scholarly journals Jacques Roumain, Léon-Gontran Damas, et les filiations de l’anthropologie haïtienne des années 1930-1940 : vers la constitution d’espaces intellectuels transcoloniaux ?

2021 ◽  
Author(s):  
Marianne Palisse
Keyword(s):  
L Homme ◽  
2005 ◽  
Author(s):  
Christine Laurière
Keyword(s):  

L Homme ◽  
2005 ◽  
pp. 187-197
Author(s):  
Christine Laurière
Keyword(s):  

2019 ◽  
pp. 143-178
Author(s):  
Sarah Ehlers

This chapter considers Haitian communist poet Jacques Roumain and his reception in the United States. Analyzing the production, circulation, and reception of Roumain’s writings and his authorial persona, the chapter explores several connected variants of a communist internationalism that is imagined through the idea of “lyric,” or “lyricism,” and it demonstrates how such international imaginaries are tied to different conceptions of history. The chapter begins by sketching the import of Roumain as a figure for U.S. radicals. It then turns to Roumain’s friendship with Langston Hughes, showing how the exchange of poems between the two allows critics to move beyond straightforward historical accounts that show how radical African American artists and intellectuals referred to Haiti’s revolutionary past in their protests against Jim Crow policies, colonial occupations, and the rise of fascism in Europe. I argue that Roumain and Hughes harness and experiment with the unique temporality of the poetic lyric in order to present black radicalism as a formation unbounded by spatial and temporal borders. The final sections turn to the prose and poetry Roumain composed during his exile in the United States, using it to rearticulate ideas about the relationship of the poetic lyric to historical praxis.


Author(s):  
Ben Etherington

Chapter 4 reconsiders the question of primitivist representation in light of the theoretical and historical arguments presented in Chapters 1 through 3. Discussing works by Emil Nolde, D. H. Lawrence, Langston Hughes, and Jacques Roumain, it argues that primitivism has an inherent tendency to transcend any fixed notion or representation of the primitive, and that it is the work itself that must produce the sought-for primitive experience. Thus we find a vacillation between concrete representations of “primitive” remnants and an abstracted, nonspecific ideal of the primitive to come.


1981 ◽  
Vol 55 (2) ◽  
pp. 363
Author(s):  
Adele King ◽  
Jacques Roumain ◽  
Carolyn Fowler
Keyword(s):  

Biography ◽  
2012 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 303-317
Author(s):  
Kathy Richman
Keyword(s):  

Author(s):  
Mawuloe Koffi Kodah

La conception et création du monde sont attribuées à un créateur divin, invisible, omniprésent et omnipotent généralement dénommé Dieu, et celui-ci protège, nourrit et pourvoit les besoins de ses créatures. L‟homme, nommé contremaitre de la création par Dieu lui-même, est doué d‟une cognition supérieure qui l‟aide à se munir, se protéger et préserver son environnement. En dépit de son aptitude innée, l‟homme persévère de charger Dieu de sa survie sur la terre, épargnant ses propres compétences. Dans son roman Gouverneurs de la rosée, Jacques Roumain (1946) met en jeu la résignation de l‟homme devant les défis de la nature, de ses propres actions et inactions, et conséquemment sa dépendance excessive vis-à-vis de Dieu dans la résolution d‟un désastre environnemental. Affligé par la désertification, suite au déboisement et d‟autres activités destructrices de la production agricole, le peuple de Fonds-Rouge d‟Haïti se réfugie dans des rituels, s‟abandonnant ainsi à la grâce de Dieu et d‟autres êtres cultuels. Du point de vue de l‟existentialisme théiste, cet article met en examen la responsabilité de Dieu dans la souffrance des hommes sur terre et la capacité de l‟homme de se faire et se défaire. Cet examen critique vise la disculpation de Dieu, et aussi la mise en cause de la dénonciation athée ou anti-religion de ce texte romanesque depuis sa parution. Ceci s‟accomplit par une lecture critique et une analyse réfléchie de Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain. Cette étude se conduit dans la structure analytique des études littéraires et de la sociocritique.


2007 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 203-224
Author(s):  
Yolaine Parisot

Résumé Confrontés au vécu dictatorial, les romanciers haïtiens ont progressivement substitué aux constructions de l’Indigénisme et du réalisme social de Jacques Roumain et de Jacques Stephen Alexis, une narration profondément liée à l’écriture de l’occulte et au sentiment schizophrénique qui frappe le sujet littéraire haïtien. La notion bakhtinienne de « polyphonie » est désormais fréquemment appliquée à des romans dont la structure entrecroise plusieurs narrations à la première personne. La question du point de vue se pose tant au sens perceptif qu’au sens argumentatif. De fait, le dialogisme renvoie aussi à l’inscription du discours de l’autre dans son propre discours. Dans l’intertextualité des citations et des topoï indigénistes, les figures du zombie et du double marassa permettent d’opposer une polyphonie véritablement subversive, qui dialogise les règles de la mimésis, à une polyphonie prétexte, facilement réductible à un discours univoque.


2016 ◽  
Vol 52 (1) ◽  
pp. 91-106 ◽  
Author(s):  
Yolaine Parisot

Dany Laferrière publie L’énigme du retour (2009) après Je suis un écrivain japonais, paradigme, s’il en est, de la « littérature-monde en français ». Le titre renvoie à L’énigme de l’arrivée de V. S. Naipaul, mais l’hypotexte principal est le Cahier d’un retour au pays natal du poète martiniquais Aimé Césaire. La mort du père, qui établit une relation d’intratextualité avec Le cri des oiseaux fous et Pays sans chapeau, et l’expérience personnelle de trente années d’exil permettent de relire le manifeste poétique de la négritude ; les textes cités et la mort du poète, de comprendre la folie de l’exilé. L’écriture du voyage et l’écriture du deuil procèdent d’une poétique de la perception, mise en exergue par la multiplication des figures de peintres. Ni retour en arrière ni réécriture, L’énigme du retour marque un tournant dans l’oeuvre de Dany Laferrière. La mort du père, mort réelle mise en récit et mort symbolique mise en fiction, devient le principe d’une théorie de la fiction romanesque qui prend place entre les pères fondateurs (Aimé Césaire, Jacques Roumain et Jacques Stephen Alexis) et la fratrie-monde (Alain Mabanckou, Yanick Lahens, Edwidge Danticat et Dany Charles, le neveu).


2005 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 153-154
Author(s):  
Jean Jonassaint
Keyword(s):  

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