Gestion orthodontique de l’inclusion horizontale des incisives maxillaires : à propos d’un cas clinique

2018 ◽  
Vol 52 (2) ◽  
pp. 197-205
Author(s):  
H. Ben Aissa ◽  
I. Dallel ◽  
D. Sediri ◽  
S. Tobji ◽  
A. Ben Amor ◽  
...  

L’inclusion horizontale des incisives maxillaires présente sans aucun doute un préjudice esthétique et fonctionnel important. Elle pose des difficultés de diagnostic, d’où l’intérêt du cone beam comme, d’une part, un excellent moyen de diagnostic et un guide thérapeutique et, d’autre part, une aide à la décision entre la traction orthodontique ou l’extraction et la réhabilitation prothétique. De ce fait, la mise en occlusion des incisives incluses en position horizontale constitue un défi pour l’orthodontiste. Dans ce travail, nous présentons un cas clinique où nous avons pu tracter deux incisives maxillaires incluses.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 645-646
Author(s):  
A. Tremey ◽  
T. Charpeaud ◽  
P.-M. Llorca

IntroductionLa prise en charge des épisodes dépressifs caractérisés, se heurte à un taux de réponse à un premier traitement antidépresseur ne dépassant pas 30 à 45 %, et un taux de rémission n’excédant pas 30 % [1]. Devant ce constat, des stratégies thérapeutiques non-pharmacologiques sont légitimement en cours d’étude. C’est le cas par exemple, des chronothérapies, applications d’un modèle chronobiologique de la dépression élaboré dès le début des années 1980 [2].ObjectifNous nous sommes intéressés à ce modèle et avons souhaité, à partir d’un exemple clinique, nous interroger sur la place des techniques thérapeutiques qui en découlent dans l’organisation hiérarchique des traitements de la dépression.MéthodeNous présentons le cas d’un patient souffrant de dépression unipolaire résistante de stade V [3], présentant à l’admission un score de sévérité côté à 35 sur l’échelle de Montgomery et Asberg. Devant certaines caractéristiques cliniques de l’état dépressif suggérant une « susceptibilité chronobiologique », d’une part, et à la vue de données d’efficacité émanant de la littérature, d’autre part, nous avons décidé d’associer au traitement antidépresseur médicamenteux, un traitement par privation partielle de sommeil et luminothérapie matinale.RésultatsAu terme de cette prise en charge, nous avons constaté une rémission des symptômes dépressifs, avec un score MADRS de 6 après 5 semaines de traitement, et un maintien de la rémission clinique à 6 mois.DiscussionL’application et l’efficacité de ces thérapies renvoient à l’hypothèse d’un fondement chronobiologique de la dépression. Leur place dans les recommandations pour la pratique clinique et dans les algorithmes de traitement de la dépression reste limitée. Il n’apparaît pas impossible que le paradigme pharmacologique dominant la psychiatrie puisse en être une des explications [4]. Il s’agit pourtant d’alternatives thérapeutiques simples, dont l’efficacité et la tolérance sont démontrées dans une littérature de plus en plus abondante.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S124-S125
Author(s):  
C. Dutech

