Enquête ethnobotanique et valorisation de l’activité antimicrobienne des feuilles de céleri Apium graveolens cultivé en Algérie

2019 ◽  
Vol 18 (3-4) ◽  
pp. 239-245
Author(s):  
A. Dellal ◽  
F. Toumi-Benali ◽  
L. Hamel ◽  
A. Megherbi-Benali ◽  
M.A. Benahzil

Ce travail constitue la première étude ethnobotanique réalisée sur le céleri Apium graveolens cultivé dans la wilaya de Sidi Bel Abbes. Cette étude a permis de fournir des renseignements importants sur la plante médicinale et de réunir toutes les informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population locale. Les enquêtes ethnobotaniques sur le terrain ont permis de collecter certains nombres d’informations à l’aide de 300 fiches questionnaires préétablies. Les résultats de l’enquête ont montré que les feuilles constituent la partie la plus utilisée par rapport aux autres organes de la plante avec un taux de 59,29 %. Les femmes utilisent la plante plus que les hommes. 83,79 % des femmes questionnées utilisent quotidiennement le céleri pour aromatiser les plats et pour des vertus thérapeutiques, la plante est fréquemment utilisée chez les analphabètes (68 %), la classe d’âge de 50 à 80 ans a plus de connaissances en plantes médicinales par rapport aux autres classes d’âge avec un taux de 59,88%. L’activité antimicrobienne par la méthode de diffusion enmilieu gélosé montre une importante efficacité de l’extrait hydroalcoolique à la concentration 100 mg/ml vis-à-vis des souches testées avec un diamètre d’inhibition qui varie entre 8 et 16 mm.

2017 ◽  
Vol 113 (1) ◽  
pp. 11257 ◽  
Author(s):  
Arthur Stéphane Gnagne ◽  
Djeneb Camara ◽  
N’Guessan Bra Yvette Fofie ◽  
Kouadio Bene ◽  
Guédé Noël Zirihi

2021 ◽  
Author(s):  
O. Moumen ◽  
Y. Habibi ◽  
Z. Zaagane ◽  
O. Ouldali

L’évaluation des propriétés phytothérapeutiques, voire antioxydantes, antimicrobiennes et anti-inflammatoires, demeure une tâche très utile, une piste intéressante à explorer. De ce fait, la médecine actuelle remet de plus en plus à l’honneur les plantes médicinales. Les extraits bruts des plantes et des épices commencent à avoir beaucoup d’intérêt vu leur composition en molécules bioactives. Ce travail est une contribution pour évaluer les propriétés antihémolytiques et anti-inflammatoires des graines de Lepidium sativum L. « cresson alénois », une plante médicinale de la famille des Brassicaceae, largement utilisée en médecine traditionnelle à l’échelle du monde arabe grâce à sa richesse en constituants chimiques. L’extraction hydrométhanolique et aqueuse nous a permis de récupérer deux extraits avec des rendements variables. Le taux le plus élevé était enregistré par macération avec 16,43 %. L’analyse de l’effet anti-inflammatoire in vitro des deux extraits a prouvé une activité de stabilisation des protéines contre la dénaturation thermique avec une efficacité comparable à celle de l’anti-inflammatoire standard diclofénac (IC50 = 0,84 mg/ml). IC50 = 1,26 mg/ml macération et IC50 = 2,17 mg/ml pour l’extrait aqueux. Les résultats de l’activité antihémolytique réalisée in vitro indiquent que l’extrait hydrométhanolique de ces graines possède une capacité importante vis-à-vis l’inhibition de l’hémolyse des érythrocytes de 72,18 % (1 000 μg/ml).


2021 ◽  
Author(s):  
K. Ounaissia ◽  
R. Bechiri ◽  
M. Snani ◽  
L. Naoun

Une étude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées traditionnellement dans le traitement du cancer du sein a été menée en 2018–2019 auprès des patients du service de radiothérapie, « centre anticancer, CAC », Annaba, Algérie. Cette étude a permis de réunir toutes les informations concernant l’usage des plantes médicinales pratiqué par les malades. L’analyse des résultats, obtenus à partir de fiches questionnaires, a permis de recenser 35 espèces végétales réparties dans 27 familles botaniques, avec une représentation importante des espèces suivantes : Nigella sativa L. (12 citations), Curcuma longa L., Allium sativum L., Berberis vulgaris L., Annona muricata L., Ephedra sp (neuf citations), suivies par le Zingiber officinale Roscoe (huit citations), le reste des espèces ont une fréquence de citation comprise entre une et sept. Nous avons noté aussi que parmi les organes des plantes, le feuillage constitue la partie la plus utilisée, avec un pourcentage de 20 %. Toutes ces informations constituent une ébauche importante pour réaliser des recherches expérimentales ultérieures dans le but de déterminer les principes actifs et leurs mécanismes d’action sur le cancer.


2016 ◽  
Vol 98 (0) ◽  
pp. 9252 ◽  
Author(s):  
Fatima El hilah ◽  
Fatiha Ben Akka ◽  
Rachid Bengueddour ◽  
Atmane Rochdi ◽  
Lahcen Zidane

2016 ◽  
Vol 99 (1) ◽  
pp. 9450 ◽  
Author(s):  
CF Ladoh-Yemeda ◽  
T Vandi ◽  
SD Dibong ◽  
E Mpondo Mpondo ◽  
JD Wansi ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 93-121 ◽  
Author(s):  
Julie Laplante

Résumé L’article se penche sur le rôle de guérison que jouent les plantes à l’intérieur du mouvement rastafari sud-africain dans les townships de Cape Town, notamment sous l’angle de l’anthropologie de la santé, des sciences et des technologies. Par une recherche plus globale, l’auteure procédera au suivi ethnographique de la trajectoire de la plante médicinale indigène sud-africaine Artemisia afra (A. afra) alors que celle-ci traverse diverses étapes préparatoires conduisant aux essais cliniques. Le double objectif de vérification scientifique et de promotion des savoirs traditionnels que poursuit le projet d’essais précliniques relatif à l’A. afra soulève divers enjeux épistémologiques alors que les scientifiques et les amagqirhas (guérisseurs) et inyangas (herboristes) Xhosa profilent diverses notions d’efficacité. Aux côtés de ces derniers se retrouvent les herboristes rastafaris qui défendent également leurs savoirs traditionnels au sujet des plantes médicinales, dont ceux portant sur l’A. afra. Le parcours des herboristes rastafaris et leur herbe sacrée, la dagga (cannabis sativa, ganja), occupent un rôle particulier en lien avec l’A. afra, lequel sera ici esquissé. L’étude met en lumière les relations unificatrices qu’exerce la dagga au sein des pratiques phytothérapeutiques rastafaris, relations paradoxalement intensifiées par des rapports antagonistes avec le système bio-médico-légal sud-africain, et ce, dans un contexte de mondialisation. Il ne s’agit donc pas de rendre exotique le mouvement rastafari, mais bien d’en comprendre les articulations et les propositions qui puissent informer et défier les épistémologies scientifiques et biopolitiques dominantes actuelles. En conclusion, la façon de promouvoir les savoirs traditionnels sur les plantes en utilisant le parcours des essais cliniques scientifiques demeure très limitative. L’exploration de nouvelles voies de compréhension de l’efficacité des remèdes est plutôt suggérée.


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