scholarly journals Les kystes dermoïdes de la fosse cerebrale postereure

1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 58-63
Author(s):  
J Najib ◽  
M Laghmari ◽  
M Lmejjati ◽  
K Aniba ◽  
H Ghannane ◽  
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Matériel et Méthode 3 enfants âgés de 18 mois à 8 ans ont été colligés au service entre 2005 et 2010. Résultas 3 patients ont présenté un syndrome d’hypertension intracrânienne, dont un patient a présenté une méningite récidivante. Tous avaient un sinus dermique. L’IRM a été réalisée dans tous les cas. Tous ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale totale et d’une dérivation du LCR par ventriculo-cisternostomie première en urgence dans un cas et par dérivation ventriculo-péritonéale en post-opératoire dans deux cas. L’évolution était satisfaisante sans récidive avec un recul moyen de 3 ans. Conclusion Dans notre série, le KD de la fosse cérébrale postérieure est toujours associé à un sinus dermique et à une hydrocéphalie. La prise en charge repose sur l’exérèse chirurgicale et sur la dérivation du liquide cérébro-spinal.Mots clés : kyste dermoïde, sinus dermique, fosse cérébrale postérieure, chirurgie, résonance magnétique

2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 180-187
Author(s):  
M. Delestre ◽  
A. David ◽  
E. Frampas

L’obstruction à la défécation, qu’elle soit d’origine fonctionnelle ou mécanique, ou du fait de l’association de ces deux mécanismes, nécessite désormais un bilan d’imagerie dynamique afin d’en caractériser l’étiologie et le retentissement anatomique, dans le but d’orienter la prise en charge. Cet article a pour but de faire l’inventaire des différentes entités anatomiques rencontrées en imagerie par résonance magnétique (IRM). Différents repères anatomiques sont importants, comme la ligne pubococcygienne joignant le pubis à la dernière articulation coccygienne et permettant de définir la descente périnéale, ou bien l’axe du canal anal dans le diagnostic des rectocèles. Dans certaines situations, comme dans le cas du prolapsus rectal extériorisé, l’usage de l’IRM n’est pas utile au diagnostic, mais plus dans le but de démasquer d’autres entités associées, par exemple une élytrocèle. C’est pour ces raisons que l’IRM pelvienne dynamique (déféco-IRM) est aujourd’hui de pratique courante dans le bilan des troubles de la statique pelvienne et joue un rôle dans le choix de la prise en charge.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 205-210
Author(s):  
S. Sironneau ◽  
D. Bouchard

L’imagerie par résonance magnétique s’est imposée en 2019 comme la technique de référence dans l’exploration des fistules anales de la maladie de Crohn, en complément de l’examen clinique. La technique est simple, non invasive et apporte des renseignements essentiels dans la prise en charge de ces lésions, tant pour guider le drainage chirurgical initial des suppurations anopérinéales complexes que dans le suivi pour évaluer la réponse au traitement médicochirurgical.


2020 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 32-39
Author(s):  
M.-C. Fèvre ◽  
R. Lewandowski ◽  
G. Francony ◽  
J.-F. Payen

Les enjeux de la prise en charge du traumatisme vertébromédullaire (TVM) cervical sont fondamentaux. Le pronostic vital peut être engagé dans l’immédiat. Cette prise en charge découle des conséquences de l’atteinte médullaire sur ses différents contingents moteur, sensitif et autonome et des objectifs de limiter les lésions secondaires. L’évaluation neurologique initiale repose sur le score ASIA (American Spinal Injury Association score). Le scanner ou l’imagerie par résonance magnétique à l’admission sont indispensables. L’optimisation hémodynamique repose sur un remplissage vasculaire minutieux et l’emploi adapté des amines vasopressives chez ces patients qui ont une défaillance des systèmes adaptatifs cardiaques. La prise en charge respiratoire repose sur une stratégie globale comportant une évaluation respiratoire et, si possible, une extubation précoce avec relai par ventilation non invasive et kinésithérapie intensive. Cette stratégie permet la diminution du recours à la trachéotomie et une réduction de la durée de ventilation mécanique. La prévention et le traitement des autres complications liées à la pathologie et à l’immobilisation ne doivent pas être négligés.


