mesures d’isolement social et explique l’élaboration et la validation d’un indice composite d’isolement social (ELCV-SII) qui a été créé en utilisant les données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV). L’échantillon de l’ELCV incluait 21 491 Canadiens âgés de 65 ans ou plus (âge moyen : 72,9 ans; à 53,5 % de sexe féminin) retrouvés dans les données de base des cohortes de suivi et de la cohorte globale de l’ELCV (n = 51 338). Le CLSA-SII a été élaboré en utilisant une méthodologie standard, qui a été suivie pour la création d’autres mesures, dont la résilience à la multimorbidité et les indices de vieillissement efficaces. Les associations entre l’ELCV-SII et quatre variables clés (échelle de satisfaction de vie, dépression, santé mentale perçue et santé perçue) ont été évaluées par des analyses de régression, en tenant compte de l’âge, du sexe, du revenu et de la scolarité. Les associations entre l’indice CLSA-SII et les quatre variables d’intérêt ont donné lieu à des associations modérées statistiquement significatives conformes à la tendance prévue, qui concordent avec les recherches antérieures, ce qui démontre une bonne validité convergente pour l’ELCV-SII.

Author(s):  
Penny S. Salvatori

RÉSUMÉLe livre traite des questions de vieillissement d'une nouvelle population de plus en plus importante de personnes âgées qui éprouvent des troubles développementaux. Il est un des rares ouvrages consacrés à ce sujet. S'inspirant de leurs connaissances en gérontologie et en éducation spécialisée, de leur expérience personnelle dans le domaine des troubles développementaux, d'entrevues avec des personnes âgées et de la recherche qui s'y rapporte, Lavin et Doka décrivent l'expérience de vie particulière de cette population en insistant davantage sur les ressemblances et les différences du processus de vieillissement par rapport à la population en général. Les besoins courants de ce groupe sont étudiés du point de vue philosophique, fonctionnel et juridique et des suggestions pratiques et des ressources en matière d'intervention sont données à l'intention des membres de la famille, des prestataires de services, des organismes et des entreprises de service. Des questions importantes, quoique souvent laissées de côté, comme la sexualité, le mariage, la réaction à un deuil ou une perte et la planification de la permanence, sont abordées ici. Les auteurs ne se contentent pas de décrire les changements de politiques et les modifications des programmes qui ont eu lieu mais traitent également des lacunes et des obstacles actuels qui continuent de nuire à la prestation efficace et à la collaboration entre les différents systèmes (c.-à-d. les services aux aînés, les services de santé mentale et reliés aux troubles développementaux). Ce livre devrait intéresser les prestataires de services et les membres des familles des personnes âgées qui éprouvent des troubles développementaux ainsi que les étudiants en sciences de la santé, en gérontologie et en andragogie. Bien que le contenu présente un point de vue américain, il devrait également intéresser les Canadiens puisqu'on peut en tirer de nombreux parallèles.


Author(s):  
Dominic Julien ◽  
Lise Gauvin ◽  
Lucie Richard ◽  
Yan Kestens ◽  
Hélène Payette

RÉSUMÉDes niveaux moins élevés de participation sociale et d’épisodes de marche représentent deux facteurs pouvant contribuer à la dépression chez les personnes âgées, mais les recherches antérieures ne sont pas concluantes à ce sujet. L’objectif de cette étude transversale est de quantifier les associations entre la dépression et l’effet combiné de la participation sociale et de la marche dans un échantillon de personnes âgées vivant au Canada (n = 549). Des analyses de régressions linéaires et logistiques ont été effectuées pour examiner si la participation sociale et la marche prédisent la dépression indépendamment des caractéristiques individuelles. Dans les modèles finaux, les résultats suggèrent que les individus qui ne prennent pas de marches présentent davantage de symptômes dépressifs ou une possible dépression (l’association entre la participation sociale et la dépression devient non significative dans les modèles ajustés). La présente étude souligne le rôle central des habitudes de vie telle la marche pour la santé mentale des aînés.


