scholarly journals Transposition didactique en physique : exemple de la lumière

2021 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 10-40
Author(s):  
Brahim El Fadil

Cet article examine la transposition didactique des concepts associés à la lumière dans les disciplines science et technologie et physique, en analysant les manuels scolaires utilisés au Québec. Les résultats de l’étude montrent que les manuels analysés accordent très peu de place aux trois concepts essentiels à la compréhension de la nature de la science en général et à celle de la lumière en particulier: les modèles théoriques, l’histoire des sciences et la place du doute. Cela conduit à une dogmatisation du savoir transposé au niveau du savoir à enseigner. Trois explications à cette situation nous paraissent plausibles: la première tient au statut de la science dans la société. La deuxième tient à l'absence de liens entre les lieux de production des savoirs et le ministère de l’Éducation. La troisième, d’ordre épistémologique, tient au statut de la physique chez laquelle les concepts abstraits, les lois et les théories occupent une position particulière par rapport aux autres disciplines. En d’autres mots, l’histoire de l’optique a subi plusieurs changements de paradigmes et ses modèles théoriques ne sont pas encore stabilisés.

2014 ◽  
Vol 69 (3) ◽  
pp. 477-500 ◽  
Author(s):  
Aziz Rhnima ◽  
Thierry Wils ◽  
Claudio E. Pousa ◽  
Mélanie Frigon

La conciliation entre la vie professionnelle et la vie de famille cristallise un défi majeur aussi bien pour les travailleurs, les organisations que pour la société. De nombreux changements et mutations survenus dans le marché du travail et dans la vie familiale participent de l’avènement de cette situation (c.-à-d. les exigences accrues au niveau de la charge de travail suite aux restructurations, les changements fréquents d’affectation, la nécessité d’accorder des soins particuliers à des membres de la famille, etc.). Plusieurs facteurs nocifs à la performance des entreprises découlent de cette situation dont, entre autres, la recrudescence actuelle des comportements de retrait, des intentions de quitter et du roulement volontaire des travailleurs. Ce contexte s’avère particulièrement préoccupant dans le secteur de la santé, notamment chez le personnel infirmier. L’objectif général de la présente recherche est d’étudier l’influence de différents conflits travail-famille à l’endroit de l’intention de quitter l’organisation au niveau du personnel infirmier. Deux modèles théoriques rivaux, soit le modèle du stress organisationnel et le modèle d’effets d’entraînement, prétendent expliquer l’influence des conflits travail-famille sur l’intention de quitter l’organisation. Le but de cette étude est de vérifier lequel de ces deux modèles théoriques explique le mieux l’influence de la conceptualisation multidimensionnelle de ce conflit (deux directions de ce conflit, soit travail→famille et famille→travail exprimées chacune en termes de temps, d’effort et de comportement) à l’endroit de l’intention de quitter. À partir d’un échantillon de 404 sujets provenant du personnel infirmier d’un centre hospitalier, l’analyse de régression hiérarchique montre que le modèle du stress organisationnel explique davantage l’intention de quitter l’organisation que le modèle d’effets d’entraînement. En outre, les résultats indiquent que ce sont les ingérences de la vie d’emploi, en termes de temps et surtout d’effort, qui intensifient l’intention de quitter. Des avenues de recherche et des implications managériales sont déduites à la lumière des résultats enregistrés.


1978 ◽  
Vol 39 (C1) ◽  
pp. C1-164-C1-167
Author(s):  
D. PÉQUIGNOT ◽  
G. STASINSKA ◽  
S. M. V. ALDROVANDI
Keyword(s):  

2020 ◽  
Vol 59 (1) ◽  
pp. 18-23
Author(s):  
Danièle Roche-Rabreau

L’auteur décrit la réflexion du groupe pluridisciplinaire sur l’alliance thérapeutique entre équipes soignantes et familles lors d’une première hospitalisation pour un épisode psychotique. Cette alliance thérapeutique émerge et se développe dans le cadre du « système thérapeutique » constitué par la rencontre de deux groupes : le groupe famille et le groupe « équipe thérapeutique » regroupés autour de cette situation singulière et chargée émotionnellement d’une décompensation psychotique et de l’hospitalisation d’un(e) jeune. Dans cette optique, il s’agit donc de passer de la logique individuelle propre à la médecine pour passer à une logique groupale, d’une lecture purement médicale à une lecture plu- riaxiale. Alors, savoir médical et savoir profane de la famille peuvent s’énoncer et s’articuler au lieu de s’opposer. Enfin dans ce processus, la temporalité, les étapes et l’interactivité permet de gérer la part d’incertitude diagnostic et pronostic qui caractérise ces situations. Ce travail d’alliance permet d’éviter les ruptures de soins et optimise les capacités thérapeutiques des équipes et préserve l’avenir.