2021 ◽  
Vol 83 (2) ◽  
pp. 58-66
Author(s):  
Eva Gao

La papillopathie diabétique est une manifestation oculaire rare du diabète qui est associée à une diminution rapide de l’hémoglobine A1c. La présenta-tion typique de cette condition a tendance à être asymptomatique avec une pression intracrânienne normale. Ce rapport de cas décrit un homme de 64 ans de race blanche qui s’est présenté avec une papillopathie diabétique. Comme il s’agit d’un diagnostic d’exclusion, l’imagerie par résonance mag-nétique, la venographie par résonance magnétique et la ponction lombaire doivent être effectuées pour exclure d’autres causes possibles d’œdème papillaire, y compris l’ischémie, l’infection, l’inflammation, l’infiltration, l’augmentation de la pression intracrânienne en raison de lésions occupant de l’espace et l’hypertension intracrânienne idiopathique.


2009 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 1-13
Author(s):  
T.-H. Cho ◽  
J.-B. Pialat ◽  
M. Hermier ◽  
L. Derex ◽  
N. Nighoghossian

2009 ◽  
Vol 1 (7) ◽  
pp. 174-180
Author(s):  
Rémy Guillevin ◽  
Carole Menuel ◽  
Nadine Martin-Duverneuil ◽  
Jacques Chiras

Author(s):  
C. Gossiome ◽  
F. Rufino ◽  
G. Herve ◽  
M. Benassarou ◽  
P. Goudot ◽  
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Introduction : Les kystes et tumeurs des maxillaires représentent une multitude d’entités pour lesquelles le diagnostic est parfois difficile. L’examen anatomopathologique permet dans la majorité des cas de donner un diagnostic de certitude mais il est parfois nécessaire de confronter ces résultats à l’imagerie voir de réaliser des marquages d’immunohistochimie pour mieux caractériser la lésion. Le diagnostic différentiel apparaît comme primordial devant certaines entités dont l’évolution guide une prise en charge très différente. Cas clinique : Il s’agissait d’une jeune patiente de 25 ans sans antécédent médical, adressée par son chirurgien-dentiste à la suite de la découverte fortuite d’une lésion osseuse au niveau de l’angle mandibulaire droit. Une exploration radiographique de type CBCT ainsi qu’une biopsie osseuse ont été réalisées. La confrontation de l’imagerie et du diagnostic histologique ne permettait pas de dissocier deux diagnostics possibles, la lésion pouvant correspondre à une tumeur à cellules géantes (TCG) ou à un kyste osseux anévrismal (KOA). Devant cette incertitude, un marquage par immunohistochimie de la protéine p63 ainsi qu’une imagerie par résonance magnétique ont été demandés. Un marquage négatif à la p63 ainsi que l’analyse de l’ensemble des images radiologiques nous a permis de poser le diagnostic de kyste anévrismal. Devant le caractère asymptomatique de la lésion et de l’absence d’évolution à 9 mois, une attitude de surveillance a été décidée. Discussion : Les deux entités que sont le KOA et la TCG sont des lésions dont le diagnostic différentiel est complexe mais impératif du fait de leurs évolutions très différentes. Le KOA correspond à une dystrophie osseuse bénigne qui forme une lésion cavitaire constituée d’un réseau riche en fibroblastes et cellules géantes plurinucléés parfois bordées par un endothélium. Cette lésion est bénigne d’évolution lente. Le traitement consiste le plus souvent en un curetage de la cavité kystique lorsque la lésion entraîne déformation et/ou symptomatologie. La TCG présente de nombreuses caractéristiques histologiques en commun avec le kyste osseux anévrismal, avec un nombre de cellules géantes plus important. Toutefois la TCG présente un risque de récidive de l’ordre de 50% ainsi qu’un risque de transformation maligne (sarcome) de 10 à 20 %. Son évolution peut également être rapide. Le traitement doit être radical et consiste en une exérèse chirurgicale avec marges. Il a été montré par plusieurs auteurs que le marquage de p63, une protéine nucléaire de la famille du gène suppresseur p53, retrouvée dans différents tissus permettait de distinguer ces deux entités dans plusieurs localisations. Conclusion : Le marquage de la protéine p63 peut apparaît donc très utile dans le diagnostic différentiel de ces lésions dont les pronostics sont très différents lorsque l’imagerie et le marquage en HES ne sont pas suffisants.


2006 ◽  
Vol 87 (10) ◽  
pp. 1455
Author(s):  
M. Chaker ◽  
D. Bertrand ◽  
J.N. Dacher ◽  
X. Julien ◽  
N. Creuze ◽  
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