Author(s):  
Charles Furlotte ◽  
Karen Schwartz

RÉSUMÉCette étude décrit les expériences des personnes âgées vivant avec le VIH à Ottawa en santé mentale. Onze participants âgés de 52-67 complété des entrevues personnelles approfondies. Problèmes de santé mentale sont omniprésentes dans la vie de ces personnes âgées. Nous avons identifié trois thèmes centraux communs aux histoires des participants: l’incertitude, la stigmatisation et la résilience. Pour certains de ces participants, l’incertitude impact sur la santé mentale centrée sur la survie inattendue; interprétation de l’un des symptômes; et l’incertitude médicale. Les expériences de stigmatisation des participants comprenaient la discrimination dans les interactions de soins de santé; désinformation; sentir stigmatisés en raison de certains aspects de leur apparence physique; stigmatisation aggravée; et la stigmatisation prévu. Les participants ont signalé l’utilisation de plusieurs stratégies d’adaptation, qui nous encadrent les approches à titre individuel à la résilience. Ces stratégies comprennent la réduction de l’espace VIH prend dans sa vie; faire des changements de style de vie pour accueillir sa maladie; et coopérant avec le soutien social. Ces résultats informent la compréhension des services pour les personnes vieillissantes avec le VIH qui peuvent éprouver des problèmes de santé mentale.


2006 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 17-25
Author(s):  
Marie-Carmen Plante

Résumé Le chômage et le non-emploi causent beaucoup de perturbations chez les jeunes. Plus ils durent, davantage peuvent-ils causer des troubles profonds sur les différents aspects de la santé mentale de ces mêmes jeunes. Afin de mieux cerner ces effets, nous traiterons dans cet article des effets du chômage sur la santé physique des jeunes, et de l'impact du chômage dans les années 30 par rapport à l'impact du chômage dans les années 80. Ensuite, nous étudierons les réactions au chômage, les trois stades traversés par les adolescents en recherche d'emploi, et les atteintes à la santé mentale des jeunes soient: l'indépendance, la réaction d'ennui, la diffusion de l'identité, l'estime de soi, la culpabilité et la honte, l'anxiété et la peur, la colère, la dépression ; l'atteinte des relations familiales, les perturbations dans l'organisation du temps libre, l'augmentation du taux de suicide, l'augmentation de la consommation de drogues et d'alcool et l'augmentation de la criminalité.


Author(s):  
Loïc Lerouge

Le droit à la santé au travail doit-il être considéré comme un droit fondamental ou bien le droit fondamental à la santé s’applique-t-il directement au travail ? L’approche de la santé au travail au prisme des textes internationaux relatifs aux droits fondamentaux et aux droits de l’Homme, aussi l’évolution au regard de la reconnaissance de la santé mentale au travail au côté de la santé physique au regard notamment de l’essor des risques organisationnels, amènent à nous interroger sur la portée du droit fondamental à la santé à l’aune du travail. C’est une question de grande importance aujourd’hui, notamment au regard de la reconnaissance des risques psychosociaux au travail, mais également des atteintes à la santé mentale au travail notamment en raison d’organisations du travail qui aujourd’hui impactent de plus en plus la santé mentale des travailleurs. Pour répondre à ces interrogations, la reconnaissance et les enjeux liés au droit à la santé au travail doivent être explicités et précisés. Ces enjeux se prolongent dans l’objectif de garantir une meilleure protection de la santé physique et mentale au travail et d’asseoir une approche préventive tout en intégrant dorénavant de nécessaires questionnements de l’ordre de l’éthique. Les pages suivantes sont dédiées à la reconnaissance et aux enjeux du droit à la santé au travail et à sa qualification ou non comme droit fondamental.


2017 ◽  
Vol 38 (1) ◽  
pp. 185-206
Author(s):  
Sylvie Lapierre ◽  
Lyson Marcoux ◽  
Sophie Desjardins ◽  
Micheline Dubé ◽  
Michael Cantinotti ◽  
...  

La recherche dans le domaine de la motivation a démontré que la présence de buts personnels est associée au bien-être psychologique (BEP). Un programme de 14 semaines conçu pour aider les participants à réaliser leurs projets a été offert à des personnes âgées (≥ 65 ans) dépressives (BDI-II ≥ 9; M = 22,05) afin d’améliorer leur BEP. Les niveaux de BEP, de dépression et d’anxiété des personnes qui ont participé au programme (n = 24) ont été comparés à ceux d’un groupe contrôle (n = 18). Les analyses ont montré que les participants au programme se sont améliorés significativement sur la plupart des indicateurs de BEP, incluant la dépression, ce qui semble indiquer qu’un programme de gestion des buts pourrait être une manière innovatrice de promouvoir la santé mentale des aînés dépressifs. Toutefois, l’amélioration est observée uniquement pour la sérénité et le sens à la vie dans les analyses comparatives avec le groupe contrôle. Les études ultérieures devraient tenter de développer des programmes de promotion de la santé mentale qui offrent aux individus des moyens d’atteindre un état de fonctionnement optimal.