Author(s):  
Marion Rull ◽  
Nicolas Margas

L’engagement corporel inhérent aux activités physiques, sportives et artistiques (APSA) implique des menaces physiques et symboliques que les pratiquants doivent réguler. Ces régulations émotionnelles modifient leurs attitudes interpersonnelles et intergroupes et, par là même, leurs comportements vis-à-vis des autres individus et groupes pendant la pratique mais aussi ailleurs et plus tard. Au regard de l’enjeu que représentent ces attitudes pour les différents terrains sportifs (e.g., cohésion, entraide, agressivité, coping en compétition, inclusion sociale et citoyenneté en éducation physique et sportive et en activités physiques adaptées), nous proposons une revue des modèles théoriques en psychologie sociale qui identifient les processus d’influence des menaces sur les attitudes interpersonnelles et intergroupes. Nous distinguons trois types de menace présentes dans la pratique des APSA, soit les menaces interpersonnelles, intergroupes et du contexte, et situons la portée des modèles associés à ces menaces pour les terrains des APSA. Malgré la pertinence de ces modèles pour comprendre la construction des attitudes interpersonnelles et intergroupes au cours des APSA, leur utilisation apparaît marginale en sciences du sport. Notre revue ouvre donc sur des perspectives d’intervention innovantes et des propositions d’articulation des modèles présentés avec ceux majoritairement utilisés en sciences du sport.


1997 ◽  
Vol 52 (4) ◽  
pp. 799-820 ◽  
Author(s):  
Fanny Cosandey
Keyword(s):  

La reine de France existe-t-elle ? Pour saugrenue que paraisse la question, la réponse n'en est pas moins incertaine lorsqu'on se penche sur l'historiographie de ces deux derniers siècles. Les historiens du ou de la politique n'accordent à la reine qu'un regard distrait, la reléguant à une existence domestique à laquelle les nombreuses biographies sur les reines de France n'hésitent pas à la réduire.Le traitement appliqué jusqu'ici à la loi salique n'est pas étranger à cette situation. Si, depuis Paul Viollet, d'excellents travaux ont montré le processus d'élaboration de cette « loi » et les modalités de l'exclusion des femmes du trône en fonction des impératifs politiques provoqués par la guerre de Cent Ans, aucune analyse n'a envisagé la signification de ce texte à l'égard des femmes. Ainsi, les études récentes, très précises, de Colette Beaune et de Jacques Krynen ont porté sur la construction juridique de la loi salique à partir de la réflexion politique des 14e et 15e siècles, afin de montrer la part qu'eut cette loi dans la formation d'un État monarchique qui puise ses formes modernes dans les deux derniers siècles du Moyen Age. En ce sens, c'est la genèse de ce texte plus que son contenu qui fait l'objet de l'analyse et, dans la perspective d'un renforcement du pouvoir royal, la focalisation qui s'exerce alors sur la personne du roi conduit spontanément à la mise à l'écart de celle qui n'a pas droit au trône. Le fait, dominant toute l'historiographie de la loi salique, qu'aucune réflexion sur la nature de l'exclusion des femmes n'ait été envisagée, laisse la voie ouverte aux interprétations les plus restrictives concernant la place de ces dernières dans la politique.


1988 ◽  
Vol 3 (6) ◽  
pp. 389-399 ◽  
Author(s):  
Q. Debray ◽  
M. Estryn-behar ◽  
E. Guillibert ◽  
S. Azoulay ◽  
N. Bonnet

RésuméQuarante-cinq femmes, membres du personnel infirmier de l’Assistance publique, ont été interrogées après une de leurs journées de travail. L’entretien, semi-structuré, comprenait 6 questions portant sur la fatigue, les satisfactions, les contrariétés, les entraves au travail normal, les déceptions, la tristesse. Les sentiments négatifs sont majoritaires (82,4%). Ils comportent au premier plan: la fatigue (20,4%), l’includence (21,1%), la solitude (12%), les soucis techniques (9,2%), le sentiment de désorganisation (8,5%). Les sentiments positifs sont rares (8,5%). Les gratifications proviennent des malades (49%) et des collègues (32,7%). Les souhaits, peu exprimés, vont dans le sens d’une meilleure communication avec les supérieurs. L’ensemble de ces éléments évoque un état d’esprit dépressif. Cette situation paraît liée à l’isolement du personnel et au manque de renforcement des tâches. Des solutions sont proposées: information et coordination plus attentives, reconnaissance du travail accompli au sein des équipes.


2011 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 649-669 ◽  
Author(s):  
Jean Bélanger ◽  
Michel Janosz ◽  
Isabelle Archambault ◽  
Hélène Riberdy

La violence en milieu scolaire est un phénomène qui retient de plus en plus l’attention. L’article proposé présente les principaux résultats d’une enquête menée à l’hiver 2000 auprès de 21 685 élèves d’écoles secondaires publiques francophones de Montréal, portant sur la violence entre pairs et dans les relations amoureuses. Ces résultats mettent en lumière l’importance de la victimisation dans les écoles de Montréal. Ils montrent également que cette situation est plus fréquente pour certains sous-groupes de jeunes. La discussion de l’étude s’attarde aux enjeux en matière d’éducation à la santé pour la prévention de la violence.


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