L’éducation et les minorités de langue officielle au Canada

2020 ◽  
Vol N°165 (1) ◽  
pp. 31
Author(s):  
Diane Gérin-Lajoie
2011 ◽  
pp. 109-129 ◽  
Author(s):  
Diane Gérin-Lajoie

L’article porte sur le discours des jeunes sur la question du rapport à l’identité et du sens d’appartenance au groupe, dans le contexte des minorités de langue officielle au Canada. En constante évolution, le rapport à l’identité se voit influencé par les pratiques sociales des individus, pratiques qui elles-mêmes s’inscrivent dans des rapports de pouvoir particuliers. Dans le contexte des minorités de langue officielle au Canada, comment s’articule ce rapport à l’identité chez les jeunes ? Comment le contexte historique et social vient-il influencer la façon dont ils perçoivent leur rapport à la langue et à la culture minoritaires ? Les résultats qui servent à la présente analyse sont tirés de deux études ethnographiques d’une durée de trois ans chacune portant sur le rapport à l’identité chez les jeunes fréquentant les écoles de langue anglaise au Québec et les écoles de langue française en Ontario.


2019 ◽  
Vol 21 (3) ◽  
pp. 473-496
Author(s):  
André Braën

La constitution canadienne renferme plusieurs dispositions qui octroient des droits linguistiques aux deux minorités de langue officielle. L’intervention de l’État est généralement requise pour leur mise en oeuvre. Dans le cas où l’État n’y donne pas suite, quel rôle peut jouer l’action en dommages ? L’auteur analyse, sur une base comparée droit civil / common law, les diverses situations où une contestation judiciaire reposant sur une action en dommages pourrait connaître des chances de succès.


2014 ◽  
Vol 43 (1) ◽  
pp. 5-34 ◽  
Author(s):  
Jean-Pierre Corbeil ◽  
René Houle

Cet article utilise une approche longitudinale pour étudier les transferts linguistiques vers le français et vers l’anglais des personnes de langue maternelle tierce (allophones) vivant dans la région métropolitaine de recensement de Montréal. L’analyse porte sur des données recueillies dans le cadre de l’Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle (EVMLO) menée par Statistique Canada à l’automne 2006, peu après le recensement. Cette enquête a permis de recueillir de l’information rétrospective sur le moment (l’âge) et le lieu (au Canada, hors du Canada) où a eu lieu l’adoption du français ou de l’anglais comme principale langue d’usage à la maison. Les transferts linguistiques sont analysés pour deux sous-groupes : les allophones nés au Canada et ceux ayant immigré au Canada. Nous examinons les taux de transferts selon quelques variables de base comme l’âge, la durée de résidence au Canada et le temps (période). Cet article montre que le moment, l’intensité et la direction (vers le français ou l’anglais) des taux de transferts varient de façon notable entre ces deux groupes.


2005 ◽  
Vol 41 (3) ◽  
pp. 479-507 ◽  
Author(s):  
Jean Lafontant ◽  
Martin Thibault

Cette étude sur les pratiques linguistiques des jeunes franco-manitobains, leur sentiment d'appartenance à la communauté française, leurs affiliations culturelles subjectives et les effets de ces facteurs en ce qui a trait au choix du partenaire affectif et, éventuellement, du futur conjoint suggère que l'assimilation linguistique observée au Manitoba n'est pas seulement le résultat d'une augmentation de l'exogamie. Outre, bien entendu, les contraintes structurelles multiples, parmi lesquelles il faut compter le nombre, la densité des francophones ainsi que l'étendue et l'influence relative de leur réseau institutionnel, l'assimilation serait la conséquence d'un phénomène plus large: la modernisation des communautés canadiennes françaises, leur acculturation aux valeurs par lesquelles la société canadienne se caractérise elle-même, telles que les libertés et droits individuels, l'égalité des chances. Or, l'adoption des valeurs de la modernité tend à miner la substance sinon la valorisation idéologique des traditions, le maintien de communautés homogènes et endogames, malgré la politique officielle canadienne de reconnaissance et de promotion des minorités de langue officielle et autres groupes culturels.


2013 ◽  
pp. 120-143 ◽  
Author(s):  
Christiane Bernier ◽  
Simon Laflamme ◽  
Sylvie Lafrenière

Le présent texte propose de jeter un regard sur les choix linguistiques des minorités de langue officielle (de langue anglaise au Québec et de langue française dans les autres provinces) en ce qui a trait à leur usage de cinq médias (radio, télévision, journaux, livres, Internet), en fonction de la disponibilité des médias de langue minoritaire dans la province et de la densité de population de la minorité de langue officielle dans la municipalité de résidence. Bien que la densité soit le plus fort des deux indicateurs, les résultats montrent que les deux variables servent à éclairer le rapport des minoritaires aux médias.


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