2019 ◽  
Vol 3 (Supplement_1) ◽  
pp. S368-S369
Author(s):  
Bonnie Jeffery ◽  
Tom McIntosh ◽  
Nuelle Novik

Abstract This presentation will focus on a unique undertaking where three provincial organizations in Saskatchewan, Canada implemented nine projects to address social isolation for rural and urban older adults across a geography that encompasses one-half of the province. A survey of older adults was conducted to assess their level of social isolation in order to gain a more thorough understanding of the experiences of social isolation among community dwelling older adults. Key variables of interest included: older adult access to services and supports, participation in activities, feelings of being valued by others, barriers to supports and services, and the overall isolation experienced by older adults. The responses from 1,719 urban and rural older adults indicate that 24.1% of respondents felt that they lack support, 17.2% feel less connected to family and friends, and 16.8% of respondents do not feel valued by their friends and family. Overall, almost one-quarter (23.9%) of the survey respondents score ‘high’ or ‘medium’ on a Social Isolation Index. One-third of respondents report they experience barriers to participation in activities outside the home. Several key categories of barriers were identified: health, personal, environmental, social, transportation and systemic. Respondents identified accommodation, services, practices, and activities as areas where their community could assist in participation of community activities outside of the home. Social isolation can have serious health consequences for older adults. The results of this survey highlight several key areas that older adults identify as important for reducing their feelings of isolation and enhancing their overall health and well-being.


2008 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 193-212
Author(s):  
Louise Guyon

RÉSUMÉ La perception que les gens ont de leur propre santé peut-elle être considérée comme un indicateur valable de l’évaluation de la santé d’une population? À partir des résultats de l’enquête Santé Québec où, en 1987, près de 20 000 personnes âgées de 15 ans et plus étaient invitées à qualifier leur santé, on peut vérifier que l’auto-évaluation de la santé se moule étroitement à d’autres indicateurs considérés plus « objectifs ». La correspondance est particulièrement frappante avec les indicateurs de santé mentale. Ces premiers résultats suggèrent des pistes de recherche en vue de l’utilisation du concept de la perception de la santé en planification des soins et services.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 628-629
Author(s):  
P. Lascar

Les suicides de salariés et de demandeurs d’emploi ont été les révélateurs d’une souffrance liée au monde du travail. Il est préféré à ce terme, trop subjectif et compassionnel, mal défini car n’apparaissant ni dans le vocabulaire juridique, ni dans la sémiologie médicale, celui de Risques PsychoSociaux (RPS).Nous retiendrons les définitions suivantes qui articuleront les trois communications :– facteurs de risques psychosociaux : éléments organisationnels et relationnels relatifs à l’environnement professionnel du travailleur qui peuvent potentiellement entraîner chez lui des troubles psychiques;– troubles psychosociaux : troubles psychiques chez un travailleur, dont l’origine est directement liée à son milieu professionnel;– risques psychosociaux : probabilité de survenue de troubles psychosociaux relative à une exposition à des facteurs de risques psychosociaux.Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, les RPS sont entendus comme risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par une exposition à des conditions d’emploi, des facteurs organisationnels et relationnels en milieu professionnel susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental.Diverses dispositions juridiques (art. L 4121-1 et suivants du Code du travail) et accords nationaux interprofessionnels s’imposent aux employeurs. Leur responsabilité sur la sécurité et la protection de la santé physique mais aussi mentale des travailleurs est engagée. Ils doivent inscrire les RPS dans une démarche globale de prévention et d’évaluation des risques.Notre discipline doit s’engager dans la prise en compte du stress au travail, dans l’identification (prévention secondaire) et dans la prise en charge des RPS (prévention tertiaire). Elle doit remédier à l’absence d’inscription de pathologies psychiques dans un tableau de maladies professionnelles. Des réponses sont apportées tant dans le domaine des préventions que dans celui de la reconnaissance de pathologies psychiques d’origine professionnelle.


L Encéphale ◽  
2010 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 59-64 ◽  
Author(s):  
J.Y. Giordana ◽  
J.L. Roelandt ◽  
C. Porteaux

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