Nous présentons le cas de Monsieur T., 58 ans, hospitalisé en soins psychiatriques à la demande d’un tiers, pour des troubles du comportement (agitation) et un vécu persécutif dans un contexte d’alcoolodépendance ancienne. Monsieur T. a pour principal antécédent une maladie de Parkinson diagnostiquée en avril 2014, traitée par ropinorole LP 8 mg/jour, trihexyphénidyl chlorydrate LP 10 mg/jour, et lévodopa/benzérazide chlorydrate aux doses de 125 mg trois fois/jour et 62,5 mg trois fois/jour. À l’arrivée, le patient rapporte des éléments délirants avec hallucinations visuelles hypnagogiques apparues cinq jours auparavant, après avoir arrêté toute consommation d’alcool. Nous observons une amélioration clinique après l’introduction de diazépam 40 mg/jour, vitaminothérapie et hydratation. Sept jours après l’admission, le patient présente un tableau confusionnel. Nous évoquons un délirium tremens et une iatrogénie des traitements parkinsoniens que nous arrêtons, nous doutons effectivement de l’observance du patient. La gravité des symptômes nécessite un transfert aux urgences. Sont décrits un délire de persécution, une fluctuation du contact et des confabulations malgré 60 mg/j de diazépam et une réhydratation. Un traitement par olanzapine 5 mg/j est initié. Il nous est ensuite réadressé. Nous notons des idées délirantes de persécution, des hallucinations acoustico-verbales vespérales, des comportements hétéro-agressifs, et une fluctuation du contact avec des périodes de confusion mêlant confabulations et faux souvenirs. Nous arrêtons l’olanzapine et instaurons très progressivement la quétiapine jusqu’à 600 mg/j, tout en réintroduisant le lévodopa/benzérazide chlorydrate. Chaque augmentation d’antiparkinsonien est marquée par une exacerbation temporaire des symptômes délirants. Le diazépam est arrêté. L’amélioration sera lente : disparition des troubles du comportement, éléments délirants critiqués, amélioration nette du contact. Le cas de Monsieur T. montre l’impact des traitements antiparkinsoniens sur la symptomatologie délirante. Si la clozapine est le traitement de première intention chez les patients parkinsoniens présentant une symptomatologie psychotique, nous avons préféré la quétiapine en raison de la comorbidité addictologique.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 651-651
Author(s):  
E. Thibon ◽  
P. Doury ◽  
K. Parera ◽  
F. Olivier ◽  
R. Cance

Mme L., 90 ans, était traitée en 3e intention par rispéridone 0,5 mg puis 1 mg durant 7 jours dans le cadre d’un trouble anxieux généralisé décompensé avec agitation. Une rhabdomyolyse et une cytolyse hépatique ont été découvertes fortuitement, associées à des signes cliniques de syndrome malin des neuroleptiques (SMNL) débutant. Les anomalies cliniques et paracliniques ont été résolutives 7 jours après l’arrêt de la rispéridone.Nous avons réalisé une revue de la littérature sur le SMNL chez le sujet âgé de plus de 65 ans dans la base de données gratuite de Pubmed entre 1985 et 2014.Parmi les patients retrouvés, la majorité étaient des hommes âgés de plus de 80 ans. Les pathologies traitées étaient représentées pour moitié par des pathologies neurodégénératives. Les différentes classes d’antipsychotiques étaient représentées, avec notamment : halopéridol, dropéridol, chlorpromazine, trifluopérazine, méthotrimeprazine, loxapine, sulpiride ainsi que risperidone et olanzapine. L’augmentation récente des doses semblait être un facteur favorisant. Les délais d’apparition étaient immédiat (< 48 h), précoce (2 à 15 jours), ou tardif (> 15 jours) dans la plupart des cas. Les signes cardinaux du SMNL étaient présents dans la plupart des cas, associés à une augmentation systématique des CPK. On note 50 % de mortalité.La spécificité chez le sujet âgé semble être une mortalité plus élevée qu’en population générale. Les facteurs de risque tels les pathologies neurodégénératives sont analysés. Les auteurs interrogent le rapport bénéfice/risque de la prescription des antipsychotiques chez la personne âgée.


2016 ◽  
Vol 87 (1) ◽  
pp. 99-102 ◽  
Author(s):  
Alicia Castelli ◽  
Michel Le Gall ◽  
Virginie Monnet-Corti

La position de l’incisive mandibulaire étant l’une des clés de la réussite de nos traitements, la plupart des techniques orthodontiques focalisent leur attention sur son contrôle mais ne prennent pas de précautions particulières sur l’environnement parodontal. Peut-on se fier à la seule téléradiographie de profil pour évaluer des quantités d’os aussi fines que celles en regard des incisives mandibulaires ? Qu’en est-il réellement du niveau osseux avant traitement et surtout après alignement/nivellement et redressement de l’incisive ? C’est à travers une étude prospective sur trois ans de 50 patients que nous avons évalué le comportement du parodonte des incisives mandibulaires suite à une phase de nivellement, par une approche clinique par sondage parodontal et radiologique par mesures des épaisseurs osseuses sur cone beam. Une perte osseuse a été mise en évidence, non négligeable au vu de la finesse de l’os au départ. Face à cette réalité clinique, nous devons adapter notre thérapeutique en réalisant un bilan parodontal pré-orthodontique, en complétant le diagnostic par des examens 3D pour les cas à risques et en contrôlant l’axe incisif dans la phase de nivellement. L’avènement du cone beam devient un outil précieux permettant l’individualisation du traitement orthodontique et la possibilité de visualiser l’environnement osseux et la position des racines à la fin du traitement.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 9-9
Author(s):  
S. Ben Alaya ◽  
W. Homri ◽  
A. Harbaoui ◽  
A. Hari ◽  
R. Labbene

