scholarly journals L’influence du capital social sur la formation du capital humain chez les élèves résilients de milieux socioéconomiques défavorisés

2007 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 127-145 ◽  
Author(s):  
Canisius Kamanzi ◽  
Xiao Ying Zhang ◽  
Lucie Deblois ◽  
Marc-André Deniger

Résumé Cette étude examine l’influence du capital social de l’école et de la famille sur la formation du capital humain chez les jeunes en examinant comment ce capital social permet aux élèves issus des milieux socioéconomiques défavorisés de surmonter les difficultés inhérentes à leur origine. Les données de l’enquête PISA 2000, réalisée auprès des jeunes Canadiens, montrent qu’il existe une association significative entre le capital social de l’école et de la famille et les résultats des élèves en lecture. Le test d’Anova permet de constater que, quelle que soit l’origine socioéconomique, les élèves qui obtiennent un résultat supérieur à la moyenne canadienne sont ceux qui bénéficient d’un capital social de l’école élevé en ce qui concerne l’utilisation des ressources éducatives disponibles.

2009 ◽  
Vol 52 (2) ◽  
pp. 195-207 ◽  
Author(s):  
Miu Chung Yan ◽  
Ching Man Lam

English For youths to seek employment, social capital is as important as human capital. This article conceptually examines how guanxi, a form of social capital in Chinese culture, may be instrumental in helping young people access jobs. Suggestions of alternative services for helping unemployed youths in Mainland China, Taiwan and Hong Kong are offered. French Pour les jeunes à la recherche d’un emploi, le capital social est aussi important que le capital humain. Cet article examine comment la notion de guanxi, une forme de capital social dans la culture chinoise, peut aider concrètement les jeunes gens à avoir accès à un emploi. Il propose aussi des suggestions de services alternatifs pour aider les jeunes chômeurs en Chine, à Taïwan et à Hong-Kong. Spanish Para la juventud que busca empleo, el capital social es tan importante como el capital humano. Este artículo examina conceptualmente cómo guanxi, forma de capital social en la cultura China, puede ayudar instrumentalmente a la gente joven para acceder al trabajo. Se ofrecen recomendaciones de servicios alternativos para ayudar a la juventud desempleada en Mainland China, Taiwán y Hong Kong.


2010 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 93-113 ◽  
Author(s):  
Pierre Canisius Kamanzi ◽  
Marc-André Deniger ◽  
Claude Trottier

Les études récentes ont montré qu’il existe une association entre les inégalités sur le marché de l’emploi et le capital social. Selon les tenants de la théorie du capital social, l’accès à l’emploi est associé au capital social que l’individu investit au moment de la recherche de l’emploi. L’objectif de cet article est d’examiner l’influence du capital social sur l’accès à l’emploi dans le contexte canadien. Nous examinerons dans quelle mesure, l’accès à un emploi permanent est associé aux types de sources utilisées pour obtenir l’information sur l’emploi occupé. Notre analyse est basée sur les données de l’Enquête nationale auprès des diplômés de 1995 menée par Statistique Canada. Les résultats montrent que l’accès à un emploi permanent est significativement associé au capital social mobilisé par un individu au moment de la recherche d’un emploi, mais aussi au capital humain (scolarité, domaine d’études et expérience professionnelle) de même qu’à d’autres variables, notamment au secteur d’emploi.


2012 ◽  
Vol 53 (2) ◽  
pp. 315-336 ◽  
Author(s):  
Pierre Canisius Kamanzi

Plusieurs études ont soutenu l’hypothèse d’une discrimination ethnique à l’endroit des membres des minorités visibles au Canada. Elles ont montré qu’en dépit de leurs niveaux de qualification élevés, ces derniers exercent des emplois socialement moins valorisés et perçoivent des revenus inférieurs à ceux des autres Canadiens. Peu d’études se sont cependant intéressées à la discrimination ethnique sous l’angle de la relation entre l’emploi occupé et le niveau de qualification. L’article examine cette question chez les membres des minorités visibles qui détiennent des diplômes universitaires obtenus au Canada à partir des données de l’Enquête nationale de Statistique Canada auprès des diplômés de l’an 2000 et compare la situation des répondants résidant au Québec et en Ontario. Selon les résultats, à scolarité équivalente, les membres des minorités visibles sont plus susceptibles que les autres d’exercer des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. La situation varie cependant selon la province de résidence et le groupe minoritaire auquel appartient l’individu. Ces résultats nous incitent à remettre en question, du moins en partie, la théorie du capital humain et à faire appel à d’autres théories, notamment les théories du capital social et de la discrimination dans l’interprétation de ces résultats.


2011 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 93-118
Author(s):  
Gabriel Power ◽  
Lucie DeBlois

Une analyse prenant appui sur la notion de capital social et de résilience a permis d’élaborer un modèle de création du capital humain de l’élève. En utilisant ce modèle, nous avons voulu cerner les facteurs qui pourraient favoriser la réussite scolaire des élèves de 15 ans issus de milieux défavorisés, réussite interprétée comme un développement de leur capital humain. Nous avons étudié les résultats aux questionnaires de l’élève de Pisa 2000 et nous les avons interprétés en fonction des dimensions structurales, normatives et interactives qui sont générées par le capital social de l’école et de la famille et par la résilience de l’élève. Nous observons des corrélations positives pour des variables en relation avec les dimensions structurales et interactives. Toutes les variables en relation avec la dimension normative révèlent des corrélations négatives. Nous présentons ces résultats et précisons des hypothèses pour expliquer ces résultats. Enfin, nous dégageons des critères permettant de définir la réussite scolaire comme un capital scolaire.


2020 ◽  
pp. 1-53
Author(s):  
Mongi Boughzala ◽  
Abdel Rahmen El Lahga ◽  
Ines Bouassida ◽  
Mondher Ferjani

Author(s):  
Kunle Akingbola

ABSTRACT This article examines three related questions about unincorporated social economy organizations (USEOs): What are the characteristics of these social economy organizations? What is the unique bundle of resources that gives rise to and sustains their operations? Is there evidence of bricolage in these organizations? The findings suggest that USEOs are driven foremost by a social mission. USEOs provide diverse services and products including economic and specialized social activities, which are integral to the social fabric of society. The results also show that they combine and leverage two core resources – social capital and human capital – to support the operations of their organizations. Moreover they appear to draw on whatever resources are at their disposal to support the activities of the organization. This suggests that USEOs are involved in bricolage activities, which could explain the longevity of many of the organizations. RÉSUMÉ Cet article répond à trois questions étroitement liées sur les organismes d’économie sociale non constitués en société : Quelles sont les caractéristiques de ces organismes? Quelles sont les ressources particulières qui leur permettent de fonctionner? Ces organismes ont-ils recours au bricolage (dans le sens que Claude Lévi-Strauss prête à ce mot)? Les résultats indiquent qu’une mission sociale est ce qui motive les organismes d’économie sociale non enregistrés. Ces derniers fournissent une diversité de produits et services, y compris des activités économiques et sociales spécialisées qui sont essentielles pour la solidarité sociale. Les résultats montrent aussi que ces organismes combinent deux ressources clés – le capital social et le capital humain – afin d’appuyer le bon fonctionnement de leurs organisations. En outre, pour ce faire, ils ont apparemment recours à toute ressource qui soit à leur portée. Cette dernière pratique indique que les organismes d’économie sociale non constitués en société mènent vraisemblablement des activités de bricolage, ce qui pourrait expliquer pourquoi bon nombre de leurs organisations ont si longue vie.


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