Das Lob Gottes wurde schon immer als wichtigstes Element des liturgischen Lebens am 2. Tempel verstanden. Formkritiker haben dieses Moment der liturgischen Praxis vor allem durch die Analyse der Psalmen nachgezeichnet. Demgegenüber erscheint die Rolle der Klage zumindest in der späten Phase des 2. Temepls randständig. Allerdings fehlt ein Bindeglied zwischen der hellenistischen Phase der Liturgie und dem Lob in den Qumran Texten des 1 Jh. v. Chr. Der Blick auf das Motiv der Schöpfung erschließt dieses Bindeglied und erklärt zugleich, warum das Lob als Verpflichtung Gott gegenüber verstanden wurde.Praise of God has always been understood by scholars as a primary element of the liturgical life of the Second Temple period. Form-critics have situated the praises of God in the liturgical practice of the period most of all by analyzing the Psalms now in the MT Psalter. However, at least in the late Second Temple period the role of laments seems to be marginal. Thus far a link has been missing in scholarship between this centrality of praise perceivable in the liturgical practice of the Hellenistic period and the all-encompassing nature of praise in the texts of the Qumran movement from the first century BCE. This is a link that may in part explain why prayer, or during this time more properly praise, came to be seen in early Judaism as an obligation towards God. This question is explored by investigating how the Second Temple liturgy is in many texts from the second century BCE given an explicit basis in the creation, and how such traditions in turn served an important function in the composition of new liturgical texts.La louange de Dieu a toujours été comprise par les exégètes comme un élément essentiel de la vie liturgique de la période du Second Temple. A l’aide de la critique des formes, certains exégètes ont situé les louanges de Dieu dans la pratique liturgique de cette période, en analysant surtout les Psaumes actuellement présents dans le psautier du TM. Le rôle des lamentations, en revanche, semble marginal, au moins dans la période tardive du Second Temple. Jusqu’à présent la recherche n’a pas établi de lien entre la centralité de la louange perceptible dans la pratique liturgique de la période hellénistique et l’importancede la louange dans les textes qumrâniens du premier siècle av. J.-C. Ce lien pourrait expliquer, en partie, pourquoi la prière, ou à plus proprement parler la louange, a été de plus en plus perçue, durant cette période, comme une obligation envers Dieu dans le judaïsme primitif. Cette question est explorée à travers l’analyse de nombreux textes du deuxième siècle av. J.-C. qui montrent comment la liturgie du Second Temple a été basée explicitement sur la Création et comment de telles traditions ont occupé en retour une place importante dans la composition de nouveaux textes liturgiques.