IntroductionLes sujets à personnalité dépendante sont assez souvent victimes de maltraitance physique émanant dans la majorité des cas de leurs proches. Cependant, cette maltraitance reste longtemps tolérée par le sujet afin de ne pas rompre le lien de dépendance. ObjectifMettre en exergue l’association entre ce type de trouble de la personnalité et la tolérance à la maltraitance infligée par leurs proches.MéthodologieRevue de la littérature par recherche sur la base de données « Science direct », via les mots clés « Dependant personality » « Violence » « Abuse », illustrée par un cas clinique.RésultatsIl s’agit de M. A.R., âgé de 59 ans sans antécédent notable, marié, père d’un fils âgé de 27 ans, suivi dans notre service pour trouble dépressif majeur avec caractéristiques psychotiques sur une personnalité dépendante. Lors des hospitalisations nous avons constaté la présence de traces de maltraitance physique, ce n’est qu’après plusieurs entretiens que le patient avoue qu’il subissait continuellement la violence physique et la maltraitance de la part de sa femme et de son fils. Après revue de la littérature, nous avons constaté que les sujets ayant une personnalité dépendante auraient tendance à être agressés plus fréquemment par leurs proches, de manière répétée. Il s’agit d’une population à risque capable de supporter longtemps la violence émanant d’un proche de peur de perdre son soutien et son approbation, maintenant ainsi le lien de dépendance. ConclusionLa personnalité dépendante est un trouble de la personnalité relativement fréquent mais les sujets ne consultent généralement pas pour leur trouble, il s’agit d’une population vulnérable et silencieuse souvent sujette à la maltraitance qu’il faudrait savoir dépister afin d’entamer une prise en charge adaptée. Cependant, il n’existe que peu de travaux relatifs traitant de ce sujet.


2010 ◽  
Vol 19 (1) ◽  
pp. 77-88
Author(s):  
Céline Masson
Keyword(s):  
De Se ◽  

À partir du cas de Jérôme, père de Denis venant en thérapie pour comprendre les difficultés de son lien à son fils, vivant en grande précarité, désinséré, en retrait de toute vie sociale et professionnelle, nous avons souhaité réinterroger les modes de nouage du lien père-fils et la possibilité pour un fils de prendre un nom du père sans en être aliéné : comme disait Lacan on peut se passer du Nom-du-Père à condition de s’en servir. Denis est écrasé par l’uniforme d’un père qu’il voit comme tout-puissant et castrateur (rêve du taureau). L’occasion nous est donnée alors par ce rêve de Denis rapporté à son père et que ce dernier nous rapporte en séance, de revenir à Totem et tabou de Freud et à la fonction du père dans le système de la horde primitive. Le père est tué in effigie, en image, on brise sa statue au risque de ne plus exister soi-même. Le mythe de la horde primitive de Totem et tabou est bien un mythe. Le meurtre du père est un passage obligé pour tout sujet quand il doit s’inscrire dans le groupe social. Ce cas clinique n’est pas sans nous évoquer la Lettre au père de Kafka et le poids du père qui l’écrase et dont l’écriture va être une tentative de se faire un nom en propre et se tirer d’affaire.


