enquête ethnobotanique
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22
(FIVE YEARS 9)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 17 (21) ◽  
pp. 46
Author(s):  
Aboudou, A. Dahounom ◽  
Koffi Koudouvo

Afin de promouvoir la Médecine traditionnelle togolaise (MTT), préserver/conserver des savoirs et savoir-faire endogènes, une enquête ethnobotanique a été menée de Mai 2018 à Juillet 2019 pour recenser les recettes de plantes aux propriétés anti-infectieuses vendues dans les marchés de la Région Sanitaire Lomé-Commune du Togo. ATRM(Achat en Triplet de Recettes Médicinales) a été la méthode de collecte des données. Les données recueillies qui portent sur les caractéristiques ethnopharmacologiques de ces recettes, ont été traitées et analysées avec des logiciels ethnobotaniques et statistiques appropriés afin de sélectionner quelques plantes pour de futurs tests de laboratoire. Cent deux (102) recettes d’association de plantes constituées par 68 espèces appartenant à 37 familles, ont été recensées. Annonaceae et Leguminosae-Caesalpinioideae (5 espèces chacune), Apocynaceae, Euphorbiaceae, et Leguminosae-Papilionoideae (4 espèces chacune), ont été les familles les plus représentées. Anacardiaceae, Euphorbiaceae, et Leguminosae-Mimosoideae, avec respectivement 129, 75 et 63 citations, ont été les familles dont les espèces sont plus citées. Arbres (39,71%), herbes (38,24%), arbustes (14,7%), lianes (2,94%), arbrisseaux (2,94%) et palmiers (1,47%) ont été les types biologiques d’appartenance de ces espèces. Suivant les valeurs usuelles (VU), Lannea kerstingii (VU=2,29), Bridelia ferruginea(VU=2,00) et Zanthoxylum xanthoxyloides(VU=1,82) ont été les espèces plus usuelles. Ecorce de tronc (53,57%), racine (16,13%), tige feuillée (6,9%), plante entière (6,65%), fruit (6,28%), et écorce de racine (6,04%) ont été les parties les plus utilisées des espèces recensées qui sont préparées par décoction (93.14%) et macération (6,86%) puis administrées exclusivement par voie orale. Bridelia ferrugiea et Chamaechrista rotundifolia ont été sélectionnées pour de futurs tests antimicrobiens. Ces résultats illustrent la richesse de la MTT en connaissances endogènes sur les plantes aux propriétés anti-infectieuses. In order to promote traditional Togolese medicine, to preserve and conserve endogenous knowledge and expertise, an ethnobotanical survey was carried out from May 2018 to July 2019 to record the recipes of plants with anti-infectious properties sold in the markets of the Lomé-Commune Health Region of Togo. ATRM (Achat en Triplet de Recettes Médicinales) was the data collection method. The data collected about the ethnopharmacological ethnobotanical and statistical software for selection some plants for future laboratory tests. One hundred and two associations of plant’s recipes composited by 68 species belonging to 37 families were identified. Annonaceae and Leguminosae-Caesalpinioideae(5 species each), Apocynaceae, Euphorbiaceae, and Leguminosae-Papilionoideae(4 specie each) were the most represented families while Anacardiaceae(129 citations), Euphorbiaceae(75 citations) and Leguminosae-Mimosoideae(63 citations) were family of the most cited species. Trees(39.71%), grasses(38.24%), shrubs(14.7%), lianas(2.94%), bushes(2.94%) and palms(1.47%) were the different biological types to which these species belonged. According to the Used value(UV) Lannea kerstingii(UV=2.29), Bridelia ferruginea(UV=2.00) and Zanthoxylum xanthoxyloides(UV=1.82) were the most usual species. Stem bark(53.57%), root(16.13%), leafy stem(6.9%), whole plant(6.65%), fruit(6.28%), and root bark(6.04%) were the most commonly used parts of the listed species. These recipes which are prepared by decoction (93.14%) and maceration(6.86%) are administered exclusively by oral route. Bridelia ferrugiea and Chamaechrista rotundifolia were selected for laboratory tests to evaluate their antimicrobial activities in future. Conclusion: These results illustrate the richness of traditional Togolese medicine in endogenous knowledge about anti-infectious’ medicinal plants.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 772-787
Author(s):  
Abdou Dione ◽  
Oumar Sarr ◽  
Saliou Ngom ◽  
Aly Diallo ◽  
Aliou Guisse

