scholarly journals Étude de convivialité de l’utilisation d’un agenda électronique par des personnes souffrant de schizophrénie

2008 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 209-224 ◽  
Author(s):  
Juliette Sablier ◽  
Emmanuel Stip ◽  
Nicolas Franck ◽  
Sylvain Giroux ◽  
Hélène Pigot ◽  
...  

Résumé La schizophrénie est associée à des troubles du fonctionnement mnésique et exécutif qui altèrent la capacité des patients à organiser leurs Activités de la Vie Quotidienne (AVQ). Afin d’améliorer leur autonomie et d’alléger la charge de leurs aidants, nous proposons de programmer des organiseurs en fonction des besoins spécifiques de chaque patient. Ces agendas électroniques permettent de rappeler au patient ses AVQ, et d’augmenter la communication avec l’aidant. Cette étude de convivialité vérifie que l’organiseur pressenti est fonctionnel. Malgré les problèmes techniques rencontrés, tous les participants ont été séduits par l’utilisation des organiseurs. Les aidants ont été convaincus que ces outils amélioreraient la qualité de vie des patients et constitueraient un complément de travail précieux. Les agendas seront améliorés d’après les commentaires des participants et testés dans une étude ultérieure.

2009 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 137 ◽  
Author(s):  
Antoinette Prouteau ◽  
Olivier Grondin ◽  
Joël Swendsen

Hawwa ◽  
2003 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 275-305
Author(s):  
Dalenda Larguèche

AbstractSi la mémoire des femmes, et en particulier celle des femmes ordinaires, est absente du récit historique classique, elle n'est pas pour autant inexistante dans les archives. Ses traces dans les tiroirs des archives ont pu traverser l'épreuve du temps et se prémunir contre l'oubli. Recueils de fatâwî, registres charaïques et inventaires posthumes constituent le grenier de l'histoire des femmes ordinaires dont le quotidien, bien qu'apparemment structuré par le banal et l'immobilité, se laisse de temps à autre, pénétrer par l'inattendu et l'extraordinaire. Une richesse d'informations sur les éléments constitutifs de la vie quotidienne, dans son espace comme dans sa temporalité, nous est offerte par ces sources. La voie est alors libre et nous pouvons pénétrer dans les demeures et entrer dans l'intimité de la vie privée des femmes. L'occasion nous est ainsi donnée d'observer, d'apprécier les éléments constitutifs du cadre de leur vie matérielle et de saisir les gestes de leur vécu quotidien. A travers cette immersion dans la mémoire de ces femmes c'est tout leur vécu et toutes ses facettes que nous nous proposons de reconstituer. Bien qu'introverti et tourné vers l'intimité de l'espace familial, le vécu ne peut cependant nous cacher l'ingéniosité des femmes à brouiller les rôles et à déplacer les conventions.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 593-593
Author(s):  
J. Sauvêtre ◽  
A.-G. Samson ◽  
V. Taly ◽  
A. Viard ◽  
T. Demeillers

Cela fait à peine deux ans…et c’était alors un pari ambitieux : aménager un nouveau dispositif d’accueil thérapeutique pour les jeunes enfants avec troubles autistiques en associant leurs parents. Le « jeudi-jeu » est ainsi né d’une réflexion d’équipe pluridisciplinaire, avec en arrière-plan la référence aux travaux sur la transitionnalité de D. Winnicott. Les objectifs sont multiples : ouvrir l’espace de soin aux parents pour leur permettre de mieux appréhender la prise en charge thérapeutique proposée, tisser une alliance thérapeutique, rompre l’isolement familial, accompagner les parents dans l’observation partagée des conduites d’exploration de leur enfant, offrir un espace d’échanges entre parents, un espace de narration où les questionnements, les craintes et les espoirs peuvent se partager, contenir leurs projections et leur retourner « métabolisés » (Bion), proposer un temps « sas » pour faciliter les moments de séparation… Le groupe du « jeudi-jeu » se déroule sur la matinée du jeudi à l’hôpital de jour de Haute-Roche (Nantes) de 9 à 13 h. L’équipe se compose d’une part, d’un binôme, psychologue et assistante sociale, plus dédié à l’espace de parole des parents, et d’autre part, de cinq soignants (infirmières, éducateurs, psychomotricienne) qui accueillent les enfants et les parents, puis proposent des ateliers à médiation aux enfants au cours de la matinée. La matinée est structurée en 4 temps, le temps d’accueil parent-enfant (1 h), le temps d’atelier, un temps d’activité extérieure et de vie quotidienne, enfin un temps de repas. Le « jeudi-jeu » peut accueillir jusqu’à six dyades-triades, l’indication étant faite par le médecin référent. Nous proposons de faire le bilan de cette première tranche de vie de ce groupe.


