Intérêt de l’électromyographie échoguidée du muscle tibial postérieur dans le diagnostic étiologique du steppage

Author(s):  
W. Elleuch ◽  
F. Elleuch ◽  
H. Harbi ◽  
M. Elleuch ◽  
S. Ghroubi ◽  
...  

Devant un steppage, le diagnostic différentiel entre une atteinte radiculaire L5 et une neuropathie fibulaire est assez difficile mais facilité par l’étude clinique et électrique du muscle tibial postérieur. Cependant, plusieurs études ont montré que le placement de l’aiguille de l’électromyographie n’est pas assez précis ni facile et que le repérage échographique facilite la détection électromyographique des éléments anatomiques difficiles (petits et/ou profonds) et la rend accessible surtout pour les cliniciens les moins expérimentés. Nous rapportons deux cas de steppage chez deux hommes âgés de 55 et 66 ans. Le premier avait une atteinte radiculaire L5 sans atteinte du muscle tibial postérieur (MTP) en rapport avec une récidive de sa hernie discale L5. Le second avait une atteinte du MTP (confirmée par électromyographie échoguidée) en rapport avec un kyste mucoïde périneural du nerf sciatique poplité externe. Cela démontre clairement l’apport du guidage échographique de la détection électromyographique à l’aiguille du MTP dans le diagnostic étiologique du steppage.

2021 ◽  
Vol 8 (2) ◽  
pp. 176-178
Author(s):  
Aicha Lakhdar Fouatih ◽  
◽  
Amine Hamma ◽  

Décrite pour la première fois par Quicke en 1897, l’Hypertension intracrânienne (HTIC) bénigne, appelée également HTIC idiopathique ou pseudotumeur cérébrale, est une augmentation de la pression du liquide céphalorachidien (LCR), sans arguments cliniques, biologiques ou radiologiques en faveur d’une pathologie intracrânienne, elle est plus fréquente chez la femme adulte obèse. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 18ans, célibataire, avec un Indice de masse corporelle 29 kg/m2, sans antécédents ophtalmologiques particuliers et généraux, Admise à notre niveau par le biais de l’urgence pour prise en charge de trouble visuel bilatérale avec limitation de l'abduction de l'œil gauche et un œdème papillaire bilatéral. Au terme du bilan clinique et paraclinique, le diagnostic d’hypertension intracrânienne idiopathique est posé, notre patiente a reçu un traitement par acétazolamide et un bolus de corticoïdes pendant 3jours entamé 48h après l'introduction de l’azithromycine, puis un relais par voie oral avec une dégression progressive par palier. Ce qui a permis l'amélioration de l'acuité visuelle à 06/10ème à droite et à 1/10ème à gauche 04 semaines plus tard avec une pâleur modérée de la papille gauche. Devant ce tableau trompeur de neurorétinite bilatérale posant un problème de diagnostic différentiel, le diagnostic positif de l’hypertension intracrânienne repose non seulement sur l’IRM encéphalique et orbitaire qui élimine un éventuel processus expansif intracrânien ou une thrombophlébite cérébrale et montre des signes spécifiques au niveau orbitaire mais aussi sur la négativité de toute une panoplie d’examens biologiques et cliniques.


Praxis ◽  
2005 ◽  
Vol 94 (23) ◽  
pp. 987-989 ◽  
Author(s):  
Saraga ◽  
Zullino

Nous rapportons le cas d'une femme présentant un premier épisode maniaque dans le cadre d'une prescription de corticoïdes systémiques et d'une consommation abusive de cocaïne et d'alcool. Le diagnostic différentiel est discuté à partir de la littérature sur la manie secondaire.