L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. D’autres enquêtés utilisent ces ligneux fourragers pour l’alimentation humaine, la pharmacopée, l’artisanat, le bois d’oeuvre, le bois de chauffe, etc., ce qui montre une forte pression sur ces ressources. La promotion de la régénération naturelle assistée, la réalisation des cultures fourragères (sensibiliser les paysans sur les bienfaits de ces cultures), des émondages modérés limités par exemple au quart de la couronne des arbres fourragers, pourraient contribuer à atténuer les pressions exercées sur les ligneux les plus appétés.Mots clés : Enquête ethnobotanique, forêt, champs, pression. English Title: Pastoral perceptions of fodder ligneous by agro-pastoralists and transhumants in central Senegal The study is carried out in the community routes of the department of Kaffrine. This zone constitutes an essential axis of transhumance during the dry season of ruminants. Its woody vegetation contributes to the feeding of the livestock but is under enormous pressure of various kinds. The main objective of this work is to assess the importance of woody species in the groundnut basin. An ethnobotanical survey was carried out on the basis of a questionnaire relating to useful fodder species, their main uses, the modes of exploitation and the parts used. The survey revealed that 82.14% of the woody species inventoried are considered as fodder. These include Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana and Sterculia setigera. This observation shows the importance of the specific richness of the fields where all these species are found. The dry season is the period during which woody trees are more exploited by agro-pastoralists. Other respondents use these woody fodder for human consumption, pharmacopoeia, handicrafts, lumber, firewood, etc., which shows great pressure on these resources. The promotion of assisted natural regeneration, the production of fodder crops (making farmers aware of the benefits of these crops), moderate prunings limited, for example, to a quarter of the crown of fodder trees, could help to reduce the pressures exerted on woody plants. the most popular.Keywords: Ethnobotanical survey, forest, fields, pressure.


2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 570-579
Author(s):  
Issoufou Yolidje ◽  
Djibo Alfa Keita ◽  
Idrissa Moussa ◽  
Abdoulaye Toumane ◽  
Sahabi Bakasso ◽  
...  

Le paludisme apparaît comme la plus vieille et la plus meurtrière des maladies tropicales. A travers le monde, de nombreux peuples ont utilisé traditionnellement des plantes pour lutter contre cette maladie. Pour contribuer à la lutte préventive contre le paludisme, une enquête ethnobotanique a été menée à Niamey au près des 40 tradipraticiens afin inventorier les plantes spontanées présumées avoir des activités insecticides. Il ressort des résultats de cette enquête, une nette prédominance des hommes dans l’exercice de la médecine traditionnelle au Niger. En effet, sur les 40 tradipraticiens enquêtés, 36 sont des hommes contre seulement 4 femmes. L’enquête a permis de recenser 28 espèces végétales potentiellement insecticides. Ces plantes sont reparties dans plusieurs familles, celles les plus représentatives sont les Papilionaceae (21,4%), les Lamiaceae (7,1%), les Euphorbiaceae (7,1%), les Combretaceae (7,1%) et les Capparidaceae (7,1%). Les plantes fréquemment citées sont: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13,9%) et Hyptis spicigera (10,0%). Les parties des plantes les plus utilisées sont principalement les feuilles (53,3%) et les tiges feuillées (33,3%), avec comme mode principal d’utilisation la fumigation (82,0%). Ces résultats pourraient servir dans le domaine de la recherche des nouveaux biopesticides. L’investigation sera étendue à d’autres régions du pays afin de rassembler le maximum d’espèces végétales antipaludiques. Mots clés: Enquête ethnobotanique, tradipraticiens, plantes insecticides, moustiques, paludisme. English title: Ethnobotanical survey on plants traditionally used in Niger in the fight against mosquitoes vectors of parasitic diseases Malaria appears to be the oldest and deadliest tropical disease. Throughout the world, many people have traditionally used plants to fight this disease. To contribute to the preventive fight against malaria, an ethnobotanical survey has been carried out in Niamey with traditional practitioners to inventory spontaneous plants presumed to have insecticidal activities. The survey shows a predominance of men in the sector; thus, of the 40 traditional healers surveyed, we have 36 men and 4 women. The survey identified 28 potentially insecticidal plant species. These plants are distributed in several families, the most representative are Papilionaceae (21.4%), Lamiaceae (7.1%), Euphorbiaceae (7.1%), Combretaceae (7.1%) and Capparidaceae (7.1%). The most frequently mentioned plants are: Azadirachta indica (21%), Striga hermontheca (13.9%) and Hyptis spicigera (10.0%). The most commonly used plant parts are mainly leaves (53.3%) and leafy stems (33.3%), with fumigation as the main mode of use (82.0%). These results could be used in the field of research of new biopesticides. The investigation will be extended to other regions of the country to gather the maximum number of plant antimalarial species. Keywords: Ethnobotanical survey, traditional healers, medicinal plants, mosquitoes, malaria.


