Les guides d’activité physique du Canada : contexte, processus et élaborationCet article est tiré d’un supplément intitulé Advancing physical activity measurement and guidelines in Canada: a scientific review and evidence-based foundation for the future of Canadian physical activity guidelines (Favoriser les lignes directrices et la mesure de l’activité physique au Canada: examen scientifique et justification selon les données probantes pour l’avenir des lignes directrices de l’activité physique canadienne) publié par Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme et la Revue canadienne de santé publique. On peut aussi mentionner Appl. Physiol. Nutr. Metab. 32 (Suppl. 2F) ou Can. J. Public Health 98 (Suppl. 2).

2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S10-S16
Author(s):  
Michael T. Sharratt ◽  
William E. Hearst

Cet article à caractère historique répertorie dans le temps les principales phases de l’élaboration des guides d’activité physique canadiens à l’intention des enfants, des adolescents, des adultes et des personnes âgées. Cet article trace les grandes lignes du processus et des étapes franchies, y compris sur le plan de l’information (où cela s’applique), en lien avec les partenaires nationaux, l’administration du projet, les communications de Santé Canada, le développement du produit, les appuis, la distribution et la mise en œuvre, les activités collatérales, les relations avec les médias et les modalités d’évaluation. Nous présentons aussi l’essentiel des études scientifiques qui sous-tendent les directives contenues dans les guides. De plus, nous exposons les divers projets d’évaluation des guides d’activité physique canadiens et leurs résultats, notamment en ce qui concerne les études scientifiques menées à propos des guides à l’intention des enfants et des jeunes (et les ressources qui accompagnent les guides).

2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S217-S230 ◽  
Author(s):  
Dale W. Esliger ◽  
Mark S. Tremblay

L’évaluation précise de la quantité d’activité physique pratiquée de façon régulière constitue une donnée fondamentale dans l’étude de la relation entre l’activité physique et la santé. Cependant, plusieurs techniques de mesure de l’activité physique ne donnent que des résultats valables pour une seule journée comme, par exemple, la dépense d’énergie réalisée d’après une auto-évaluation par questionnaire, le nombre de pas fait d’après un podomètre, l’intensité d’activité physique mesurée au moyen d’un accéléromètre comptant le temps à faire des exercices d’intensité modérée à vigoureuse. On peut maintenant utiliser les techniques de monitorage qui informent davantage sur les comportements actifs et sédentaires pour approfondir l’étude de la relation entre la santé et la fréquence, l’intensité et la durée des mouvements accomplis. Cet article présente comment un monitorage objectif, avec une attention particulière portée à l’accélérométrie, peut dresser un bilan d’activité / d’inactivité. Au moyen de données objectives prélevées dans la littérature, on présente un bilan kinésique détaillé et des exemples d’étude de cas incorporant des données et leur interprétation. La quantité d’informations recueillies dans ce profil complet offre de nouvelles avenues de surveillance et d’études scientifiques pouvant déboucher sur de nouvelles directives en matière de pratique de l’activité physique. Nous présentons les résultats de diverses façons pour démontrer les dangers d’une mauvaise interprétation des données quand on évalue une population d’après son taux de conformité aux directives contenues dans le Guide d’activité physique canadien. Nous énonçons des recommandations en matière de profil kinésique / akinésique et nous proposons quelques pistes de recherche.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S189-S205 ◽  
Author(s):  
Lawrence R. Brawley ◽  
Amy E. Latimer

Les directives relatives à la pratique de l’activité physique proposent des comportements types qui diminuent le risque de morbidité et de mortalité si on y adhère. En fait, les directives indiquent le quoi faire, mais ni le pourquoi ni le comment. Par conséquent, pour favoriser la pratique de l’activité physique, les messages issus des directives ne devraient pas seulement donner la quantité d’activité physique à faire et pourquoi, mais aussi comment le faire. Les guides d’activité physique canadiens sont une mise en application de ces directives. Dans cet article, nous présentons un bref aperçu des défis créés par la publication de ces guides et nous relevons les aspects pratiques et les observations empiriques à prendre en compte dans le futur pour élaborer et diffuser des messages congruents. Nous nous inspirons des succès passés pour bien communiquer les directives relatives aux objectifs de la pratique de l’activité physique et nous nous référons à la littérature scientifique récente en matière de promotion pour faire des recommandations. Pour motiver les gens à atteindre les objectifs véhiculés dans les directives, il faut formuler des messages à caractère informatif, incitatif et convaincant. On devrait diffuser ces messages auprès du public au moyen d’une campagne de promotion en plusieurs étapes, soigneusement planifiée et soumise à une évaluation rigoureuse.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S165-S178 ◽  
Author(s):  
T. Kue Young ◽  
Peter T. Katzmarzyk

