La Case créole

Author(s):  
Julia Waters

This essay focuses on the evolution of the humble case créole on Île de la Réunion, as physical ‘crystallisation’ of the various stages of the island’s colonial history and of the diverse cultural influences that have shaped its abiding features. As reflected in contemporary Reunionnese literature, the case créole also offers a potent symbol of a lost ‘art de vivre réunionnais’ and, implicitly, of marked, colonial-era racial and social divisions. Despite the seemingly ineluctable disappearance of the case créole as a living, lived-in milieu, recent developments paradoxically signal the enduring resilience and adaptability of this most evocative of (neo)colonial lieux de mémoire.

2005 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 439-459 ◽  
Author(s):  
Valérie Soti ◽  
Aurélie Botta ◽  
Agnès Bégué ◽  
Marc Despinoy ◽  
François Colin

2021 ◽  
Vol 10 (10) ◽  
pp. 360
Author(s):  
Ismael Cortés

This paper aims to fulfill a double objective: on the one hand, to explain how hate speech works as a mechanism of racialization towards the Roma, resulting in a concrete form of symbolic violence. On the other hand, to analyze the most relevant institutional responses to fight against antigypsyism, looking at the new EU Roma Framework 2020–2030 with a special attention on the recent developments in Spain. The paper discusses the fact that a focus on symbolic violence and more concretely on hate speech would produce considerably differing approaches to Roma inclusion policies. The paper is divided into three sections: the first section will conceptually address the notions of “antigypsyism”, “racial discrimination”, “symbolic violence”, and “hate speech”. The second section will present and contextualize a series of illustrative cases of antigypsyist hate speech in the context of the COVID-19 pandemic in Spain. The third section will examine the most relevant legislative and policy initiatives adopted to fight against antigypsyism. The paper will wrap up with a discussion and some conclusions on the functioning of hate speech as a symbolic mechanism of racialization; and its capacity to articulate moral hierarchies and social divisions among the Roma and the rest of society.


Author(s):  
Marc Hermeking

The global diffusion of technology is increasingly accompanied by both computer-mediated and online communication. Several empirical examples for the influence of culture on the usage of online technology and computer-mediated technical documentation are illustrated with relevant theories from the field of intercultural communication (e.g., Edward T. Hall’s model of low-/high-context in particular). Recent developments and national differences in the global diffusion of mobile phones and the Internet are discussed as examples for culture-specific online communication preferences. Similar cultural influences on computer-mediated technical documentation and operational instructions are demonstrated by online manuals from Southeast Asia and by an aviation control system. Beyond the understanding of cultural communication preferences, consequences for construction and design of such technologies are also discussed.


2005 ◽  
Vol 9 (4) ◽  
pp. 457-484 ◽  
Author(s):  
A. Barcelo ◽  
J. Coudray

L'implantation de douze pluviographes, de 220 à 2490 mètres d'altitude, dans des sites difficilement accessibles des versants sud et est du massif du Piton de la Fournaise à la Réunion, apporte de nouveaux éléments pour le tracé des isohyètes annuelles. Un pluviographe situé à 1600 mètres d'altitude, à l'amont d'un alignement orienté sud-nord dans la zone du Baril sur la planèze sud-est du Volcan, a enregistré une précipitation annuelle supérieure à 18 000 mm en 1993. Dans cette zone, les cartes d'isohyètes moyennes inter-annuelles admises jusqu'alors présentaient des lames d'eau de lordre de 5000 à 6000 mm.an-¹. Les enregistrements obtenus en 1994 puis en 1995 sur le même pluviographe et sur des stations situées à l'est du massif à 1400 et à 1940 mètres d'altitude confirment qu'une très forte pluviométrie affecte cette zone. Une couche d'inversion thermique est fréquemment observée par ballon-sondage entre 2000 et 2500 mètres d'altitude, principalement en hiver austral. Cette inversion est l'une des causes principales de la présence d'une zone de maximum pluviométrique située entre 1400 et 1940 mètres d'altitude sur les planèzes du Volcan. Selon la position de l'inversion, la Réunion est soit dans la situation des îles très hautes, avec des sommets émergeant des nuages, soit dans la situation des îles hautes, pour lesquelles les précipitations sont fortes près des sommets. Les fortes pentes des versants du massif et la présence de grands encaissements contribuent également à expliquer l'emplacement de la zone de maximum pluviométrique et les lames d'eau importantes qui y sont enregistrées. Une nouvelle carte des isohyètes annuelles est proposée pour prendre en compte les nouvelles données. Une zone de maximum pluviométrique définie par l'isohyète 12 000 mm de moyenne annuelle est localisée entre 1300 et 1800 mètres d'altitude, localement jusqu'à 2000 m, sur le versant oriental du massif exposé aux vents dominants. De part et d'autre de cette zone la pluviométrie diminue: les lames d'eau moyennes annuelles décroissent jusqu'à 4000 mm au niveau de la mer, elles représentent 7000 mm au sommet à 2632 mètres d'altitude. L'atténuation rapide des précipitations sur les versants nord-ouest et sud-ouest est liée au changement de l'orientation des versants par rapport aux flux générateurs de précipitations mais sans doute également à l'influence de grandes discontinuités topographiques orientées perpendiculairement aux vents dominants.


2005 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
E. Soler ◽  
G. de Marsily ◽  
C. Jusserand ◽  
J. J. Bourrand

On étudie, par des mesures en plongée sous-marine, les émergences en mer des écoulements souterrains dans le Piton de la Fournaise (île de la Réunion) dans le cadre de recherches sur les relations entre circulations souterraines, flux de chaleur et phénomènes magmatiques. On établit: - que l'ensemble des émergences se situe au niveau du rivage, et non en profondeur - que grâce à des mesures approchées des phénomènes de mélange des eaux, on peut estimer le débit moyen des résurgences en mer à 0,4 m3s-1 par kilomètre de côte sur la façade sud de l'île. Ce chiffre est cohérent avec des estimations indirectes obtenues à partir du bilan hydrique.


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