2019 ◽  
Vol 40 (3) ◽  
pp. 6690-6711
Author(s):  
Richard Demba DIOP ◽  
Mame Samba MBAYE ◽  
Ibou DIOP ◽  
César BASSENE ◽  
Oumar SARR ◽  
...  

Usages médicinales des plantes par la population riveraine du conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour (Sénégal). Richard Demba DIOP1*, Mame Samba MBAYE1, Ibou DIOP1, César BASSENE3, Oumar SARR2, Abdoul Aziz CAMARA1, Mame Thierno Aby SY4 et Kandioura NOBA1. 1- Laboratoire de Botanique et de Biodiversité, Département de Biologie Végétale, Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta DIOP, B.P. 5005 Dakar-Fann, Sénégal. 2- Laboratoire d’Ecologie Végétale, Département de Biologie Végétale, Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta DIOP, B.P. 5005 Dakar-Fann, Sénégal. 3- Section Productions Végétales et Agronomie, UFR des Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires, Université Gaston BERGER, B.P. 234 Saint - Louis, Sénégal. 4- O.N.G. ENDA-MADESAHEL, B.P. 29881 Mbour, Sénégal. *Auteur correspondant/ Corresponding author : Richard Demba DIOP, Tel : +221774378034 Email : [email protected] Mots clés : Plantes médicinales, usages, enquête ethnobotanique, Mbour Keywords: Medicinal plants, uses, ethnobotanical survey, Mbour Publication date 30/06/2019, http://www.m.elewa.org/JAPS 1 RÉSUMÉ Ce travail a pour objectif d’identifier les plantes médicinales utilisées par la population locale dans une perspective d’introduction, de gestion durable dans le conservatoire et de valorisation auprès de la population. L’étude a été réalisée auprès de la population riveraine du conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour à l’aide de fiches d’enquête ethnobotanique. Le traitement des résultats obtenus a été effectué avec les logiciels Sphinx Plus, XLSTAT 2015 et le tableur Excel. L’étude révèle que la pharmacopée traditionnelle de la population riveraine du conservatoire botanique utilise une flore riche de 55 espèces des plantes réparties en 50 genres et 29 familles botaniques. II y a un consensus moyen sur l’utilisation des espèces au sein des affections métaboliques (0,72), respiratoires (0,66), infectieuses (0,61) et des affections dermatologiques (0,5). Par contre, les affections infectieuses constituent le groupe pathologique le plus traités par ces espèces, avec un taux de 20,9 %, suivies des affections dermatologiques (19,6 %) et des affections métaboliques (16,5 %). Les espèces médicinales spontanées sont les plus utilisées pour soigner et/ou prévenir neuf (9) groupes pathologiques. La détermination des modes de préparation, des parties utilisées et des périodes de récolte de ces plantes révèle que les feuilles et les racines sont les organes les plus utilisés et elles sont le plus souvent décoctées ou infusées. Les feuilles sont les seuls organes subissant toutes les formes de préparation sauf la fumigation. Les affections respiratoires sont entièrement traitées à base de feuilles. Les plantes médicinales sont pour la plupart collectées pendant toute l’année. Cette étude constitue une source d’information qui contribue à une connaissance de la flore médicinale et à une sauvegarde du savoir-faire populaire local. Il peut également constituer une base de données pour la valorisation des plantes.