Cet article présente un bilan des pratiques de l’activité physique, des facteurs et des conséquences de même que des effets de plusieurs interventions menées pour accroître la pratique de l’activité physique chez les Aborigènes du Canada et des États-Unis. Peu d’études nationales ont été menées à propos de la pratique de l’activité physique chez les peuples aborigènes. Les données les plus récentes proviennent de l’Enquête régionale longitudinale sur la santé des Premières Nations (2002–2003) : 21 % des adultes (hommes, 27 %, femmes, 15 %) font en une journée au moins 30 min d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse, et ce, 4 jours ou plus par semaine. Cet article indique les défis particuliers auxquels les Aborigènes sont confrontés et souligne le besoin pour cette population de s’approprier le savoir collectif à propos de la quantité d’activité physique à pratiquer et des modalités à suivre pour la promotion et le maintien de la santé. En ce moment, des individus travaillent à adapter le guide d’activité physique aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis. Les prochaines études devraient porter sur les niveaux, minimal et optimal, de pratique de l’activité physique chez ces populations afin qu’elles en retirent les bienfaits au plan de la santé.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S1-S9
Author(s):  
Mark S. Tremblay ◽  
Roy J. Shephard ◽  
Lawrence R. Brawley

La Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE), en collaboration avec Santé Canada et d’autres organismes, a publié en 1998 le premier guide d’activité physique canadien à l’intention des adultes ; d’autres guides conçus spécifiquement à l’intention des aînés et des enfants ont vu le jour en 1999 et 2002 respectivement. La recherche en sciences de l’activité physique (recherche fondamentale, sur le comportement, sur la relation dose–effet, en épidémiologie, en promotion de la santé et en évaluation de l’activité physique) ne cesse de progresser depuis. Une revue détaillée de la littérature s’avère donc pertinente pour vérifier si les directives et les guides sont toujours d’actualité ou nécessitent d’être mis à jour. Cet article énumère selon une approche chronologique les événements justifiant la préparation de ce numéro spécial pour la revue incluant une prise de position et un aperçu du contenu et de son organisation. Puis, en guise d’introduction aux autres articles, on y lit une brève discussion sur les objectifs des directives et des guides, sur les issues anticipées aux plans biologiques, psychologiques et comportementaux et sur les modalités de suivi.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S206-S216
Author(s):  
Peter T. Katzmarzyk ◽  
Mark S. Tremblay

Le faible niveau de pratique de l’activité physique chez les Canadiennes et les Canadiens constitue une préoccupation majeure de santé publique. Bien entendu, il est important de saisir les pratiques et les tendances actuelles. Des irrégularités concernant le monitorage, l’analyse et l’établissement du bilan créent de la confusion auprès des chercheurs, des décideurs et du public en général. Cette étude se propose de consolider les observations antérieures, de faire une évaluation critique des méthodes d’observation et d’analyse de la pratique de l’activité physique et de présenter des résultats couramment utilisées au Canada. Nous proposons une approche afin d’interpréter de façon juste et valable les observations et nous recommandons des stratégies de surveillance.


2007 ◽  
Vol 32 (S2E) ◽  
pp. S170-S184 ◽  
Author(s):  
Lawrence R. Brawley ◽  
Amy E. Latimer

Physical activity guidelines offer evidence-based behavioural benchmarks that relate to reduced risk of morbidity and mortality if people adhere to them. Essentially, the guidelines tell people what to do, but not why and how they should do it. Thus, to motivate adherence, messages that translate guidelines should convey not only how much physical activity one should attempt and why it is recommended, but also how to achieve such a recommendation. Canada's physical activity guides exemplify how guidelines can be translated. This paper (i) provides a brief overview of the challenges encountered in creating the existing guides and (ii) highlights important practical issues and empirical evidence that should be considered in the future when translating guidelines into messages and disseminating these messages. We draw on the successes of past efforts to translate the goals of physical activity guidelines and on recent literature on messages and media campaigns to make recommendations. Information to motivate people to move toward the goals in physical activity guidelines should be translated into a set of messages that are informative, thought provoking, and persuasive. These messages should be disseminated to the public via a multi-phase social-marketing campaign that is carefully planned and thoroughly evaluated.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S75-S121 ◽  
Author(s):  
Donald H. Paterson ◽  
Gareth R. Jones ◽  
Charles L. Rice