2021 ◽  
Vol 349 ◽  
pp. 107-108
Author(s):  
Dimitri JUSTEAU-ALLAIRE

Issue de la biologie de la conservation, la planification systématique de la conservation (PSC) est une approche pratique qui se propose de fournir une aide à la décision dans la planification des actions de conservation en intégrant les objectifs écologiques avec les contraintes des gestionnaires. Basée sur la modélisation, l’optimisation et l’informatique, la PSC offre un cadre rationnel pour aborder les problématiques environnementales et réduire le fossé entre recherche et gestion. Dans cette thèse, nous avons introduit une approche formelle pour modéliser et résoudre des problèmes de PSC basée sur la programmation par contraintes, une méthode issue de l'intelligence artificielle et fondée sur le raisonnement automatique. Notre motivation principale était d'apporter plus d'expressivité à la PSC (i.e. d'accroître l'étendue et la variété des problèmes qui peuvent être représentés et résolus), notamment par l'intégration de contraintes spatiales avancées et d'indices du paysage. Cette approche permet également d’obtenir des garanties sur la qualité des solutions produites (satisfaisabilité, optimalité) qui peuvent améliorer considérablement la qualité de l'aide à la décision. Nous avons appliqué cette approche sur des données réelles issues des forêts de Nouvelle-Calédonie, un point chaud de la biodiversité qui doit faire face à de nombreux défis pour la conservation de sa biodiversité. Le contexte développé, insulaire et peu peuplé de cet archipel permet une grande proximité entre les différents acteurs de la conservation, ce qui en fait un terrain d'étude approprié pour expérimenter de nouveaux outils pour la conservation. Nous avons illustré cette particularité à travers un cas d'étude mené en étroite collaboration avec les gestionnaires du parc provincial de la « Côte Oubliée -– Woen Vùù – Pwa Pereeù ». Dans cette étude, nous avons fourni une aide à la décision dans un projet de reforestation, en mettant l'accent sur la réduction de la fragmentation et l'amélioration de la connectivité structurelle. Dans l'ensemble, nous avons démontré le caractère générique, la flexibilité et l'expressivité de l'approche basée sur les contraintes appliquée à la PSC. Nos résultats ont également ouvert de nouvelles perspectives pour l'aide à la décision en Nouvelle-Calédonie, la PSC, et la programmation par contraintes.


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 136
Author(s):  
J. Dommanget
Keyword(s):  

Au cours de recherches bibliographiques diverses, nous avons remarqué que bien des observateurs se sont servis et se servent encore de formules par trop approximatives pour calculer – lorsqu’ils le font – les erreurs moyennes affectant leurs mesures.Nous croyons important et opportun de rappeler ici la formule correcte dont nous avons donné une démonstration à une autre occasion (1959).


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 52-54
Author(s):  
A. N. Deutsch
Keyword(s):  

L’observatoire de Poulkovo a publié dans plusieurs mémoires les mouvements propres des 50000 étoiles jusqu’à la 15-me grandeur photographique obtenus par l’astrographe de la Carte du Ciel. Dans la présente étude nous avons utilisé 74 aires de Kapteyn et 25 autres aires ayant au centre les amas stellaires, les nébuleuses planétaires, les Novae etc. Nous avons profité en outre de résultats du catalogue de Radcliffe [9] qui nous a fourni 41 aires de Kapteyn de plus. Donc on peut admettre que nous avons examiné 200 degrés carrés c’est à direde la sphère céleste.


Swiss Surgery ◽  
2002 ◽  
Vol 8 (5) ◽  
pp. 220-223 ◽  
Author(s):  
Halkic ◽  
Abdelmoumene ◽  
Kianmanesh ◽  
Vuilleumier

Introduction: Le syndrome de l'anse borgne désigne classiquement les complications des montages chirurgicaux en cul-de-sac de l'intestin grêle (stase entérale, prolifération microbienne, anémie mégaloblastique par malabsorption de la vitamine B12). Le but de ce travail est d'attirer l'attention sur d'autres étiologies, plus rares. Patients et méthode: Ces 20 dernières années, nous avons opéré 9 malades: 5 après anastomose latéro-latérale iléo-iléale et 4 après iléo-transversostomie termino-latérale (2) ou latéro-latérale (2). Leur résection de l'intestin grêle avait été motivée dans 8 cas par l'infarcissement d'une anse grêle sur une bride post-opératoire (appendicectomie 7 fois, opération gynécologique 1 fois) et dans 1 cas par une tumeur. Les manifestations cliniques du syndrome de l'anse borgne ont été: douleurs abdominales en crampes, vomissements, amaigrissement important, diarrhées, asthénie, anémie, altération de l'état général. Le diagnostic a été très tardif, posé en moyenne 18 ans après la résection intestinale. Résultats: Tous les patients ont été traités par antibiothérapie au long cours, résection de leur anastomose latéro-latérale ou termino-latérale et rétablissement termino-terminale de la continuité digestive. Conclusion: Une anastomose iléo-iléale ou iléo-transverse latéro- ou termino-latérale peut créer un cul-de-sac responsable d'une stase fécale avec pullulation bactérienne. Outre une antibiothérapie, le traitement doit rétablir une continuité intestinale termino-terminale.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document