2016 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
pp. 66-86
Author(s):  
Fabienne Lemétayer ◽  
Jean-Baptiste Lanfranchi

La présente étude a pour objectif d’identifier les domaines de vie de l’Inventaire systémique de qualité de vie pour enfants (ISQVE©) (Missotten, Étienne et Dupuis, 2007) les plus en mesure de rendre compte des tracas quotidiens à l’âge scolaire. Elle a également pour but de vérifier la valeur prédictive de ces tracas sur la santé psychologique des enfants, un an après une première évaluation. Dans cette perspective, 106 enfants scolarisés en milieu scolaire régulier, âgés de 8 à 12 ans, ont répondu à deux questionnaires : l’ISQVE© et le CDI. Tous ont été rencontrés lors de deux entretiens menés à un an d’intervalle (T1 et T2). Les analyses, menées avec l’approche PLS-PM, ont permis de retenir à chaque entretien sept domaines de vie perçus comme difficiles d’accès par les enfants sur les 20 domaines de vie évalués à l’aide de l’ISQVE©. Ces analyses ont également permis de montrer l’effet prédicteur de certaines difficultés ressenties sur un intervalle d’un an. De même, ces difficultés perçues ont permis de prédire des symptômes dépressifs de manière immédiate (sur une même période d’évaluation), mais pas sur un intervalle d’un an. La discussion porte sur l’intérêt et l’importance d’examiner plus attentivement les domaines de vie perçus comme difficiles d’accès par les enfants d’âge scolaire afin de prévenir les risques de symptômes dépressifs.


2005 ◽  
Vol 28 (3) ◽  
pp. 127-146 ◽  
Author(s):  
Charlie Galibert
Keyword(s):  
De Re ◽  

RésuméLa contribution à une anthropologie historique que nous proposons s’appuie sur l’utilisation de diverses sources écrites et orales et un recueil de nouvelles littéraires produites par un habitant du village de Corse du Sud objet de notre étude. Nous retraçons ainsi le processus de (re)production de la vie quotidienne en donnant accès de façon privilégiée aux représentations et aux modes de connaissance d’un acteur se faisant l’observateur de sa propre société. Ainsi s’amorce une anthropologie de la quotidienneté et de l’homme ordinaire qui permet entre autres de revisiter les rapports entre l’anthropologie et la fiction.


2008 ◽  
Vol 28 (4) ◽  
pp. 166-173
Author(s):  
T. Gadalla

La prévalence des troubles de l’humeur est plus élevée chez les personnes atteintes d’une maladie physique chronique comparativement aux personnes ne souffrant pas d’une telle maladie. Ces troubles augmentent le degré d’incapacité associé à l’affection physique et exercent un effet défavorable sur l’évolution de cette dernière, contribuant ainsi aux difficultés professionnelles, à une perturbation des relations familiales et interpersonnelles, à un mauvais état de santé et au suicide. La présente étude est fondée sur les données recueillies dans l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 3.1 (2005); elle vise à examiner les facteurs associés aux troubles de l’humeur concomitants et à évaluer leur association avec la qualité de vie des personnes vivant en Ontario. Les résultats ont indiqué que les sujets atteints du syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie, d’un trouble intestinal ou d’ulcères gastriques ou intestinaux présentaient les taux les plus élevés de troubles de l’humeur. La probabilité de présenter un trouble de l’humeur concomitant était plus élevée chez les femmes, les célibataires, les démunis, les personnes nées au Canada et les personnes âgées de 30 à 69 ans. La présence de troubles de l’humeur concomitants était associée de manière significative à l’incapacité de courte durée, au besoin d’aide pour exécuter les activités instrumentales de la vie quotidienne et à l’idéation suicidaire. Il convient d’encourager les dispensateurs de soins à dépister de façon proactive les troubles de l’humeur chez les patients atteints d’une maladie chronique, particulièrement dans les sous-groupes considérés comme étant à risque élevé de présenter de tels troubles.


2010 ◽  
Vol 39 (1-2) ◽  
pp. 41-67
Author(s):  
Marie-Chantal Loiselle ◽  
Cécile Michaud

Résumé La maladie chronique fait partie de la vie de nombreux Canadiens. Ceux-ci doivent composer avec les exigences que comporte la gestion de leurs problèmes de santé tout en pratiquant leurs activités de la vie quotidienne. Plus particulièrement, la personne qui souffre d’insuffisance rénale terminale doit s’astreindre à un régime thérapeutique exigeant à cause de la capacité limitée de l’hémodialyse à remplacer le rein. Elle doit prendre des décisions et poser des actions en lien avec son alimentation, sa médication, ses activités sociales ou familiales ainsi que sur la surveillance de son état de santé. Pour intervenir auprès de cette clientèle, nous proposons de délaisser les perspectives d’observance ou d’adhésion aux traitements ainsi que d’autogestion de la maladie chronique pour adopter une perspective d’autogestion de la santé qui est plus cohérente avec une vision humaniste des soins. Cette proposition s’appuie sur des bases philosophique, empirique et clinique, en prenant des exemples tirés des soins des personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique terminale. Elle aura pour conséquence le mieux-être des personnes soignées et des personnes soignantes.


2009 ◽  
Vol 38 (9) ◽  
pp. 1319-1324 ◽  
Author(s):  
Amélie Cannesson ◽  
Emmanuel Boleslawski ◽  
Nicole Declerck ◽  
Philippe Mathurin ◽  
François René Pruvot ◽  
...  

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