De nombreuses études épidémiologiques confirment les bienfaits procurés par l’activité physique en ce qui concerne la diminution du risque de maladie associée à l’âge et de la mortalité quelle qu’en soit la cause. L’analyse de la littérature scientifique centrée sur les caractéristiques principales (intensité, type, quantité) montre que la quantité nécessaire d’activité physique est celle qui améliore la condition cardiorespiratoire, la force musculaire, la puissance et, indirectement, l’équilibre. L’appauvrissement de ces fonctions avec l’âge entraîne des limitations physiques qui conditionnent les activités fonctionnelles journalières. En revanche, un programme d’activité physique peut atténuer ces pertes, évitant ainsi aux personnes âgées (plus de 65 ans) de traverser le seuil de l’incapacité physique. Les études transversales et longitudinales révèlent un lien entre la condition cardiorespiratoire et la capacité fonctionnelle et l’autonomie ; la force musculaire et par surcroît, la puissance musculaire, permettent d’accomplir plus efficacement les activités de tous les jours ; l’équilibre dynamique en combinaison avec la puissance musculaire forment un ensemble de prévention contre les chutes. D’après les études sur les programmes d’intervention, les personnes âgées peuvent améliorer leurs capacités fonctionnelles car elles possèdent la capacité d’adaptation à l’entraînement physique. Les quelques études qui ont analysé les quantités minimale et optimale d’activité physique indiquent qu’il faut faire des exercices dans les plages d’intensité modérée à vigoureuse si on veut atteindre et préserver les gains résultant de la pratique régulière. Par conséquent, on devrait prescrire des activités physiques en spécifiant le type d’activité qui améliorera les variables organiques associées au maintien de la capacité fonctionnelle et de l’autonomie et, de ce fait, on repoussera la maladie et la mort. Une bonne recommandation concernant l’exercice physique chez les personnes âgées devrait inclure des activités cardiorespiratoires modérément vigoureuses (la marche rapide), un entraînement à la force et à la puissance pour la préservation de la masse musculaire et de la capacité de travail de groupes musculaires choisis et des exercices d’équilibre et d’étirement au besoin.


2007 ◽  
Vol 32 (S2E) ◽  
pp. S218-S224 ◽  
Author(s):  
Mark S. Tremblay ◽  
Roy J. Shephard ◽  
Lawrence R. Brawley ◽  
Christine Cameron ◽  
Cora Lynn Craig ◽  
...  

This article summarizes the main findings from the papers included in this journal supplement. It consolidates the evidence currently available to inform and advance the development of physical activity guidelines for Canadians, and it highlights the specific needs of various population subgroups. The challenges of translating guideline information into effective and persuasive physical activity messages, of campaigns to disseminate messages, and of related evaluations are underlined. Recommendations on how to proceed are based on the evidence base provided by this series of papers; the immediate next steps mandated by this initiative are outlined and priorities for future research are indicated.


2007 ◽  
Vol 32 (S2F) ◽  
pp. S179-S188 ◽  
Author(s):  
Christine Cameron ◽  
Cora L. Craig ◽  
Fiona C. Bull ◽  
Adrian Bauman

Le but de cette étude est d’analyser l’atteinte des objectifs visés par les Guides d’activité physique canadiens, les impacts attendus dans un premier temps (prise de conscience, savoir, croyance, intention prochaine de devenir actif, les premiers pas sur le plan comportemental) et les niveaux de pratique d’activité physique de la population. L’analyse est basée sur les résultats recueillis auprès des individus éligibles âgés de 18 ans et plus (n = 8892) dans l’enquête 2003 Physical Activity Monitor (PAM). Cette enquête est une étude transversale réalisée au moyen d’entretiens téléphoniques auprès d’un échantillon représentatif. On a aussi analysé les tendances à long terme auprès des échantillons représentatifs d’individus âgés de 12 ans et plus dans l’Enquête nationale sur la santé de la population et l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes. Le taux de rétention des directives de toutes sortes en matière d’activité physique est très faible (4 %), mais la connaissance de l’existence des guides est plus importante (37 %). La connaissance, facilitée ou non par l’intervieweur, des directives est plus importante chez les femmes et chez les individus à haut revenu ; de plus, cette connaissance augmente avec le niveau de scolarité. On a associé par la suite les comportements tels « à la recherche de l’information » et « en démarrage d’action » à la connaissance, avec ou sans l’aide de l’intervieweur, des directives et initiatives. Les croyances relatives aux bienfaits de l’activité physique et le désir de faire de l’activité physique ont aussi été associés à la connaissance facilitée par l’intervieweur à propos des directives. La connaissance de l’existence des Guides, la connaissance à propos de la quantité d’activité physique requise pour atteindre les objectifs identifiés dans le Guide, l’intention de faire de l’activité physique, rechercher de l’information, démarrer une action ont été associés à la rubrique « suffisamment actif ». Les Guides véhiculent de bonnes directives et des recommandations pertinentes afin d’inclure l’activité physique en matière de santé publique. Mais le faible taux de rétention des directives chez les personnes interviewées, nous indique la nécessité d’un programme de communication bien coordonné et disposant des fond nécessaires afin de promouvoir ces directives, il est impératif d’établir une collaboration avec des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, des organismes municipaux et scolaires, au travail et dans les loisirs et dans des systèmes de santé publique et de soins de santé.


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