scholarly journals Constatations cliniques et prise en charge de la papillopathie diabétique : Rapport de cas

2021 ◽  
Vol 83 (2) ◽  
pp. 58-66
Author(s):  
Eva Gao

La papillopathie diabétique est une manifestation oculaire rare du diabète qui est associée à une diminution rapide de l’hémoglobine A1c. La présenta-tion typique de cette condition a tendance à être asymptomatique avec une pression intracrânienne normale. Ce rapport de cas décrit un homme de 64 ans de race blanche qui s’est présenté avec une papillopathie diabétique. Comme il s’agit d’un diagnostic d’exclusion, l’imagerie par résonance mag-nétique, la venographie par résonance magnétique et la ponction lombaire doivent être effectuées pour exclure d’autres causes possibles d’œdème papillaire, y compris l’ischémie, l’infection, l’inflammation, l’infiltration, l’augmentation de la pression intracrânienne en raison de lésions occupant de l’espace et l’hypertension intracrânienne idiopathique.

2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 180-187
Author(s):  
M. Delestre ◽  
A. David ◽  
E. Frampas

L’obstruction à la défécation, qu’elle soit d’origine fonctionnelle ou mécanique, ou du fait de l’association de ces deux mécanismes, nécessite désormais un bilan d’imagerie dynamique afin d’en caractériser l’étiologie et le retentissement anatomique, dans le but d’orienter la prise en charge. Cet article a pour but de faire l’inventaire des différentes entités anatomiques rencontrées en imagerie par résonance magnétique (IRM). Différents repères anatomiques sont importants, comme la ligne pubococcygienne joignant le pubis à la dernière articulation coccygienne et permettant de définir la descente périnéale, ou bien l’axe du canal anal dans le diagnostic des rectocèles. Dans certaines situations, comme dans le cas du prolapsus rectal extériorisé, l’usage de l’IRM n’est pas utile au diagnostic, mais plus dans le but de démasquer d’autres entités associées, par exemple une élytrocèle. C’est pour ces raisons que l’IRM pelvienne dynamique (déféco-IRM) est aujourd’hui de pratique courante dans le bilan des troubles de la statique pelvienne et joue un rôle dans le choix de la prise en charge.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 205-210
Author(s):  
S. Sironneau ◽  
D. Bouchard

L’imagerie par résonance magnétique s’est imposée en 2019 comme la technique de référence dans l’exploration des fistules anales de la maladie de Crohn, en complément de l’examen clinique. La technique est simple, non invasive et apporte des renseignements essentiels dans la prise en charge de ces lésions, tant pour guider le drainage chirurgical initial des suppurations anopérinéales complexes que dans le suivi pour évaluer la réponse au traitement médicochirurgical.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 12-16
Author(s):  
Doumbia Abdoul Karim

Introduction : Les convulsions sont le trouble neurologique pédiatrique le plus courant. L'objectif de ce travail était de décrire les aspects sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques, et évolutifs. Méthodologie : Il s'agissait d'une étude transversale réalisée dans le service de pédiatrie générale du CHU-Gabriel Touré. Elle s'est déroulée sur une période de 02 ans allant de janvier 2017 à décembre 2018. Nous avons inclus tous les enfants âgés de 1 à 59 mois hospitalisés dans le service pour convulsion. Résultats : les convulsions représentaient 11% des hospitalisations. L'âge moyen était de 29 +/- 17 mois. La fièvre était présente chez 86% des patients. La ponction lombaire avait été réalisée chez 65% des patients. Elle avait révélé un liquide céphalorachidien (LCR) trouble chez 2% des patients. Le taux leucocytes dans le LCR était anormalement élevé chez 20% des patients. L'hypoglycémie était présente chez 14 patients. La calcémie était basse chez 3 patients. Les principales étiologies étaient le paludisme 70%, la méningite 20%, et la déshydratation 13%. Conclusion : les convulsions aiguës sont des affections très courantes en pédiatrie qui nécessitent une prise en charge précoce et adaptée. Les étiologies sont dominées par le paludisme et la méningite.


Author(s):  
N. de Suremain ◽  
T. Lecarpentier ◽  
R. Guedj

Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.


2020 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 32-39
Author(s):  
M.-C. Fèvre ◽  
R. Lewandowski ◽  
G. Francony ◽  
J.-F. Payen

Les enjeux de la prise en charge du traumatisme vertébromédullaire (TVM) cervical sont fondamentaux. Le pronostic vital peut être engagé dans l’immédiat. Cette prise en charge découle des conséquences de l’atteinte médullaire sur ses différents contingents moteur, sensitif et autonome et des objectifs de limiter les lésions secondaires. L’évaluation neurologique initiale repose sur le score ASIA (American Spinal Injury Association score). Le scanner ou l’imagerie par résonance magnétique à l’admission sont indispensables. L’optimisation hémodynamique repose sur un remplissage vasculaire minutieux et l’emploi adapté des amines vasopressives chez ces patients qui ont une défaillance des systèmes adaptatifs cardiaques. La prise en charge respiratoire repose sur une stratégie globale comportant une évaluation respiratoire et, si possible, une extubation précoce avec relai par ventilation non invasive et kinésithérapie intensive. Cette stratégie permet la diminution du recours à la trachéotomie et une réduction de la durée de ventilation mécanique. La prévention et le traitement des autres complications liées à la pathologie et à l’immobilisation ne doivent pas être négligés.


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 58-63
Author(s):  
J Najib ◽  
M Laghmari ◽  
M Lmejjati ◽  
K Aniba ◽  
H Ghannane ◽  
...  