Praxis ◽  
2005 ◽  
Vol 94 (1) ◽  
pp. 25-30 ◽  
Author(s):  
Moret ◽  
Meier ◽  
Rotman ◽  
Lepori ◽  
Lamy

Nous rapportons l'histoire d'un homme de 46 ans, présentant depuis 2 mois une fièvre d'origine indéterminée (FUO) avec asthénie et perte pondérale. L'anamnèse systématique et le status révèlent uniquement une douleur mécanique de l'épaule droite. Les antécédents font état d'une tuberculose chez le père lorsque le patient était enfant, d'une hépatite granulomateuse à Brucella et d'une hépatite B il y a 17 ans, et de 2 épisodes d'uvéite ces 3 dernières années d'évolution favorable sous traitement local. Au laboratoire ressortent un syndrome inflammatoire avec anémie inflammatoire et une perturbation des tests hépatiques. La ponction-biopsie hépatique révèle une hépatite granulomateuse non spécifique. Dans les jours qui suivent, apparaît une insuffisance rénale avec un sédiment urinaire inactif. La ponction-biopsie rénale est effectuée permettant de poser, dans ce contexte le diagnostic de sarcoïdose. L'évolution sera tout à fait favorable sous traitement de prednisone. Le diagnostic différentiel de la FUO et l'atteinte rénale liée à la sarcoïdose sont discutés.


2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 211-214
Author(s):  
Rawda Sari-Hamidou ◽  
◽  
Mahfoud Cherif Benmoussa ◽  
Meriem Guedda ◽  
Kheira Kalem ◽  
...  

Le rhumatisme psoriasique est une des formes les plus fréquentes de spondylarthropathies. Les manifestations articulaires peuvent précéder, accompagner ou suivre la dermatose quelle que soit la forme clinique. La forme périphérique représente 70% des cas, le plus souvent féminine sans association avec l’antigène HLAB27. Les manifestations rachidiennes sont plus fréquentes chez les hommes avec une association à l’antigène HLA B27 dans 50% des cas posant un problème de diagnostic différentiel avec la spondylarthrite ankylosante. Nous rapportons le cas d’une insuffisance rénale chronique dans un tableau d’atteinte articulaire diffuse avec limitation douloureuse des articulations et boiterie à la marche chez un patient aux antécédents de psoriasis. Une ponction biopsie rénale retrouve un aspect histopathologique d’amylose glomérulaire et vasculaire. La négativité des facteurs rhumatoïdes, la présence de l’antigène HLAB27 et l’aspect radiologique typique de spondylarthropathies permettent de retenir le diagnostic de rhumatisme psoriasique.


Praxis ◽  
2005 ◽  
Vol 94 (1) ◽  
pp. 13-16
Author(s):  
Ceppi ◽  
Coronado ◽  
Gainon ◽  
Fitting ◽  
Lamy

Nous rapportons le cas d'une femme de 43 ans, asthmatique, hospitalisée pour une toux, des expectorations, un état fébrile et une asthénie. La radiographie thoracique met en évidence des infiltrats pulmonaires bilatéraux. L'hémogramme montre une hyperéosinophilie sanguine à plus de 9 G/l. Le lavage bronchoalvéolaire révèle une éosinophilie alvéolaire massive. Le bilan permettra de poser le diagnostic de pneumonie chronique à éosinophiles avec bonne évolution sous traitement de prednisone. Nous discutons le diagnostic différentiel de l'hyperéosinophilie associée à des infiltrats pulmonaires.


Swiss Surgery ◽  
2001 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 43-46
Author(s):  
Bazarbachi ◽  
Cereda ◽  
Savioz ◽  
Motateanu

La découverte d'une image kystique du mésentère pose un problème de diagnostic différentiel et d'attitude thérapeutique. Nous rapportons l'histoire d'une jeune femme ayant présenté un lymphangiome du mésentère, qui, après observation, a bénéficié d'une résection chirurgicale. Les complications potentielles dues à la croissance de cette tumeur bénigne sont exposées. L'indication opératoire est discutée.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 27-27
Author(s):  
H. Cavard ◽  
B. Martin ◽  
G. Lesca ◽  
G. Saucourt ◽  
A. Rafat ◽  
...  