2019 ◽  
Vol 18 (3-4) ◽  
pp. 239-245
Author(s):  
A. Dellal ◽  
F. Toumi-Benali ◽  
L. Hamel ◽  
A. Megherbi-Benali ◽  
M.A. Benahzil

Ce travail constitue la première étude ethnobotanique réalisée sur le céleri Apium graveolens cultivé dans la wilaya de Sidi Bel Abbes. Cette étude a permis de fournir des renseignements importants sur la plante médicinale et de réunir toutes les informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population locale. Les enquêtes ethnobotaniques sur le terrain ont permis de collecter certains nombres d’informations à l’aide de 300 fiches questionnaires préétablies. Les résultats de l’enquête ont montré que les feuilles constituent la partie la plus utilisée par rapport aux autres organes de la plante avec un taux de 59,29 %. Les femmes utilisent la plante plus que les hommes. 83,79 % des femmes questionnées utilisent quotidiennement le céleri pour aromatiser les plats et pour des vertus thérapeutiques, la plante est fréquemment utilisée chez les analphabètes (68 %), la classe d’âge de 50 à 80 ans a plus de connaissances en plantes médicinales par rapport aux autres classes d’âge avec un taux de 59,88%. L’activité antimicrobienne par la méthode de diffusion enmilieu gélosé montre une importante efficacité de l’extrait hydroalcoolique à la concentration 100 mg/ml vis-à-vis des souches testées avec un diamètre d’inhibition qui varie entre 8 et 16 mm.


2019 ◽  
Vol 338 ◽  
pp. 29 ◽  
Author(s):  
Mohamed Cissé ◽  
Babou André Bationo ◽  
Salifou Traoré ◽  
Issaka Joseph Boussim

En zone tropicale, les services écosystémiques associés aux espèces agroforestières sont peu connus. Une enquête ethnobotanique a été conduite dans le bassin versant de Boura pour appréhender la perception des espèces agroforestières et leurs services écosystémiques. Des interviews semi-structurées et des observations directes ont été réalisées auprès de 214 chefs d'exploitation (CE) appartenant aux groupes ethniques Sissala, Dagara et Mossi. Les caractéristiques socio-économiques des CE, les espèces ligneuses conservées dans les champs et leurs services écosystémiques ont été recensés. L’importance des espèces a été déterminée selon la méthode de l’indice culturel d’importance (ICT). Des tests de comparaison des réponses et des modèles linéaires généralisés ont été réalisés à l’aide du logiciel R.3.3.2. Au total, 64 espèces ligneuses appartenant à 59 genres et 30 familles ont été recensées. Ces espèces fournissent aux communautés 17 services écosystémiques répartis en quatre catégories. Vitellaria paradoxa (ICT = 10,45) et Parkia biglobosa (ICT = 7,80) sont deux espèces agroforestières clés pourvoyeuses de services écosystémiques à l’ensemble des communautés. L’ordination non métrique (NMS) de la matrice d’occurrence des espèces agroforestières indique qu’en dépit des similitudes de connaissances ethnobotaniques les groupes ethniques Dagara et Sissala manifestent différentes préférences dans la conservation d’essences ligneuses spécifiques dans les champs. Le groupe ethnique, le genre, la taille du ménage, le niveau d’éducation et l’expérience du chef d’exploitation sont les principaux facteurs déterminant la perception et la conservation des espèces agroforestières. La sélection d’essences végétales pour les interventions agroforestières doit tenir compte des facteurs socio-économiques déterminant les préférences des communautés.


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