Matériel et Méthode 3 enfants âgés de 18 mois à 8 ans ont été colligés au service entre 2005 et 2010. Résultas 3 patients ont présenté un syndrome d’hypertension intracrânienne, dont un patient a présenté une méningite récidivante. Tous avaient un sinus dermique. L’IRM a été réalisée dans tous les cas. Tous ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale totale et d’une dérivation du LCR par ventriculo-cisternostomie première en urgence dans un cas et par dérivation ventriculo-péritonéale en post-opératoire dans deux cas. L’évolution était satisfaisante sans récidive avec un recul moyen de 3 ans. Conclusion Dans notre série, le KD de la fosse cérébrale postérieure est toujours associé à un sinus dermique et à une hydrocéphalie. La prise en charge repose sur l’exérèse chirurgicale et sur la dérivation du liquide cérébro-spinal.Mots clés : kyste dermoïde, sinus dermique, fosse cérébrale postérieure, chirurgie, résonance magnétique


2021 ◽  
Vol 43 (3) ◽  
pp. 10-12
Author(s):  
Richard Drew

Dans un monde où les exigences de sécurité sont omniprésentes, les harnais antichute sont devenus monnaie courante pour les personnes qui travaillent en hauteur. Les harnais et dispositifs antichute sont aujourd’hui fréquemment utilisés dans l’industrie de la construction, l’alpinisme et les autres activités récréatives comportant un risque de chute. Grâce à la législation sur la santé et la sécurité au travail, aux programmes de prévention sur les lieux de travail et à la culture de réduction des risques au travail, on comprend mieux quand et comment porter les dispositifs antichute, ainsi que les dangers potentiels associés à leur utilisation. Le milieu de la santé manque toutefois de connaissances sur la prise en charge clinique des patients qui, blessés par ce type d’équipement, subissent un traumatisme de suspension, aussi appelé « syndrome du harnais » ou « choc orthostatique par suspension ». Cet article aide à accroître la sensibilisation et la compréhension de ce qu’est un traumatisme de suspension et comment gérer de manière pragmatique cette condition à la fois du point de vue préhospitalier et du service d’urgence.


2009 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 1-13
Author(s):  
T.-H. Cho ◽  
J.-B. Pialat ◽  
M. Hermier ◽  
L. Derex ◽  
N. Nighoghossian

2009 ◽  
Vol 1 (7) ◽  
pp. 174-180
Author(s):  
Rémy Guillevin ◽  
Carole Menuel ◽  
Nadine Martin-Duverneuil ◽  
Jacques Chiras

2018 ◽  
Vol 23 (suppl_1) ◽  
pp. e2-e3
Author(s):  
Stephanie Proulx-Cabana ◽  
Louis Picard ◽  
Marie-Claude Fortin ◽  
Jo-Anne Couillard ◽  
Danielle Taddeo ◽  
...  

Abstract BACKGROUND La douleur chronique, d’origine organique ou somatique, représente un fardeau financier important au niveau du système de santé. L’intervention multidisciplinaire a été démontrée efficace pour améliorer cliniquement l’impact fonctionnel de cette condition. OBJECTIVES Étude de l’impact d’une prise en charge multidisciplinaire pédiatrique et psychologique sur les symptômes douloureux fonctionnels et leur retentissement dans une population adolescente référée pour échec de prise en charge nitiale. DESIGN/METHODS Analyse rétrospective de dossiers d’adolescents, de 14 à 18 ans, suivis en clinique des adolescents pour des symptômes douloureux fonctionnels entre janvier 2016 et juin 2017. L’équipe multidisciplinaire est composée de pédiatre, psychologue en suivi individuel ou lors du groupe d’intervention en gestion de la douleur, physiothérapeute et infirmière. RESULTS 24/36 adolescents ayant des symptômes réfractaires avaient des dossiers exploitables. L’âge médian était de 15,9 ans [14,9; 16,3] avec 87,5% de filles dans l’échantillon. Les principales plaintes rapportées étaient des céphalées (50%), nausées/vomissements (50%), douleurs abdominales (37,5%), douleurs musculo-squelettiques (37,5%), fatigue (37,5%) et symptômes neurologiques (20,8%). Le nombre médian de plaintes étaient de 2 par patient. À la consultation initiale, pour le symptôme principal, la durée médiane écoulée depuis l’apparition était de 13 mois [3,75; 34,5], l’intensité médiane de 6/10 et la fréquence médiane de 7 jours/semaine. Le nombre médian de consultations médicales avant la prise en charge spécialisée était de 3 [2; 5], dont 76,6% d’entre elles en surspécialité pédiatrique. Les patients avaient un nombre médian d’intervenants psychosociaux impliqués au dossier initial de 1, dont un psychologue dans 42,4%. Initialement, 83,3% des patients présentaient un absentéisme scolaire significatif. Suite à la prise en charge, nous avions une amélioration des symptômes pour 70,8% et de l’absentéisme scolaire pour 63,6%. Les symptômes de nausées/vomissements étaient les plus persistants. Sur notre petit groupe d’adolescents, il n’a pas été possible de mettre en évidence de différence significative entre ceux qui avaient bénéficié du groupe d’intervention et les autres. CONCLUSION Dans une population d’adolescents avec symptômes douloureux fonctionnels dont la prise en charge en première ligne n’a pas été efficace, une prise en charge multidisciplinaire spécialisée permet une amélioration des symptômes et de la fréquentation scolaire dans 2/3 des cas.


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