Nous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 22 ans, adressé à notre consultation devant un tableau de schizophrénie atypique, pour recherche d’un diagnostic différentiel. L’histoire neurodéveloppementale révèle des troubles des apprentissages mis en évidence à l’entrée en primaire avec une dyslexie, une dyspraxie, des troubles attentionnels avec comportements oppositionnels. Après une classe de 6e difficile, le patient est orienté vers un apprentissage en alternance et obtient un CAP en mécanique automobile. La première décompensation psychotique a lieu à l’âge de 20 ans dans un contexte de surmenage. Le tableau clinique est dominé par une dissociation psychique avec hermétisme. Le patient est très agressif et mégalomaniaque. Il présente des crises clastiques difficilement contrôlables. Devant la coexistence de troubles importants du comportement, d’une grande taille (202 cm), de doigts courts et d’une dysmorphie faciale (rétraction de l’étage moyen du visage avec prognatisme), un caryotype est effectué avec mise en évidence d’une aneuploïdie de type 47,XYY. La revue de littérature portant sur les liens entre les troubles du comportement avec troubles neurocognitifs et l’aneuploïdie de type XYY sont bien documentés. Les liens avec la schizophrénie sont plus contradictoires. Le repérage des affections gonosomiques est important en population souffrant de troubles mentaux atypiques afin de mieux caractériser les troubles cognitifs qui y sont associés et qui pourraient avoir un rôle dans les manifestations comportementales. Chez ce patient, la remédiation cognitive a eu un impact très positif sur les manifestations comportementales. Une telle prise en charge serait donc à envisager chez les patients porteurs d’aneuploïdie avec troubles cognitifs caractérisés.


Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (4) ◽  
pp. 129-132 ◽  
Author(s):  
Sierro ◽  
Suter ◽  
Vetter

La pathogenèse de l'«adiposis dolorosa» (maladie de Dercum), décrite pour la première fois en 1892, demeure aujourd'hui encore énigmatique. Après description d'un cas souffrant de ce syndrome, une courte revue de la littérature est proposée, avec un accent particulier sur les hypothèses physiopathologiques, le diagnostic différentiel et le traitement chirurgical de cette lipomatose.


Swiss Surgery ◽  
2003 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 315-319 ◽  
Author(s):  
Peloponissios ◽  
Gillet ◽  
Halkic

L'agénésie isolée de la vésicule biliaire (AVB) est une anomalie rare. Vingt-trois pour cents des porteurs de cette malformation présentent des douleurs de l'hypochondre droit accompagnées de nausées et d'intolérance aux graisses dont l'étiologie reste souvent inexpliquée. Que la méthode d'investigation initiale soit un ultrason ou une cholangiographie intraveineuse, le diagnostic retenu à tort est dans la grande majorité des cas celui d'une vésicule exclue ou scléro-atrophique. Il résulte de cette erreur une indication chirurgicale inutile avec un risque accru de lésion des voies biliaires. Le but de ce travail et de déterminer s'il est possible, malgré les pièges de l'imagerie radiologique, d'obtenir un diagnostic préopératoire et de préciser la marche à suivre en cas de découverte pré ou peropératoire d'une AVB. A partir de deux cas isolés que nous présentons dans ce travail, nous avons effectué une revue de la littérature. C'est en fait la méconnaissance de cette pathologie et sa non-évocation dans le diagnostic différentiel qui conduit à une prise en charge chirurgicale inutile et dangereuse. L'absence de structures anatomiques normales et l'impossibilité de réaliser une traction sur l'infundibulum afin de mener la dissection du triangle de Calot représente un risque accru de lésion des voies biliaires. L'évocation de ce diagnostique par le radiologue ou le chirurgien est essentielle lors de l'interprétation de l'imagerie radiologic. En cas de doute on réalisera une cholangiographie-IRM. Une transmission héréditaire de l'AVB a été observée. Les membres d'une même famille doivent être investigués.


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